Chapitre 36

- D.E.A.C.O.N !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Malgré la pluie et les larmes qui l’aveuglaient Bridget se précipita vers le bord de la terrasse. Deacon était là : la tête vers l’avant : vers le vide.
Enfin elle arriva vers lui et le bouscula vers l’arrière. Ils tombèrent tous les deux à la renverse sur le sol mouillé.
- Deacon mon amour.
- Bridget ? C’est toi mon amour ? Mais comment ? Comment puis-je te toucher ? Cela s’était encore jamais produit : dans aucun de mes rêves.
- Parce que ce n’est pas un rêve, chéri, je suis là. Je suis là mon amour, je suis là tout prés de toi.
Elle éclata en sanglot en posant sa tête sur la poitrine de Deacon. Celui-ci commença à réagir.
- Bridget. Bridget mon amour !
- Deacon mon amour.
Le visage toujours recouvert de larmes elle plaqua ses lèvres sur les siennes. Ce dernier lui rendit son baiser et sans même sans rendre compte ils furent tout deux couchés sur le sol entrain de s’embrasser. Lorsque leurs lèvres se séparent pour la première fois depuis quatre mois le visage de Bridget s’illumina. Deacon la regarda et sourit à son tour avant de l’embrasser derechef.
- Mon amour. Enfin je te retrouve.
Deacon ne cessa de la regarder.
- J’ai du mal à croire que tout ceci n’est pas un rêve.
- J’éprouve la même sensation. Si c’est le cas je ne veux surtout pas me réveiller.
Deacon sourit et l’embrassa sur ses lèvres.
- Ma chérie.
Bridget grelota.
- Tu as froid ?
- Un peu mais cela n’a aucune importance. Rien n’à d’importance. Tout ce qui compte c’est que tu sois là. Rien d’autre n’a d’importance. Je t’aime, dit-elle en enfouissant sa tête contre la poitrine de Deacon.
- Je t’aime moi aussi dit t’il en l’attirant vers lui pour l’embrasser.
Bridget grelota derechef.
- Nous serions mieux à l’intérieur. Je ne voudrai pas te voir attraper froid.
- Ca va aller. Deacon ? Ne t’en va plus jamais, jamais. Ne me quitte plus.
Deacon la serra contre lui en lui donnant un baiser.
- Comment vont les enfants ?
- Tu leur manques chéri.
- Ils me manquent tout autant.
- Il ne tient qu’à toi de les retrouver. De nous retrouver.
Pour toute réponse Deacon l’attira vers lui et l’embrassa de plus en plus passionnément. Il se releva, la prit dans ses bras, ses lèvres sur les siennes il descendit les marches menant à l’appartement, déposa Bridget sur le lit et la déshabilla avant de se déshabiller à son tour.
- Je vous aime, Md Sharpe.
Bridget sourit. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait plus entendu ce nom et surtout cette voix. Cette voix, cette voix sans nulle autre pareille : celle de l’homme qu’elle aimait plus que sa propre vie.
- Je vous aime, Mr Sharpe.
Vers l’aube Bridget se réveilla, le bras de Deacon autour de son cou, sa tête posée sur sa poitrine.
Deacon la regarda et lui sourit.
- J’avais peur de me réveiller et m’apercevoir que tout ceci n’était qu’un rêve.
Deacon l’embrassa.
- Vas-tu encore t’en aller ?
Deacon la regarda bien en face
- Pour m’en aller il faudrait que tu me jettes dehors. Dans le cas contraire, mon amour tu vas devoir t’habituer à ma présence car j’ai bien l’intention de rester avec toi pour le reste de mon existence.
Bridget lui sourit et l’embrassa.
- Je m’y ferai très facilement tu sais.
Deacon rit.
- Tu ma tellement manqué, Bridget mon amour. La vie sans toi équivaut à la mort. Bridget sais tu seulement tout ce que tu représente pour moi ? Sais-tu à quel point je t’aime ?
- Je sais à quel point moi je t’aime et tout ce que ton départ représenta. Deacon. J’étais morte à l’intérieur : je n’avais plus de gout à rien. Je m’efforçais de faire semblant face aux enfants mais c’était si dur ! Je pense qu’eux même se rendirent compte. La douleur que j’éprouvais était telle…
- Telle une plaie béante ne se refermant pas et devenait chaque jour de plus en forte et dont le seul moyen d’en finir avec cette douleur était de…
- Etait de mourir.
- C’est ce que tu faisais sur le toit ?
- Oui.
Bridget marqua une pause.
- Ce n’était plus tenable plus du tout. Plus d’une fois je voulu en finir mais je me retenais à cause des enfants mais j’étais arrivée à un point de non retour au point où je ne pouvais même plus être une mère pour nos enfants.
Les larmes coulèrent sur le visage de Bridget. Deacon l’attira vers lui et l’embrassa sur sa tête.
- Georges rêva toute sa vie de me voir souffrir : on peut dire qu’il a obtenu ce qu’il voulait. Si tu n’avais pas été là, j’aurais sauté.
- Georges a gagné une manche mais il ne tient qu’à toi de ne pas le laisser gagner la guerre. Reviens, mon amour et pas simplement pour vaincre Georges : reviens pour moi, pour nos enfants, reviens pour toi. Reviens pour nous !
Deacon la serra dans ses bras et l’embrassa.
- Oui mon amour. Oui ! Je reviens à la maison. Que Georges aille au diable ainsi que ton père, ta mère et Ridge et tous ceux qui veulent nous voir séparer. Je t’aime et tu m’aimes autant que je t’aime alors oui mon amour : je rentre à la maison !
Il plaqua ses lèvres sur celle de Bridget et l’embrassa amoureusement.
Celle-ci riait à travers ses larmes.
- Mon amour, dit-t’il tout en l’embrassant avant de lui refaire l’amour.
- Je t’aime.
- Je t’aime moi aussi.

Ce matin là pourtant lorsque Bridget se réveilla Deacon n’était plus dans leur lit.
- Deacon ?
Pas de réponse.
Bridget enfila rapidement son peignoir de bain sur son corps nu et alla chercher Deacon dans tout l’appartement. Ne le voyant nulle part le cœur de Bridget se mit à battre à la chamade.
Durant la semaine écoulée elle et lui restèrent au Lair, à l’abri du monde. Lorsque l’un ou l’autre s’absentait pour aller faire quelques courses ils laissaient toujours un mot à l’autre. Le reste du temps ils restaient chez eux à parler, rire… et faire l’amour. Or ce matin aucun mot ne se trouvait sur la table. Bridget commença à trembler de peur. Pour la première fois depuis une semaine elle alluma son portable et sans ce préoccupé des différents messages du répondeur elle composa le numéro de son mari. Or la sonnerie retentit dans l’appartement. Prise de panique Bridget laissa tomber son téléphone et se précipita à la terrasse. Elle n’y était plus remontée depuis le jour elle trouva Deacon s’apprêtant à sauter dans le vide : exactement ce qu’elle avait l’intention de faire quelques secondes auparavant et aurait si elle ne vit pas l’amour de sa vie. Nous étions en janvier la pluie avait cessé mais les températures étaient fraiches et Bridget n’était revêtue que d’une simple sortie de bain. Soudain elle le vit ! Deacon était là ! Au bord exactement comme la première fois. Bridget trembla tout entière. Malgré tout elle réussit à sortir un son de sa bouche.
- De…DEACON !
En entendant Bridget l’appelait, Deacon se retourna et se dirigea vers elle.
- Chérie tu es réveillée !
Il ne remarqua pas immédiatement l’effarement dans les yeux de sa femme lorsque celle-ci s’évanouit.
- Bridget mon amour ! Que ce passe t’il ?
Il la souleva dans ses bras et la porta à l’intérieur. Il la posa sur le lit et la recouvrit avec la couette puis s’assit à son chevet.
- Bridget. Bridget mon amour tu m’entends ?
Il lui tapota doucement le visage pour la réveiller.
- Bridget. Bridget mon amour tu m’entends ?
Elle ouvrit les yeux.
- Deacon ?
Puis recouvrant ses esprits elle se jeta dans ses bras.
- Deacon mon amour ! Tu es là !
- Bien sur je là où pourrais je bien être… oh mon Dieu, mon amour, tu n’as pas cru ? Si ? Chérie je suis désolé. Je suis vraiment, vraiment désolé. Il s’agit d’un malentendu. Je n’avais pas l’intention de me suicider. Plus maintenant. Pourquoi voudrais-je en finir ? J’ai tout ce dont je rêvais. Une belle maison, une femme dont je suis fou amoureux et des enfants fantastiques.
- Dans cas explique moi pourquoi tu étais si prés du bord ?
- Tu dormais profondément et je ne voulais pas te réveiller. J’avais besoin de réfléchir. Je suis donc monté sur la terrasse et sans m’en rendre compte je me suis retrouvé au bord, mais je te jure mon amour, je te le jure sur la tête de nos enfants : je n’avais pas l’intention de me suicider. Je t’aime : et j’ai bien l’intention de vieillir à tes cotés.
Pour lui prouver qu’il disait vrai, il se pencha vers elle et l’embrassa d’un long baiser langoureux.
- A quoi pensais-tu ?
- A nous ! A notre avenir ! A notre famille, nos enfants. Chérie tout d’abord sache une chose : j’ai adoré cette semaine passée dans tes bras à ne rien faire d’autre que te de faire l’amour la plupart du temps.
Bridget sourit.
- J’ai toute la vie pour t’aimer et j’ai bien l’intention de te faire l’amour jusqu’à mon dernier souffle. C’est ainsi que je veux mourir : dans tes bras.
Bridget lui sourit.
- Mais il y’a nos enfants et ils me manquent au delà de toute raison. Il y a si longtemps que je ne l’ai pas vu. Ils ont du grandir ?
- Un peu.
- Anaëlle va avoir deux ans d’ici peu je n’ai pas envie de louper l’anniversaire de ma fille.
- Tu ne le louperas pas et tu ne manqueras aucun événement marquant la vie de nos enfants. Quand veux-tu que nous rentrions ?
- Est-ce demain te conviens?
- C’est parfait.
- De plus ta famille doit s’inquiéter de ton absence.
- Non. Ils pensent que je suis en Italie pour du travail. Je leur ai fais croire que je partais pour Verone.
- Pour Verone ?
- C’est stupide. Je n’ai pas réfléchi c’est sorti spontanément.
- Cela n’a rien de stupide au contraire. C’est merveilleusement romantique et ma chérie je t’en fais la promesse : un jour nous irons tous les deux y passer une seconde lune de miel.
Il l’embrassa.
- En attendant mon amour *il nostro secondo luna di miele comincia qui ed adesso
Deacon se mit à rire.
- Je vous aime, Md Sharpe
- Je vous aime aussi, Mr Sharpe
Deacon plaqua ses lèvres sur celle de Bridget, lui retira son peignoir avant de se déshabiller à son tour.

Le lendemain matin Deacon et Bridget étaient sur le point de quitter le Lair pour regagner la maison de la plage. Deacon avait le regard perdu dans le vide. Bridget perçu son angoisse et l’embrassa tout en passant ses bras autour de sa taille.
- Peut importe ce qu’ils diront : Deacon tu sais que je t’aime et ma vie est avec toi.
Deacon sourit et l’embrassa en retour.
- Je sais bien mon amour mais ce n’est pas à ta famille que je pensais mais à nos enfants. Comment vont-ils réagir en me revoyant ? Me pardonneront-ils d’être parti sans même leur dire au revoir ? comprendront-ils mes raisons ?
- Mieux que tu le penses. Deacon, nos enfants savent absolument tout. Ils comprennent la situation. Crois moi si il y’a quelqu'un qui doit se faire du souci à ce sujet ici c’est moi. Je n’ai vraiment pas été une mère à la hauteur ces derniers mois.
- Toi ? Mais qu’est que tu racontes ? Tu as toujours été la plus merveilleuse des mères !
- Pas ces quatre derniers mois : je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Deacon, mon amour, tu ma tellement manqué ! Ne me quitte plus ! Plus jamais !
Deacon la serra dans ses bras.
- Tu ma manquée toi aussi mon amour et je t’en fais la promesse : ceci n’arrivera plus ! Plus jamais ! Toi et les enfants êtes ma vie ! Je crus te rendre plus heureuse en m’éloignant de toi mais cela eu l’effet inverse. Cela ne peut signifier qu’une seule chose : mon amour nous sommes destinés l’un à l’autre !
- Tu en as mis du temps à t’en rendre compte, dis t’elle en riant.
Deacon rit à son tour et la serra dans ses bras.
- Prête Md Sharpe ?
- Juste une chose encore : Chéri promet moi que nous reviendrons dans cet appartement : c’est chez nous ici !
Deacon sourit
- Bien sur mon amour, bien sur nous reviendrons. Prête à partir maintenant ?
Bridget sourit.
Il l’enlaça et sortirent de l’appartement.

Lorsque ils arrivèrent devant la maison de la plage, Deacon s’immobilisa un instant.
- Je n’aurais jamais cru revoir un jour cet endroit.
- Bienvenue à la maison, Mr Sharpe.
Deacon lui sourit et lui prit la main pour franchir le seuil de la maison. Celle-ci était en dessus dessous.
- Oh mon Dieu ! Je n’avais pas réalisé à quel point j’ai laissé aller la maison. Cela va me prendre des semaines pour tout remettre en état.
- Ne t’inquiète pas pour ca. Je ferai appel à une société de nettoyage. Tu n’étais pas en état d’entretenir une maison.
- Merci. Je vais quand même mettre un peu d’ordre avant l’arrivée des enfants.
- Je vais t’aider.
- Merci, chéri.

Une heure plus tard les enfants arrivèrent accompagner de Stephanie.
- Maman tu es rentrée ! s’écria Deacon jr en se précipitant dans les bras de sa mère.
- Oui mon ange je suis de retour.
- Tu nous as manqué. En tout cas à moi tu ma manqué, dit Eric.
- Tu ma manqué aussi mon cœur. Vous m’avez tous manqué. Venez là mes petits anges.
- Où étais tu passé ? Ton père ta laissé un million de message sur ton répondeur tu n’as jamais répondu.
- Tu comprendras tout plus tard, Stephanie. A ce propos : peux-tu réunir toute la famille chez toi pour demain soir ?
- Pourquoi que ce passe t’il ?
- Tu comprendras tout demain. Pour le moment j’aimerais être un peu seule avec mes enfants.
- Entendu ! Alors disant demain 7 h 30 pm c’est bon ?
- Merci. C’est parfait. Si tu vois Rick ou Ambre remercie-les de ma part pour avoir gardé les enfants.
- Je le ferai. En tout cas je trouve que tu as bien meilleure mine qu’avant ton départ.
Bridget sourit.
Lorsqu’elle fut seule avec ses enfants, Anaëlle toujours dans ses bras elle serra les quatre autres contre elle.
- Est-ce qu’on va partir vivre en Italie ? Maman ?
- Non, Elona chérie, nous allons pas partir pour l’Italie. Les enfants : je sais que je ne fus pas une mère à la hauteur ces derniers mois. J’avais trop de chagrin et je n’arrivais pas à me remettre du départ de votre père. Vous en avez subi les conséquences et je m’en excuse.
- Ne t’inquiète pas, Maman, nous comprenons. Papa te manquais tout comme à nous.
- C’est vrai, Eric, Papa me manquait.
- Si nous ne partons pas en Italie où allons nous aller ?
- Nulle part, chérie. Nous allons rester ici : comme avant.
- Cela ne sera plus jamais comme avant, Maman et tu le sais bien. Nous ne serons plus jamais tous ensemble : c’est impossible ! dixit Deacon jr
- Tu te trompes mon ange : c’est possible.
- Je te rappelle que Papa est parti ! il nous a quitté pour toujours à cause de Zach, grand père, Oncle Ridge et grand-mère Brooke !
- Tu as raison sur ce point c’est à cause d’eux si Papa est parti. Cependant nous pouvons redevenir une famille.
- Tous les six ?
- Tous les sept !
- Tu as rencontré quelqu'un c’est ca ?
- Deacon jr ! J’aime ton père plus que tout au monde et jamais au grand jamais il n’y aura personne d’autre dans ma vie !
- Je ne veux pas d’un autre papa, c’est Papa que je veux !
- Elona, ma chérie, tu n’aura jamais d’autre père que Papa : je te le promets.
- Alors comment dis tu que nous pourrons de nouveau être sept comme avant ? demanda Julian.
A ce moment Deacon apparu dans le salon. Les enfants restèrent figés quelques secondes. Elona fut la première à réagir.
- Regardez c’est Papa !
Puis soudain elle couru vers son père en s’élançant dans ses bras.
- Papa tu es revenu !


* Notre lune de miel commence ici et maintenant.