chapitre 4

Maison de Bridget

Bridget était assise sur le canapé, le regard perdu dans le vide lorsque le petit Eric vient la voir
- Bridget ?
- Oui, chéri ?
- Qu’est qui va ce passer maintenant que Papa est mort ou est ce je vais aller ?
- Mon ange, tu ne te souviens pas de ce que Papa t’avait dit avant de nous quitter
- Il voulait que je vive avec toi mais toi tu veux bien ?
- Bien sur mon ange, je veux bien. Je t’aime de tout mon cœur
- Oui mais je ne suis pas ton enfant
- Cela ne change rien à mon amour pour toi, mon trésor. Chéri, j’aimais ton père plus que tout au monde et il t’adorait, tu étais ce qu’il avait de plus précieux au monde. Comment pourrais je ne pas aimer la plus belle part de lui
Sur ces mots elle enlaça tendrement l’enfant et l’embrassa
- Où il est maintenant, Papa ?
- Au Ciel, chéri
- Il ne reviendra plus jamais
- Non mon ange
- On ne le reverra plus jamais
- Si, si nous le reverrons un jour, quand à notre tour nous y serons
- Oui, mais lui nous aura oublié
- Non, oh non mon cœur ne croit pas cela. Papa ne nous oubliera jamais. Il nous aimait tout comme nous l’aimions et nous l’aimerons toujours
L’enfant se blottit dans les bras de sa mère. Elle lui donna un baiser sur son front et il ne tarda pas à s’endormir pendant que les larmes coulaient sur les yeux de Bridget

Les jours et les semaines s’écoulèrent, la mort de Deacon appartenait désormais au passé pour les Forrester. Ambre et Rick s’étaient remariés. Samantha et sa famille étaient retournées à New York accompagné de Thomas qui intégré une école de commerce à l’instar de Rick des années plus tôt. Kristen, Tony et Zende étaient repartit pour la Floride. Brooke étant toujours à Paris, Stephanie avait reprit sa place au sein des Créations Forrester. Quand à Eric, il était plus que jamais décidé a voir Bridget épousé Oscar Marone et tiret un trait définitif sur Deacon Sharpe. Cependant Bridget n’allait pas bien, pas bien du tout. Seul le Petit Eric lui permettait de ne pas sombrer d’avantage dans la dépression : Deacon lui manquait terriblement mais personne n’avait rien remarqué à l’exception d’Ambre qui leur rendaient visite aussi souvent que son emploi du temps le lui permettait. Ce soir là, elle en fit la remarque à son mari

Appartement de Rick et Ambre

- Je m’inquiète pour Bridget, elle fait semblant d’aller bien mais au fond d’elle-même ce n’est pas cela du tout. Elle ne c’est toujours pas remise de la mort de Deacon
- Je sais, je l’ai remarqué moi aussi. Je pensais pourtant qu’au fil du temps cela irait mieux mais cela empire
- Je ne crois pas que ce soit cela. Nous avons sous estimé l’amour qu’ils se portaient
- Comment ça ?
- Tu sembles oublier ce qui c’est produit par le passé entre Deacon et Brooke. Malgré cela, Bridget lui a pardonné et quand à lui il n’a pas hésité à se jeter sous une voiture afin de lui sauver la vie. Nous avons tous sous estimé l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre
- Si seulement mon père voulait bien l’admettre
- Il veut toujours qu’elle épouse Oscar
- Plus que jamais. Il refuse de croire au sacrifice de Deacon, à ses yeux il ne reste qu’un de minable
- As-tu parlé à Stephanie ? Elle pourrait lui faire entendre raison

Manoir des Forrester

Eric était entrain de dessiner une splendide robe de mariée
- C’est vraiment magnifique. Est-ce le clou de la nouvelle collection ?
- Pas du tout. C’est pour Bridget pour son mariage avec Oscar
- Comment ?
- Il est temps qu’elle oublie Deacon. Ce minable la assez fait pleurer comme cela
- Est-ce Bridget est d’accord pour épouser Oscar ?
- Elle le sera, elle n’a pas le choix
- Eric, Bridget n’a pas encore fait son deuil, fit Taylor qui venait d’arriver
- Taylor, je ne veux plus entendre parler de Deacon Sharpe dans cette maison. Nous sommes enfin débarrassé de cette vermine, et il est temps de fêter cela. La semaine prochaine nous fêterons les fiançailles de Bridget et Oscar. Au moment où je vous parle Oscar est chez Bridget
- Si vous voulez bien m’excuser, j’ai du travail qui m’attend
Stephanie et Taylor se regardèrent
- Croyez vous que Bridget soit prête
- Je n’en sais rien, Taylor, je n’en sais rien du tout

Maison de Bridget

Bridget était dans sa chambre, elle tenait à la main un portrait de Deacon. Elle pleurait lorsque on sonna à sa porte elle descendit ouvrir
- Oscar ?
- Salut, Bridget, ça va ?
Il la poussa pour entrer. Il lui tendit un paquet
- Qu’est ce c’est ?
- Ouvre le
Elle ouvrit la boite, à l’intérieur se trouvait une robe du soir d’un rouge vif.
- J’ai réservé une table dans le salon privé du Café Russe pour 20 h 00. Je passe te prendre vers 19 h 00
Il se pencha vers elle pour l’embrasser mais elle recula d’un bond en arrière. Elle referma le paquet et le lui rendit
- Reprend le, je ne peux pas l’accepter
- Bridget, Deacon est mort de plus d’un mois maintenant, Il est temps d’aller de l’avant et d’ôter ces vêtements de deuil
- C’est trop tôt, je ne suis pas prête
- J’avais l’intention de te le demander ce soir mais pourquoi attendre : Bridget épouse moi !
Bridget fut surprise par cette demande aussi soudaine qu’inattendu
- T’épouser ?
- Oui, ton père est entrain de préparer ta robe de mariée
- Comment ? fit Bridget époustouflée, ma robe de mariée ?
Oscar sortit alors un écrin de velours qui contenait une bague, un diamant d’environ 5 carats.
- Épouse moi
Il sortit la bague de son écrin et voulu prendre la main de Bridget mais celle-ci la retira
- Reprend cette robe Oscar et reprend aussi cette bague, je n’en veux pas. Je ne peux pas t’épouser
- Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?
- Ozi, je ne suis pas amoureuse de toi
- Tu l’étais bien avant que Deacon ne revienne s’installer à Los Angeles et avant que Macy ne meure
Bridget secoua sa tête d’un signe négatif
- Bridget, imagine ce que donnerait notre union : Forrester- Marone. Grâce à notre union, nos familles pourront conquérir le monde. Les models que fabrique ton père seront connu bien au delà de nos frontières fédérale, bien au delà de l’Europe également. Pense à l’avenir, à tout ce que je pourrais t’offrir. Tu n’auras même plus besoin de travailler et nos enfants iront dans les meilleures écoles du monde. Bridget, ma chérie, je suis fou de toi, j’ai envie de toi, toi aussi ta envie de moi, dit t’il en l’attirant sauvagement vers lui pour l’embrasser
- Ne me touche pas où je hurle !
- Qui pourrait bien t’entendre, nous sommes seuls.
Il la saisit violemment mais Bridget réussi à se défaire et couru au premier. Elle s’enferma dans sa chambre mais Oscar la poursuivit et défonça la porte d’un coup d’épaule. Il l’étreignit de manière brutale. Bridget le bouscula, ouvrit le tiroir de la table à chevet et s’empara du revolver qui s’y trouvait.
- Si tu me touches encore je n’hésiterai pas à te tirer dessus
- Tu bluffes, jamais tu ne ferais de mal à une mouche. De plus je suis persuadé qu’il n’est pas chargé.
Il s’empara du revolver mais le coup de feu partit par erreur. Oscar s’écroula sur le sol.