Chapitre 39

- Bridget, oh mon Dieu, ma chérie
- Dégagez le passage, laissez la respirer dit Christian qui était dans le public. Bridget, Bridget m’entendez vous dit t’il en lui tapotant le visage
- Deacon, dit Bridget d’une voix très faible en revenant à elle
- Je suis là, ma chérie
- Que c’est t’il passé ?
- Vous vous êtes évanouie, dit Christian
- Évanouie ? Oh mon Dieu le bébé, dit t’elle en mettant la main sur son ventre
- Le bébé va bien rassurez vous
- Oscar, il était là, je l’ai vu, dit t’elle lorsque soudain les raisons de son évanouissement lui revirent en mémoire
- Calme toi, ma chérie, il ne faut pas t’agiter de la sorte
- Votre mari a raison, ce n’est pas bon pour vous ni pour votre bébé de vous agiter ainsi
Deacon l’aida à se relever
- Comment allez vous, Md Sharpe ? dit le Procureur
- Bien merci
- Vous sentez vous en état de continuer ?
- Que fait Oscar Marone en liberté ? Je le croyais en prison au Danemark
- Je viens tout juste d’être informé qu’il a été remit en liberté par les autorités danoises
- Après tout le mal qu’il a fait à mon épouse comment peut-il être libre ? Bon sang il a violé et maintenu captive durant plusieurs années ce n’est pas rien tout de même !
- Je ne suis pas au courant de tous les détails mais je peux vous assurer que toute la lumière sera faite à ce sujet. Je ferai le maximum afin qu’il soit traduit en justice par les autorités fédérales
- Pouvant nous remettre l’audience à demain ? Ma femme est totalement bouleversée
- Non, ça va aller, Mon amour, inutile de t’inquiéter
- Votre mari à raison, Md Sharpe, vous devriez rentrer chez vous vous reposez. Je vais demander au juge à ce qu’il nous accorde une suspension d’audience

- Votre Honneur, au vu de ce qui vient de ce passer, je vous prie de bien vouloir nous accorder une suspension d’audience
- Je m’y oppose votre Honneur, Md Sharpe, si tel est son nom va bien, chaque jour de retard retardera la libération de ma cliente
- Votre cliente n’est pas enceinte contrairement à Md Sharpe
- L’audience reprendra demain matin à 9 h 30

Appartement du Lair

- Ça va, ma chérie ?
- Je ne sais pas. Mon Dieu, Deacon, comment cet individu a t’il pu être libérer. Je croyais ne jamais le revoir de ma vie.
Elle se jeta dans les bras de Deacon en pleurant. Deacon lui caressa les cheveux et l’embrassa sur sa tête

Industries Marone

- Alors, là, Massimo, bravo, chapeau bas, très cher. Tu as vraiment réussi à un coup de génie. Comment as-tu fait pour faire libérer Oscar ?
- Ma chère Jacqueline, tu oublies que j’ai des relations dans le monde entier. J’avais un ami qui avait quelques petits services à me rendre
- Désormais il va pouvoir dire la vérité et tout le monde saura que cette fille n’est qu’une sale petite menteuse et Nick et Bridget vont enfin pouvoir se marier
- Je croyais que tu préférais que notre fils se marie avec Brooke
- C’est vrai, mais ils ont essayé et cela n’a pas fonctionné et puis Bridget ressemble beaucoup à sa mère de toute façon
- C’est exact. Je me souviens d’une époque où elle était totalement son opposé et c’était pour cela que j’aurais tant voulu qu’elle épouse Ridge. Mais cela ne c’est pas fait et puis elle a rencontré Oscar mais cela na pas non plus fonctionné avec lui et depuis son retour elle est amoureuse de notre fils et je crois bien que cette fois ci ça marchera
- C’est que j’espère en tout cas

Manoir des Forrester

- Papa, Brooke, étiez vous au courant de ce qui allez ce passer
- Non, Kristen, ni Brooke ni moi ne savions ce qui aller ce produire au Tribunal aujourd’hui
- Comment ce type as t’il fait pour sortir de prison
- Massimo a des relations de partout de le monde il a du se servir de l’une d’elle
- Au moins comme cela Oscar aura la possibilité de se défendre et tout le monde saura ce que raconte cette fille est un tissu de mensonge
- Bridget ne ment pas, Maman, c’est cette fille qui ment !
- Comment le sais tu ?
- Tu n’étais pas à Copenhague avec nous, tu n’as rien vu, tu n’as pas vu dans quel état elle était. Oscar l’avait presque complètement détruite
- Rick dit vrai, Eric, je n’avais jamais vu Bridget dans un tel état
- S’il te plait, CJ, n’appelle plus jamais cette fille « Bridget » devant moi parce que ce n’est pas BRIDGET !
- Je suis désolé, Brooke, mais il va falloir vous y faire
- C’est que nous verrons, CJ, c’est que nous verrons

Tribunal de Los Angeles, le lendemain

- Les deux parties sont t’elles prêtes ?
- L’accusation est prête, Votre Honneur
- La Défense est prête, Votre Honneur
- La Parole est la Défense, vous pouvez appeler votre témoin
- J’appelle à la barre, Md Bridget Sharpe

- Md Sharpe, je vous rappelle que vous êtes toujours sous sermon. Vous nous avez dit qu’a l’époque où vous étiez sortit avec Oscar Marone, vous et Mr Sharpe étiez divorcés
- Oui
- Quelles ont étés les raisons de votre divorce ?
- Objection, Votre Honneur, ceci n’à aucun lien avec l’affaire qui nous occupe
- Je vais y venir, Votre Honneur
- Vous pouvez continuer, objection rejetée
- Je repose ma question, quelles ont étés les raisons de votre divorce
Bridget regarda Deacon. Leurs grands yeux bleus exprimaient tout leur désarroi
- Dois je répondre à cette question ? demanda Bridget en se retournant vers le juge
- Oui
- J’avais découvert que mon mari avait eu une aventure, répondit Bridget la mort dans l’âme
- Une aventure, vous ne voulez pas plutôt dire une liaison
- Votre Honneur, très honnêtement je ne vois vraiment pas où la Défense veut nous emmener avec ces questions qui ne regarde que Mr et Md Sharpe
- J’en ai finit avec ce témoin, Votre Honneur, mais je me réserve le droit de le rappeler plus tard à la barre
- J’appelle à la barre Mr Oscar Marone
- Votre Honneur, ce témoin ne fait pas partit de liste des témoins cités à comparaître par la Défense, je m’oppose donc à son interrogatoire
- Votre Honneur ce témoin est capitale pour la suite de notre affaire et je n’ai su moi-même qu’hier qu’il était sur notre Territoire
- J’autorise l’interrogatoire
- Huissier veuillez faire prêter sermon à ce témoin
- Veuillez citer vos noms, prénoms et adresses, levez la main droite et dites je le jure
- Je le jure
- Quel est votre nom, Monsieur ?
- Oscar Marone, j’habite à la Résidence Marone à Beverly Hills
- Mr Marone, reconnaissez vous la prévenue ici présente ?
- Bien sur
- Vous semblez bien sur de vous
- Et comment que j’en suis sur, cette jeune femme et moi avons été fiancés
- Étiez dites vous ?
- Nous avons rompus il y a 3 ans
- Que c’est t’il passé ?
- Sa famille lui manquait atrocement et quand à moi j’avais trouvé ma place à Copenhague, je n’avais pas envie de quitter ce pays. Nous avons décidé d’un commun accord de nous séparer
- Pouvez vous nous dire son nom s’il vous plait
- Bridget Forrester
Bridget n’en pouvait plus. Revoir Oscar était déjà bien difficile mais l’entendre mentir à ce point était pire. Deacon qui avait obtenu l’autorisation de s’assoire auprès d’elle lui serra la main
- Connaissez vous cette jeune femme assise auprès du Procureur
- Je ne l’ai jamais vu de ma vie. Enfin elle ressemble à Bridget telle qu’elle était avant son accident mais je ne la connais pas
- Comment avez-vous connu Mlle Forrester ?
- Il y’a quelques années j’ai été victime d’un accident et j’ai été soigné à l’hôpital Universitaire où travaillait Bridget, je veux dire Mlle Forrester
- Vous êtes sortit ensemble au bout de combien de temps ?
- Je m’en souviens plus
- Étiez vous amoureux ?
- Nous étions fous amoureux l’un de l’autre
- Tu mens ! Hurla Bridget qui n’en pouvait plus
- Silence, silence dans la salle. Maître Chase faites rassoire votre cliente voulez vous
- Md Sharpe, je vous en prie calmez vous
- Calme toi, mon amour
- Il ment, il ment, je n’ai jamais été amoureuse de lui, jamais !
- Je le sais, ma chérie
- Votre Honneur, je demande une suspension d’audience pour quelques minutes
- Cela ne sera pas nécessaire, votre Honneur, j’en ai finis avec ce témoin, la parole est à vous, Maître
- Mr Marone, ou résidez vous à Copenhague ces sept derniers mois
- Chez moi pourquoi cette question ?
- Chez vous ? Mr Marone je vous rappelle que vous êtes sous sermon
- Je n’ai pas oublié
- Donc vous affirmez avoir été chez vous ces sept derniers mois
- Oui
- Est-ce chez vous c’est la prison d’État de Copenhague
- Comment ?
- Mr Marone, j’ai ici un rapport des autorités danoises certifiant que vous étiez retenu prisonnier dans la prison d’État ces 7 derniers mois pour séquestration, viol et complicité d’usurpation d’identité