chapitre 49

L’Insomnia

Bridget garait sa voiture devant l’Insomnia quand sa voiture fut heurtée par une autre. Bridget sortit pour contempler l’ampleur des dégâts quand l’autre conducteur descendit à son tour de voiture
- Oh pardon, je suis absolument désolé, je n’ai pas remarqué qu’une autre voiture se garer
Bridget regardait sa voiture et par conséquent tourner le dos à son interlocuteur
- Ce n’est rien, il ne s’agit que d’une égratignure, dit t’elle tout en se retournant
- Bridget ? C’est vous ?
- Dante ? C’était vous le chauffard ?
- Je suis vraiment désolé, je ne sais vraiment pas où me mettre
- Ce n’est rien, quelques coups de peintures et on y verra que du feu
- Pour me faire pardonner je vous offre un café
- Dante, je vous ai dit que ce n’était rien. Vous n’avez pas à m’offrir quoique ce soit
- Très bien. Alors disant que je vous offre un café afin de mieux faire connaissance
Bridget fut surprise
- Pourquoi voulez vous mieux me connaître ?
- Cela me semble normal non ? Après tout vous êtes ma belle soeur
- Ex belle sœur, si je m’abuse Felicia et vous êtes divorcé non ?
- En effet mais cela ne change en rien mon envie de vous connaître. Après tout j’étais tombé amoureux de votre doublure
- Ce n’était pas ma doublure comme vous dites. C’était une usurpatrice qui a volé mon identité et ma vie
- Ok, je suis désolé, le terme était mal choisi je vous l’accorde. Dans ce cas, Bridget Forrester, me ferez vous le plaisir de venir boire un café avec moi
- C’est Bridget Sharpe ! répliqua Bridget furieuse
- Toutes mes excuses, j’avais oublié
- C’est bon, n’en parlant plus
- Alors vous acceptez ma tasse de café ?
Bridget regarda sa montre
- Soit, va pour un café
Ils rentrèrent ensemble à l’Insomnia
- Bridget, fit CJ en la serrant dans ses bras, cela faisait longtemps. Mais dis donc ces que cela commence à se voir, dit t’il en la regardant
- Commence, fit t’elle en souriant, je te rappelle que je suis quasiment à terme
- Non, déjà ? Je suis rentré à temps alors pour être présent pour la naissance. Est-ce tu sais ce que c’est ?
- Non, Deacon et moi préférons la surprise
- Sympa. Deacon te rejoint ?
- J’aurais aimé mais il a trop de travail en retard
- Bridget est avec moi et nous aimerions une table et du café s’il vous plait
CJ regarda Bridget d’un air surpris
- Plutôt un decca pour moi avec du lait s’il te plait

Maison de Brooke

Eric venait d’arriver chez Brooke

- Est-ce Jackie ta raconter ce qui est prévu ?
- Vous êtes sur que cela va marcher
- Notre plan est infaillible, tu verra il va fonctionner
- J’espère, Eric, je l’espère de tout coeur
- Bien si vous voulez bien m’excusez je dois aller voir une certaine personne
- Bonne chance, Jackie
- Je n’ai pas besoin, croyez moi, Deacon va me manger dans la main. Je risque de passer une nuit blanche alors je vous dis à demain

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Deacon était entrain de dessiner lorsque la fatigue se fit sentir. Il posa son crayon et s’étira sur le fauteuil. Le portrait de Bridget était posé en évidence sur son bureau. Il prit le cadre dans ses mains et regarda la photo : il sourit. Soudain son esprit divagua et il revit en flash back leur mariage, leur nuit de noce jusqu'à la soirée et la nuit d’hier lorsque ils étaient dans les bras l’un de l’autre entrain de faire l’amour
- Alors comme cela on rêve au lieu de travailler
- Rick, je ne t’ai pas entendu entrer
- Ta secrétaire n’était pas à son poste, je me suis permis d’entrer
- Tu as bien fait
- Moi qui avais peur de te déranger en plein travail, je vois que tu trouves encore le temps de rêver
Deacon se mit à rire. Rick regarda la photo
- Bridget est très belle sur cette photo. Ce cadre la met bien en valeur
- Désolé de te contredire mais ce n’est pas le cadre qui met Bridget en valeur mais le contraire
Rick éclata de rire
- Bien dit donc tu es bel et bien amoureux pour trouver mon empoisonneuse de petite sœur aussi séduisante. Cela ce voit que tu ne la pas connu avec ses bagues sur les dents
- Si tu me disais plutôt ce qui t’amène chez la concurrence. J’imagine que tu n’es pas simplement venu pour me parler des bagues de Bridget
- J’ai appris pour Hope. Kristen ma tout raconter. Je sais qu’elle n’est pas ta fille. J’en suis désolé
- Moi pas. Bien sur rien ni personne ne pourra effacer le mal que j’ai fait à Bridget en couchant avec Brooke mais au moins il n’y aura pas eu d’enfant. C’est un moindre mal. Ainsi Hope sera la petite sœur de Bridget et pas sa belle-fille

L’Insomnia

- Merci d’avoir accepté mon invitation. Cela nous donnera ainsi l’occasion de mieux nous connaître. Felicia ma beaucoup parlé de vous lorsque nous étions mariés : elle disait de vous que vous étiez un ange
- Ravie de l’entendre même si je suis un peu surprise d’entendre ce genre de propos venant de Felicia même indirectement
- Je n’en suis pas surpris étant donné que c’est le sentiment que j’ai éprouvé lorsque nous nous sommes connu en Italie
- Dante, je ne suis jamais allée en Italie
- Pas physiquement peut être mais votre âme était la bas et j’en suis tombé amoureux des le premier jour
- Dante, la femme dont vous êtes tombé amoureux n’existe pas. C’est une usurpatrice.
- Vous trompez car ce n’est pas d’elle dont je suis tombé amoureux mais de vous. De vous Bridget. Certes elle n’avait pas votre physique mais vous êtes encore plus belle, mais soyez en certaine que c’est vous que j’aime
- Dante, vous me faites peur arrêtez de parler ainsi
- Ne craignez rien, vous n’avez pas à avoir peur de moi, je ne vous ferai aucun mal contrairement à Deacon
- Nous y voilà encore la même histoire !
- Bridget, écoutez moi
- Non, c’est vous qui allait m’écouter et une bonne fois pour toute. Ce qui c’est passé autrefois entre mon mari et ma mère est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui nous sommes de nouveau ensemble et c’est pour la vie !
- Tôt ou tard il vous trompera à nouveau et vous en souffrirez
- Ça suffit, Dante, je ne vous permets pas de parler ainsi. J’aime mon mari et j’ai confiance en lui

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Brooke entra dans le bureau de Deacon
- Brooke ! Que fais tu ici ?
- Ta secrétaire n’était pas là alors je suis rentrée
- Qu’est qui t’amène ?
- Tu me manques, Deacon, tu me manques un point que tu n’imagines même pas. Te souviens comme c’était torride entre nous
Sans lui laisser le temps de temps de répondre Brooke retira ce qu’elle portait et se retrouva en nuisette et Porte-jarretelles rouge et se jeta sur lui et l’embrassa avidement sur les lèvres avant même qu’il n’eu le temps de réagir. Lorsque il retrouva ses esprits, il la repoussa brutalement et s’essuya les lèvres
- Qu’est qui te prends t’es devenue folle ou quoi
- Folle de toi, oui
- Brooke, je suis marié et à ta propre fille de surcroît !
- A une gamine !
- Comment peut tu parler ainsi de ta fille ? Bridget n’a rien d’une gamine, c’est une femme merveilleuse et de plus je l’aime à la folie
- Tu te souviens lorsque nous étions ensemble, c’était passionné, plein de surprise nos ébats plein de sensualité. Nous ne faisions jamais deux fois la même chose
- Mais ce n’était que du sexe et rien que du sexe ! Nos sentiments n’entrez pas en ligne de compte. Tu as toujours su que la seule qui comptait vraiment à mes yeux c’était Bridget. Aujourd’hui je l’ai enfin retrouvé et nous allons avoir un bébé. Je suis le plus heureux des hommes
- J’ai envie de toi, toi aussi ta envie de moi, répliqua t’elle en saisissant les mains de Deacon
- Fiche le camp d’ici, dit il en retirant sèchement ses mains, si tu ne veux pas que je te fasse jeter dehors
- Deacon, dit t’elle d’un ton mielleux
- J’ai dis : DEHORS ! Fiche moi le camp et surtout ne remet jamais les pieds ici !
Deacon cria tellement fort que Tony l’entendit. Il entra dans le bureau de Deacon et vit Brooke à demi nue. Il regarda Deacon d’un air surpris
- Y’a un problème ?
- Fait là sortir d’ici avant que je n’appelle la sécurité
Tony l’attrapa mais elle se défit et se jeta de nouveau au cou de Deacon
- Ne résiste pas Deacon, je sais bien que tu as envie de moi toi aussi, mais tu n’oses pas. C’est pour cela que tu ne veux même pas me regarder. J’ai mis ce tout nouveau déshabillé de la Chambre de Brooke exprès pour toi. Regarde moi Deacon et dis moi que tu as envie que l’on fasse l’amour
Deacon la regarda d’un regard dédaigneux
- Tu me dégoûtes ! La tenue que tu portes est parfaite pour une prostituée. A présent fiche le camps et ne revient plus jamais !

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- Deacon, ne me repousse pas, j’ai envie de toi, j’ai tellement envie de toi. Je ferai tout ce que tu me demanderas. Je suis prête à tout. Bridget ne pourra jamais t’apporter tout ce dont tu as besoin
- J’ai dit DEHORS ! Et je t’interdis à l’avenir de remettre les pieds ici. J’aime Bridget plus que tout au monde et je n’ai pas l’intention de la perdre à nouveau encore moins pour une traînée dans ton genre
C’est à ce moment là que Bridget entra dans le bureau. Elle regarda son mari puis celle qui n’avait de mère que le nom. Brooke la regarda d’un regard remplit de haine
- Tu as gagnée, tu es contente ? Il est tout à toi. Tu ma tout prix, Bridget. L’homme que j’aimais, mon âme sœur, celui qui aurait du être le père de ma petite Hope et tu ma aussi pris ma fille : « Ma Bridget » ma fille, mon double. A cause de toi je l’ai perdu et jamais je ne la reverrai !
Deacon la regarda avec des yeux remplit de colère. D’un geste remplit de tendresse il l’enlaça Bridget
- Tu as volé ma vie !
- J’ai volé ta vie ? C’est la meilleure ! Tu n’as jamais été une mère ni pour Rick, et encore moins pour moi. Tu ma exposé au scandale, toujours entrain de passer d’un homme à un autre homme : tantôt Papa, tantôt Ridge au point où j’ai même cru durant des années que Ridge était mon père
- Ce n’est pas de ma faute si Sheila a modifié les tests de paternité
- Et c’est aussi Sheila qui a couché avec deux hommes en même temps ? Puis ce fut au tour de Thorne et pour finir de mon mari ! Deacon n’était pas un homme assez bien pour moi mais tu n’as pas fait tant de cas pour coucher avec lui. Tu as tout fait pour nous séparer et tu as presque réussi, mais tu as sous estimer notre amour bien qu’au fond tu te fiche pas mal de Deacon car tu es incapable d’aimer qui que soit en dehors de toi
- C’est faux ! J’aimais ma fille, ma fille Bridget
- Alors c’est ça, tu m’en veux d’être revenue. Tu aurais sans doute préféré que je meurs entre les mains d’Oscar
- Oscar n’était pas un mauvais un garçon. Si tu avais été plus gentille avec lui il n’aurait jamais fait cela. Tu aurais une vie très heureuse avec ce garçon et moi j’aurais ma fille et Deacon et moi aurions élevé notre fille
- Hope n’est pas ma fille, Brooke ! Et de plus jamais je ne l’aurais élevé avec toi parce que je ne t’aime pas
- Il fut un temps ou les choses étaient différentes, tu t’en souviens. Jamais Bridget ne te donnera le plaisir que je t’ai donné au lit. Deacon était au septième ciel avec moi. Tu es bien incapable de lui procurer tout le plaisir que je lui ai donné
- Mais en attendant c’est vers moi qui il est revenu, c’est moi qui il a redemandé en mariage et c’est encore moins qui porte son enfant
- Comment ose tu me parler de cette façon
- Qu’est que tu veux au juste
Brooke retira sa robe et se retrouva en nuisette et s’approcha de Deacon
- Fait moi l’amour, maintenant, montre lui que c’est moi que tu veux
- Tu me dégoûtes ! Fout moi le camps d’ici, dit en la repoussa violemment
Brooke en perdit l’équilibre. Elle regarda Deacon et Bridget et s’en alla
Bridget avait les larmes aux yeux. Deacon la serra dans ses bras
- Ça va chérie ?
- Je ne sais pas
- Deacon, serre moi dans tes bras
- Vient ma chérie

Créations Forrester

Brooke arriva dans le bureau d’Eric la mine complètement défaite
- Brooke ? Oh mon Dieu que faites vous ici au beau milieu de l’après midi
- Je, vous croyez avec Deacon
- Rien n’a fonctionné comme nous l’avions prévu
- Comment fit Jackie interloquée
- Il ma repoussé, j’ai pourtant tout essayé, mais rien n’y a fait il est resté de marbre.
- Vous auriez du me laissé faire
- Jackie a raison, Brooke
- Il n’est peut être pas trop tard. Je peux encore réparer les dégâts
- Non, Jackie, il est trop tard. Deacon a très clairement exprimé ses sentiments à mon égard. Il ne veut plus me voir : c’est terminé. Il a même osé me traiter de traînée. J’ai vraiment tout perdu. L’homme que désirais le plus au monde et ma fille. Ma réplique, mon double, mon clone. Elle est dans une prison fédérale à des milliers de milles d’ici et jamais je ne la reverrai
- De quel droit as t’il oser te traiter de la sorte : il va me le payer !

Le Lair

Deacon et Bridget étaient sur le canapé, le Petit Eric regardait la télévision dans sa chambre
Bridget avait le regard comme perdu dans le vague. Deacon lui attrapa la main
- Ça va, ma chérie ?
Bridget se retourna vers lui, les yeux rempli de larmes. Deacon l’attira vers lui et l’embrassa sur son front
- Ne pleure pas, mon amour, elle n’en vaut pas la peine
- J’ai peur, Deacon, j’ai peur de devenir comme elle plus tard. Si j’étais une mauvaise mère
- Non, ma chérie, ne dit pas une chose pareille : tu n’es pas et tu ne sera jamais comme Brooke
- Comment peut le savoir ?
- Parce que je te connais, tu es une excellente mère pour notre fils. Eric t’adore et je sais très bien que tu sauras une toute aussi merveilleuse maman pour notre petit bébé. Vient là, mon amour, vient dans mes bras
Deacon l’attira vers lui et l’embrassa sur le coté gauche de son front
- Je t’aime
- Je t’aime moi aussi, répondit elle en souriant
- Ça va mieux ?
- Oui. Grâce à toi
Il l’embrassa sur ses lèvres. Alors qu’ils s’apprêtaient à faire l’amour, on frappa violemment à la porte. Bridget prit peur, elle sursauta. On tambourina encore plus fort. Le petit Eric sortit de sa chambre
- Maman, Papa, que ce passe t’il ?
- Rien chéri, ne t’inquiète pas, vient avec Maman
Deacon alla ouvrir. Eric rentra comme un furibond
- Eric ? Qu’est qui vous de frapper ainsi à ma porte et de faire peur à ma femme et mon fils
- Bridget n’est plus votre femme pour bien longtemps. Fait tes bagages, je te ramène à la maison
- Non, Maman, tu ne vas t’en aller, tu avais promis qu’on formerait une famille avec Papa
- Tu vas venir avec nous, tu vivras dans la grande maison avec Stephanie et moi
- Non, je ne veux pas venir avec vous
- Eric, chéri, ne t’inquiète pas mon ange je ne vais aller nulle part. Tu veux bien aller jouer dans ta chambre
- Tu ne va pas t’en aller dis ?
- Bien sur que non, mon ange
- Eric, fait ce que ta mère ta demander tu veux bien ?
- Chéri va jouer dans ta chambre, aussitôt que nous aurons finit de discuter avec ton grand père, Papa et moi nous viendrons te voir je te le promet
Aussitôt que l’enfant eu le dos tourné, Bridget se retourna vers son père, les yeux remplis de colère
- Tu as entendu ce que je t’ai dit, fait tes bagages, je te ramène à la maison
- Je n’irai nulle part ! C’est ici chez moi avec mon mari, notre fils et notre futur enfant
- Dante est prêt à élever ton enfant comme si c’était le sien, il portera son nom
- Je ne suis pas amoureuse de Dante et mon enfant a déjà un père il n’a pas besoin d’un autre
- Tu es amoureuse d’un homme qui traite ta mère de traînée, cela ne te fait rien
- J’ignore ce que Brooke vous a raconté au juste mais si je l’ai traiter de la sorte c’est parce que elle s’est jetée sur moi comme un animal en chaleur afin que je couche avec elle. Je l’ai repoussé, violemment mais cela ne lui a pas suffit elle a recommencer en présence de Bridget. C’est vrai oui je l’ai traité de traînée car seule une traînée pourrait agir comme elle la fait
- Vous mentez, Brooke ne fera jamais de mal à sa fille. Elle l’aime. Bridget fait tes bagages
- Tu es sourd ou quoi, je t’ai dit non ! C’est ici ma maison ! Deacon te dit la vérité : Maman, si toutefois je peux encore l’appeler ainsi, s’est jeté sur lui comme une sangsue. Elle ne me pardonne pas d’être revenue et d’avoir envoyer cette usurpatrice derrière les barreaux. Elle me déteste parce que je ne lui ressemble pas mais tu sais quoi, cela m’est égal. Oui je ne le lui ressemble pas et j’en suis fière car moi au moins, je ne ferai pas à mes enfants tout le mal qu’elle ma fait : ils n’auront pas à vivre en ayant peur du scandale, voir leur mère déambulait sur une scène à moitié nue et passer sa vie d’un homme à un autre homme sans jamais savoir qui est le véritable père de son enfant
Soudain, Bridget fut saisie de contraction, elle porta sa main sur son ventre en faisant une grimace
- Bridget, mon amour est ce ça va ?
- Deacon, chéri, c’est le moment, je suis entrain de perdre les eaux. Emmène moi à l’hôpital