Bridget Sharpe Ange gardien de Bridget et Deacon
Nombre de messages : 2746 Age : 54 Localisation : Quelque part chez Bridget & Deacon Vos perso preferés dans Top Model : Bridget, Deacon, Sheila, Becky, Morgan, Ambre, Taylor avant sa mort, Stephanie vos couples preferés dans Top Model : Bridget & Deacon Date d'inscription : 25/09/2007
Feuille de couple Your preferred couple: Bridget et Deacon Quel personage aimeriez vous jouer: Bridget of course
| Sujet: La star ac ce soir Ven 28 Déc - 23:04 | |
| Comme convenu, Mary, je regarde. C'est emouvant de voir toute la famille encore en grand deuil et de le revoir, lui. Par contre la chanson d'entree, quelle horeur | |
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| Sujet: Re: La star ac ce soir Sam 29 Déc - 0:45 | |
| Emanuel Noir et Mathieu ont bien interprete "A corps perdu" enfin Mathieu chante juste mais bon sans plus quoi. | |
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| Sujet: Dixième prime : hommage à Grégory Lemarchal Sam 29 Déc - 12:29 | |
| Ce soir, les élèves de la Star Academy rendent hommage à Grégory Lemarchal, le gagnant de la Starac 4, qui a succombé le 30 avril dernier des suites de la mucoviscidose. Cette émission spéciale est naturellement l'occasion de rappeler le parcours exemplaire de Grégory, parvenu à embrasser une carrière artistique malgré une maladie fortement invalidante, notamment en raison de l'insuffisance respiratoire qu'elle provoque. L'émission vise également à attirer l'attention du public sur la lutte contre la mucoviscidose et à encourager les dons : dons d'argent pour financer la recherche et les soins mais aussi dons d'organes, les greffes pulmonaires et cardiaques permettant de prolonger la vie des malades. Sur le plan financier, l'objectif est atteint puisque le prime a permis de collecter plus de cinq millions d'euros. Selon Nikos, donner est "un devoir éthique et moral". Donc, vous qui avez regardé la Starac mais pas appelé le 32 80 pour verser votre obole, vous êtes vraiment la lie de l'humanité et il existe une place en enfer avec votre nom écrit dessus. Pour fêter Grégory et soutenir son combat et celui de sa famille, Nikos a réuni des artistes plus ou moins proches du jeune chanteur. Certains ont composé pour lui, tels Patrick Fiori et Davide Esposito. D'autres l'ont accompagné comme Hélène Segara, Julie Zenatti ou Nolwenn Leroy. Emmanuel Moire, le héros de la comédie musicale Le Roi Soleil, l'a simplement croisé sur des plateaux de télévision. Quant à Gérard Lenorman, l'immortel auteur de "La ballade des gens heureux", dont on se demande un peu ce qu'il fait là, on apprend à la fin, de la bouche de la mère de Grégory, qu'il participe depuis vingt ans la lutte contre la mucoviscidose.
Trois heures durant, tout ce petit monde va interpréter, aux côtés des élèves, les chansons qui ont marqué la trop brève carrière de Grégory. Trois heures, c'est bien long pour un prime de la Starac, quel qu'il soit. Cela paraît encore bien plus long quand on se limite au répertoire d'un seul artiste. Et même si les reprises apportent un peu de variété, les titres créés pour Grégory ont une fâcheuse tendance à se ressembler et à se complaire dans une sorte d'emphase ou de mièvrerie qui, à mon avis, ne rendent pas justice à son talent.
Trois heures, c'est aussi très long quand Nikos est complètement hors de contrôle. Comme on pouvait s'y attendre, le plateau croule littéralement sous l'émotion. Une certaine sobriété, comme celle qui avait marqué l'hommage du 4 mai, aurait donc été la bienvenue. Au lieu de cela, Nikos apparaît constamment partagé entre ses habitudes de Monsieur Loyal survolté et un pathos bien lourd censé faire pleurer dans les chaumières. Par exemple, était-il bien nécessaire d'inviter le père de Grégory à venir pousser la chansonnette sur scène ou bien de poser à sa compagne des questions franchement indiscrètes ?
Toutefois, malgré les excès de Nikos et les lourds artifices lacrymaux de la production, l'émotion est bien réelle, aussi bien parmi les élèves que parmi les artistes présents, sans même parler de la famille de Grégory (que quelqu'un a eu la curieuse idée de faire entrer avec en fond sonore "Can't Get Enough Of Your Love" de Barry White). On repère néanmoins quelques larmes de crocodile dans l'assistance. Ainsi, je crois bien me rappeler qu'à l'époque de la Starac 4, Raphaëlle Ricci, qui ne participait pas à l'émission cette année-là, déversait sa bile sur Internet, notamment à l'encontre de Grégory, dont elle attribuait la victoire à la pitié du public. L'amertume aveuglait sans doute la malheureuse parce qu'il faut bien reconnaître que le triomphe final de Grégory était prévisible dès le premier prime, vu que l'écart le séparant des autres candidats était à peu près aussi large que le grand canyon. Mais la sorcière blonde a apparemment changé d'avis depuis, après s'être plongée dans le regard du jeune homme. Le regard, c'est très important pour Raphie : la direction astucieuse du "point de regard" constitue d'ailleurs 90 % de son enseignement en expression scénique (le reste, c'est le contrôle des mains).
Mais revenons au spectacle de ce soir. Les disciples de Lorie, adeptes de la positive attitude, peuvent sauter cinq paragraphes pour se concentrer uniquement sur les bons moments.
Comme le dit Nikos, Grégory "laisse un grand vide qu'on comble comme on peut avec de la musique". Comme on peut, c'est le mot. Matthieu Gonet, le directeur artistique, est en effet confronté à un double challenge. Comment faire chanter aux élèves les titres de Grégory, alors que la voix de ce dernier couvrait quatre octaves et pouvait donc atteindre des notes très aiguës ? De plus, comme chacun de ces titres doit impérativement être interprété par au moins deux personnes (et parfois beaucoup plus), comment choisir une tonalité qui conviennent à tous les interprètes ? L'exercice ressemble un peu à la quadrature du cercle et les résultats ne sont pas toujours concluants.
Ainsi, quand Pierre interpète "Même si" avec Nolwenn Leroy, il est évident que la tonalité est trop haute pour lui. Sans être faux, il court sans cesse après les notes sans jamais vraiment les rattraper. Tout ceci n'est pas très grave puisqu'il ne respecte pas tout à fait la mélodie non plus. Par ailleurs, son oeil fixe montre clairement que, sans le prompteur, le texte lui ferait également défaut.
Pour Mathieu et Claire-Marie, sur "Là-bas" de Jean-Jacques Goldman, le problème est inverse. La tonalité retenue est basse, ce qui oblige Mathieu à descendre très bas dans les graves. Quant à Claire-Marie, elle ne fait rien ou presque. Probablement stressée par son nouveau look (poufisation Starac typique), elle en a oublié de chanter. Le son est abominable. À un moment, on entend même des parasites. Malheureusement, ça ne dure pas suffisamment longtemps pour couvrir toutes les fausses notes.
La soirée sera émaillée de problèmes techniques du même genre. En effet, si les élèves sont pleins de bonne volonté et ont travaillé dur pour rendre dignement hommage à Grégory, ce n'est pas le cas des techniciens du plateau qui, eux, ont apparemment choisi de faire le pont entre Noël et le jour de l'an. On s'en aperçoit d'ailleurs dès le début quand Alexia et Patrick Fiori s'attaquent à "L'envie" de Johnny Hallyday. Le titre brillant naturellement par sa grande légèreté, Matthieu Gonet et l'équipe technique ont combiné leurs efforts pour le compléter, d'une part, d'une orchestration bien poussive et, d'autre part, d'un son à vomir qui couvre presque les voix des interprètes. Heureusement, ceux-ci compensent visuellement à la fin en tapant dans leurs mains et en hochant frénétiquement la tête. On se croirait à un concert de Metallica.
Bien évidemment, un prime ne serait pas complet sans un joli tableau de Kamel Ouali, le plus grand chorégraphe de France. Celui-ci a choisi "Je ne suis pas un héros" de Daniel Balavoine pour donner libre cours à sa folie créatrice. Ce sont Quentin et Jérémy, les deux frères ennemis du château, qui s'y collent. Ceux-ci émergent d'une fusée vêtus d'uniformes militaires auxquels on a cru bon d'ajouter des lunettes de pilote pour Jérémy et une médaille sur la poitrine pour Quentin. Tout en chantant comme ils peuvent, ils entament une chorégraphie martiale en compagnie de soldats coiffés de crêtes roses et affublés de bas résille, avant de se faire brièvement propulser dans les airs par leurs troupes. Pendant ce temps, imperturbables, des insectes géants s'agitent autour d'eux. Jérémy semble plus à l'aise que Quentin dans ce savant désordre, sans doute parce que ce dernier veille davantage à respecter la chorégraphie de Maître Ouali. Toujours sobre, le petit hamster conclut sa prestation par son habituelle glissade "rock" sur les genoux avant de réintégrer la fusée. Patrick Fiori est hilare sur son banc. Il a raison : mieux vaut en rire qu'en pleurer. Kamel frappera encore un peu plus tard avec des danseurs en costumes de bain couverts de mousse pour accompagner le joli duo de Mathieu et Emmanuel Moire sur "À corps perdu" mais, après la chorégraphie "Les bidasses de l'espace à la Gay Pride", on les remarque à peine.
Malgré les incidents techniques et les facéties kameliennes, il y aussi de bons moments ce soir, notamment l'interprétation de "Tous les cris, les SOS" - un autre titre de Daniel Balavoine - par Mathieu, Pierre et Hélène Ségara. Pourtant, on aurait pu s'attendre au pire vu la difficulté de la chanson et leur prestation aurait pu souffrir de la comparaison avec celle, impressionnante, de Grégory. Au lieu de s'engager dans une compétition vocale qu'il était sûr de perdre, le trio a fait le choix de la simplicité et de la douceur. Bon choix.
On regarde également avec plaisir les élèves reprendre "Laissez-moi danser" de Dalida, l'hymne de la Starac 4, en dansant de façon brouillonne mais sympathique la chorégraphie d'origine (du moins la partie que Kamel n'a pas oubliée...). Le reportage qui suit est aussi fort sympathique : il montre Grégory Lemarchal tel qu'il était durant son séjour au château, rieur et farceur, plutôt que figé dans le rôle du martyr.
Puisqu'on parle de la Starac 4, quelques membres de la promotion (Harlem, Hoda, Karima et Radia) sont présents aujourd'hui. Ils sont venus interpréter une chanson hommage à Grégory : "Les fleurs de l'éternité". On se demande vaguement pourquoi les autres lauréats de 2004 n'ont pas été conviés mais pas trop longtemps : fallait-il vraiment sortir Enrique, Francesca ou Sandy de leurs sarcophages ? Personnellement, le rappel d'anciens élèves m'évoquent toujours un peu le clip de "Thriller", quand les morts-vivants sortent de terre, comme un triste rappel que, sauf pour les gagnants (et encore), la Starac ne mène pas à grand chose. L'exception qui confirme la règle est, bien sûr, Olivia Ruiz mais on ne l'a jamais revue sur le plateau de Nikos.
Les autres numéros de la soirée ne m'ont pas laissé de souvenirs impérissables sans toutefois me crever les yeux ou les tympans. Difficile, en revanche, d'oublier la robe d'Hélène Segara, dont on se demande comment le décolleté a résisté à la pesanteur. On a bien failli assister à un incident vestimentaire façon Sophie Marceau au festival de Cannes 2005.
Gérard Lenorman conclut avec "La force d'aimer", une chanson au message et aux allitérations biens lourdes mais qu'on lui pardonne volontiers parce qu'il est animé des meilleures intentions. Et aussi parce que son petit exposé préliminaire fut interrompu par une coupure de l'image et une mire du plus bel effet. Il a peut-être fait une révélation détonnante à cet instant - du genre la dernière magouille de Pascal Nègre ou bien les vraies raisons du départ de Maureen - mais ça m'étonnerait beaucoup. Quentin, submergé par l'émotion, accompagne Gérard de son mieux, des sanglots dans la voix.
La maman de Grégory achève le spectacle de façon touchante en rendant hommage à l'engagement discret de Gérard Lenorman dans le combat contre la mucoviscidose et en expliquant simplement les réalités de la maladie. Elle a même quelques bonnes paroles pour TF1, Endemol et Universal : "Vous êtes vraiment des gens bien". Qui en a jamais douté ?
Et les nominés dans tout ça ? Il n'y en avait pas bien sûr, ni d'ailleurs de notes du jury. On allait quand même pas polluer ce poignant hommage avec des calculs sordides. La compétition reprendra ses droits dès la semaine prochaine.
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