Chapitre 42

Morgue

Deacon et Bridget arrivèrent à la morgue de l’hôpital. Taylor, ne voulant les laisser traverser seul une telle épreuve les accompagna

« Mr et Md Sharpe, je vous attendais. Pouvons nous y aller ? »
« Deacon, Bridget, prenez votre temps, si vous n’êtes pas prêt… »
« Merci, Taylor, mais cela ira, mieux vaut en finir au plus vite. Si c’est bien Eric eh bien… et si ce n’est pas lui, plus tôt nous l’aurons constaté plus tôt nous reprendrons les recherches »
« Voulez vous que je rentre avec vous ? »
« Merci, mais non, c’est une chose que nous devons faire seuls sa mère et moi »
« Très bien, j’attendrai ici dans ce cas. N’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de moi »
« Merci, Taylor, merci pour tout ce que vous faites, tout ce que vous avez toujours fait pour Bridget et moi. Ça va aller, mon amour, pouvons nous y aller ? »
Bridget acquiesça d’un hochement de tête. Deacon la pris par la main et ensemble entrèrent dans la chambre froide.
« Voici Deacon et Bridget Sharpe : ils sont là pour le petit garçon »
« Il y a quelques heures on a nous ramené le corps d’un petit garçon brun, d’environ 5 ans. Il portait un jeans et un sweet shirt à manche longue »
« Mon Dieu, non » dit Bridget la gorge nouée
« Prenez tout le temps dont vous aurez besoin. Ce genre de chose n’est jamais facile »
« Bridget, chérie »
« Ça va aller, ne t’inquiète pas pour moi »
« Très bien, Docteur, vous pouvez y aller »
« Entendu »
Le médecin tira alors un tiroir où gisait un petit corps
« Non, c’est trop dur » dit Bridget en détournant sa vue du petit corps et se blottir contre l’épaule de Deacon
Les larmes aux yeux, d’un geste tendre Deacon caressa les cheveux de Bridget
« Pouvons nous continuer ? » demanda le médecin légiste
« Oui, s’il vous plait. Plus vite nous serons fixé mieux cela sera, ainsi nous pourrons reprendre les recherches si ce n’est pas notre fils »
Le médecin découvrit alors le visage
Moment de silence
« Non, non, ce n’est pas notre fils »
« Vous en êtes sur ? »
« Sur et certain »
Ils sortirent de la chambre froide et rejoignirent Taylor dans le couloir« Ce n’était pas lui » dis Deacon
« Merci, Mon Dieu, au moins pour cela » répondit Taylor
« Est-ce ça va Bridget ? » demanda t’elle
« J’en sais rien. Ok ce n’était pas Eric, mais il n’empêche que ce fut très dur de voir cet enfant allongé là »
« Je comprend, chérie, ta réaction est normale. Et vous, Deacon comment allez vous ? »
« J’en sais rien, Taylor. Ce fut très dur de voir un enfant mort, même si Dieu Merci ce n’était pas notre fils, je me mets à la place des parents »
« Pouvons nous sortir d’ici, à présent, dit Bridget, cet endroit me donne la chaire de poule»
Deacon la serra contre lui
« Allons y », dit Taylor

Quelques jours plus tard : manoir des Forrester

« J’en peux plus à rester ici à ne rien faire, il faut que je fasse quelque chose. Je vais sortir et partir à la recherche de mon fils »
« Allons, Deacon, soyez raisonnable : que pourriez vous faire de plus que ne fait déjà la police »
« Eric, cela fait déjà trois jour que mon enfant a disparu et personne jusqu'à maintenant n’as retrouve la plus petite trace de son passage quelque part. De plus il a plu hier et donc les chiens ont forcement perdu toute trace si toutefois il y’en avait. Je pourrai allé dans des quartiers ou la police ne va pas »
« Vous croyez vraiment que le petit a pu s’aventurer aussi loin ? »
« Je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est que je dois retrouver mon fils. N’en feriez vous pas autant si il s’agissait de l’un de vos enfants ? »
« Je vous comprend »
« Je t’accompagne »
« Chérie, non, il vaut mieux que tu reste ici avec ta famille. Je t’appellerai si j’ai du nouveau »
« Non, Deacon, non pas question, Eric est mon enfant autant que le tien : je ne resterai pas là à me tourner les pouces alors qu’il est quelque part dans la nature. On a perdu assez de temps comme cela »
« Bridget, mon amour, je vais partir dans des endroits dont tu ne soupçonne même pas l’existence. Il y a tellement de violence, de banditisme…
« Deacon ! Je te rappelle que nous avons vécu au Lair, nous étions loin de Beverly Hills »
« Crois moi, chérie, tu n’as encore rien vu »
« Je t’en prie, mon amour, laisse moi venir avec toi »
« Cela ne serait pas raisonnable, Bridget, n’oublie pas que tu porte mon petit enfant »
« Papa, Eric est aussi mon fils, je te rappelle et il est là, perdu quelque part dans cette ville hostile et dangereuse, il a sans doute faim, soif, peur aussi. C’est mon devoir de mère de partir à sa recherche. J’ignore ce qu’il a poussé à faire cela mais je dois le retrouver»
« Je le sais bien, chérie »
« Alors la discussion est close. Je part à la recherche de mon fils »

Quelques heures plus tard dans les quartiers chauds de Los Angeles

Bridget et Deacon arpentaient les différentes rue et s’arrêtant parfois afin de montrer une photo de l’enfant mais personne ne l’avaient vu

Au même moment, dans un autre quartier

Le petit Eric marchait sans but précis au hasard des ruelles

« Je suis perdu, papa, maman où êtes vous ? » dit t’il en sanglotant
« Et mon grand, tu veux venir avec moi ? Je t’offrirai des bonbons » dit une inconnue
L’enfant pris peur et se mit à courir sans savoir où aller »

Au Manoir des Forrester

Ridge et Brooke ayant vu au journal télévisé le portrait du Petit Eric, apprirent ainsi sa disparition. Ils entrèrent sans frapper
« Eric, est ce c’est vrai ? »
« Si tu veux parler de la disparition du Petit Eric, c’est malheureusement vrai »
« Cela fait déjà plusieurs jours que cet enfant a disparu, ou étiez vous sur une île déserte ? Oh et puis non, ne me dites rien vous risqueriez de me donné la nausée »
« Arrêtez vos sarcasmes, Stephanie, dites moi plutôt ou est ma fille je ne la vois nulle part »
« Elle et son Mari sont allés à la recherche de leur Fils »
« Ce n’est pas Son Enfant ! Ce n’est pas un stupide bout de papier qui changera les faits. Ambre, vous êtes la mère de ce petit comment pouvez vous laisser faire une chose pareille ! »
« Recommence pas avec ça, Brooke, tu sais très bien à quel point notre fille aime cet enfant »
« Eric tu as peut être accepté le mariage de notre fille avec cette racaille, de Deacon Sharpe, mais pas moi et jamais je ne l’accepterai et j’accepterai encore moins qu’elle devienne la mère de ses enfants ! »
« Brooke, vous rendez vous compte que vous êtes entrain de reproduire le même schéma que Stephanie ? »
« Pitié, Taylor, épargnez moi votre psychologie a deux sous. Je n’ai pas besoin d’être psychanalysé, j’ai besoin que l’on m’aide à sauver ma fille. Elle mérite tellement mieux que cette racaille de Sharpe »
« Écoutez, Brooke, pendant que vous étiez occupée avec Ridge à faire je ne sais quoi, j’ai accompagné Bridget et son mari à la morgue pour reconnaître un corps que l’on a cru être celui du Petit Eric »
« Comment ? Fit Ridge surpris, est ce tu veux dire que le Petit Eric est décédé ? »
« Dieu Merci non, c’était un autre enfant »
« Comment a réagit Bridget ? »
« Comment réagirais tu si jamais on venait de te demander de venir reconnaître un corps qui pourrait être celui de Thomas ou l’une des filles »
« Taylor, tu sais très bien qu’aucun de nos enfants ne feraient une chose pareille »
« Comment peut tu en être aussi sur ? »
Ridge resta muet sur la question

Dans les rues de Los Angeles

Deacon était au volant de sa voiture roulant au point mort. Bridget était assise à ses cotés. Les rues n’étaient éclairées que par les lanternes des sexe shop et autres night club. Seules les prostituées attendant d’éventuels clients se trouvaient dehors ainsi que les gangs. Bridget était effrayée par tout cela mais ne disait mot. Deacon remarqua son malaise et lui prit la main.

« Ça va ma chérie ? »
« Mon Dieu, Deacon, comment allons faire pour le retrouver. Cette ville est immense et nous n’avons aucun indice sur le chemin qui il aurait pu emprunter»
« Je sais, mon amour, mais ne perd pas courage s’il te plait. J’ai plus que jamais besoin de toi »
« Ne t’inquiète pas, mon amour, je ne te laisserai pas tombé, cela prendra le temps que cela prendra mais on retrouvera notre enfant »
Deacon lui sourit.
Pendant ce temps là, le Petit Eric continuait à errer seul dans les rues, essayant tant bien que mal à échapper aux dangers le menaçant. Il avait peur et la faim le tenaillait. Il pleurait tout en marchant.

Manoir des Forrester

« Ambre que faites vous donc, votre fils à disparu dans la nature et vous êtes là à ne rien faire »
« Que voulez vous que je fasse, Brooke, la police le recherche depuis 6 jours déjà, Deacon et Bridget sont allés à sa recherche. Que pourrais je faire de plus ? »
« C’est vous qui aurez du partir avec Deacon, vous êtes sa mère ! »
« J’aurais aime, croyez moi, seulement personne ne ma demande mon avis, Bridget a décidé de suivre Deacon et tout le monde a approuvé »
« Rien de ceci ne serait arrivé si vous m’aviez écouté des le départ et épouser Deacon. Vous auriez élevé ensemble le Petit Eric et aujourd’hui il n’aurait pas disparu. Mais il n’est pas encore trop tard. Vous et Deacon pourrez être ensemble avec votre fils. Je vous aiderai financièrement. Un compte numéroté sera ouvert pour vous en Suisse et vous mettront financièrement à l’abri tous les trois pour le reste de votre vie. Et si vous savez bien gérer à votre mort, votre fils sera un homme multi millionnaire. En contre partie je vous demanderai juste une toute petite chose : Vous quitterez Los Angeles et la Californie et ne reviendrai jamais. Avec l’argent que je suis prête à vous offrir, vous pourrez aller vivre ou vous voudrez : un monde merveilleux s’ouvrira devant vous »
« Brooke… »
« Non, ne répondez pas tout de suite, réfléchissez à ce que je vient de vous dire. Vous savez que j’ai raison »
« Et le bébé que devient t’il dans tout cela ? »
« Le bébé ? Quel bébé ? »
Ambre leva les yeux au ciel
« Je parle de votre petit fils, ou votre petite fille, l’enfant que Bridget et Deacon attendent »
« Une fois Deacon partit, Bridget se fera avorté. Ainsi ma fille pourra poursuivre tranquillement ses études de médecine »