Chapitre 48

« Où est le Petit Eric ? »
« Dans sa chambre, il regarde la télévision »
« Mais qu’est qui t’es passé par la tête pour tenter de monter le Petit Eric contre sa mère, car c’est sa mère que tu le veuille ou non : Bridget est sa mère »
« Je sais »
« Dans ce cas tu comprendra que je veuille voir mon fils » dit Bridget en se dirigeant vers l’escalier
« Non, Bridget, attend ! Avant il faut que je te dise quelque chose, que je vous parle à tout les deux »
« De quoi veut tu nous parler ? » dit Bridget sur un ton énervé
« J’ai eu tord d’agir comme je l’ai fait. Comprenant moi je ne voulais pas vous faire du mal ni à l’un ni à l’autre »
« Ce n’est pourtant pas l’impression que j’ai eu lorsque Bridget était hospitalisée »
« J’avais mes raisons d’agir comme j’ai agit »
« Peut-on savoir lesquelles ? »
« Brooke »
« Brooke ? Que vient t’elle faire la dedans ? »
« Elle sait à quel point j’aime le Petit Eric. Il est de ma famille, c’est le fils de ma cousine Becky. Je l’ai élevé depuis sa venue au monde »
« Logique vu que tu as fait croire à mon frère qu’il était son fils avant que Becky ne le récupère »
« Bridget, tu ne sais pas à quel point j’ai souffert en perdant la garde du Petit Eric »
« Ambre, lorsque j’ai obtenu la garde de mon fils ; je t’ai laisse le voir aussi souvent que tu voulais »
« Oui mais tu sortais avec moi en ce temps là, mais je t’ai laisse tombé pour Rick et toi tu as pris ta revanche en épousant Bridget mais tu es tombé dans ton propre piège étant donné que tu as finit par tomber fou amoureux d’elle»
Deacon soupira
« Je n’ai pris aucune revanche. J’étais déjà amoureux d’elle lorsque nous nous sommes mariés mais je mentais à tout le monde y compris à moi-même en prétendant le contraire »
« Cela me dit toujours pas ce que ma mère vient faire la dedans »
« Elle a tente de me convaincre de récupérer le Petit Eric ; elle a joué sur mes sentiments pour cet enfant et par la même occasion, elle c’est dit … »
Ambre s’interrompit
« Elle s’est dit quoi ? »
« Elle s’est dit qu’ainsi, Deacon te quittera pour revenir vers moi et qu’ensemble nous élèverons le Petit Eric et que tu ne résistera pas à tout l’argent qu’elle nous offrais. Bridget fait des études de médecine : jamais elle ne touchera autant d’argent que celui quelle nous offrais si tu la quittais »
« Elle a la mémoire qui flanche ou elle le fais exprès : aurais t’elle déjà oublié qu’Eric m’avait offert une fortune colossale et que je l’ai envoyé balader par amour pour Bridget. Et notre enfant Que devenait t’il dans le plan idyllique de ma charmante belle-mère »
« Au début, elle s’était dit qu’étant un Forrester il serait élevé comme tel ensuite, lorsque tu as eu ton accident, elle a immédiatement pensé que Bridget allait le perdre »
Les larmes coulaient sur les yeux de Bridget en entendant le récit d’Ambre. Deacon s’en aperçu et la serra contre lui
« Ça va aller ma chérie, n’en déplaise à ta mère jamais je t’aurais quitté, même si le pire des malheurs ce serait produit, sache que jamais je ne t’abandonnerai »
« Je suis désolée, Bridget, mais j’avais tellement envie de récupérer le Petit Eric que j’étais prête à faire n’importe quoi. Je ne me rendais pas compte du mal que je faisais. Je pensais que cela te serait égal vu qu’il n’est pas ton fils biologique et que tu allais en avoir un à toi »
« Cela ne change rien à l’amour que j’ai pour lui. C’est mon fils tout autant que l’enfant que je porte »
« Je le sais maintenant, et je sais aussi à quel point lui aussi t’adore. J’ai cru, un moment pouvoir prendre ta place dans son cœur, mais c’est impossible. Il est malheureux, Bridget, il pense que tu lui en veux pour ce qui est arrivé. Si ce n’est pas le cas, tu devrais monter le lui dire »

Chez Ambre : Dans la chambre d’amis

« Eric, chéri »
L’enfant ne leva même pas les yeux, il était comme hagard, les yeux rivés sur l’écran de télé
« Chéri, chéri c’est papa, entend tu ce que je dit »
« Il est ainsi depuis quasiment le début. La seule phrase qu’il est dit était que tout était sa faute, qu’il t’avait fait du mal et qu’il était responsable de la mort de son petit frère ou sa petite sœur »
« Eric, mon cœur, c’est maman. Papa est là aussi. Nous sommes venu te chercher pour te ramener chez nous. Et puis tu sais, j’ai une bonne nouvelle : je n’ai pas perdu le bébé. Mon ange ton petit frère ou ta petite sœur vit toujours et très bientôt tu pourras faire sa connaissance »
« Très bien, nous allons le ramener à la maison : il est grand temps. Nous lui parlerons une fois à la maison »
Deacon pris son fils dans les bras et une fois dehors le déposa dans son siège auto

Aux créations Forrester : Bureau de Brooke

Stephanie entra dans le bureau
« Brooke, il faut que je vous parle ! »
« Stephanie, je ne vous ai pas invité à entrer »
« Brooke, je vous ordonne de laisser le mariage de Bridget et Deacon en paix. Ils s’aiment tous les deux et Bridget n’a jamais été aussi heureuse »
« Bridget est ma fille non la votre, je sais mieux que vous ce qui lui convient »
« Si jamais vous tentez encore par un moyen quelconque de la séparer de Deacon : je vous prévient : Vous aurez a faire à moi ! »
« Serais-ce une menace ? »
« Prenez le comme vous voulez »

Maison de la plage

Le petit Eric s’était endormit durant le chemin. Deacon le mit au lit immédiatement après leur arrivée
« Laissons le dormir, il vaut mieux qu’il se repose : nous lui parlerons lorsque il sera prêt » dit Deacon en entraînant Bridget vers le salon »
« J’ai peur Deacon, j’ai tellement peur qu’il ne recouvre jamais ses esprits »
« Hey, hey, ne dit pas cela veut tu. Notre fils va se rétablir et toi, le Petit Eric, notre futur enfant et moi nous allons former une merveilleuse famille »
« J’aimerais tellement que tu aies raison »
« J’ai raison. Ne t’inquiète pas, il lui donna un rapide baiser sur ses lèvres, si nous allions dormir nous aussi. Cette journée a été exténuante et rappel toi ce que le médecin ta ordonner du repos »
« Oui, tu as raison : je suis extenuée »

Le lendemain matin

Bridget s’était levé de bonne heure pour aller préparer le petit déjeuner. Deacon la rejoignis dans la cuisine.
«Bonjour chérie, dit il en lui donnant un baiser. Tu es réveillée depuis quelle heure ? »
« Ça fait un petit moment déjà. Je n’arrivais plus à m’endormir alors j’ai décidé de préparer le petit déjeuner préféré du Petit Eric »
« Je suis sur qu’il sera ravi »
« J’aimerais tellement que nous redevenions une véritable famille »
« Nous sommes une vraie famille. Toi, le petit Eric et moi formant une famille et si j’en crois ton ventre : nous devrions très bientôt compter un ou une Sharpe de plus dans cette maison »
Bridget lui sourit et l’embrassa
« Je t’aime »
« Je t’aime aussi »
« Bien je vais aller réveiller Le Petit Eric»
« Deacon »
« Oui »
« Si il ne va pas mieux aujourd’hui, si nous n’arrivons pas à lui parler, j’aimerais que l’on demande à Taylor les coordonnés de son confrère »
« Très bien, on ferra comme tu voudra. Mais je suis sur que cela va bien allé »

Aux créations Forrester

Comme convenu Eric avait convoqué le conseil d’administration afin de discuter du projet de Ridge
« Voila a présent que je vous ai exposé les faits et que vous avez devant vous une simulation du chiffre d’affaire que nous réaliserons : passons aux votes qui est pour ?
« Attend une minute, Ridge, tu ne parle que de chiffre d’affaire comme un vulgaire homme d’affaire, mais quelle serait la réputation des Créations Forrester si nous ouvrons une filiale de lingerie. Nous ne serions ni plus ni moins considérer comme des simples bonnetiers et tout ce qui fait notre réputation à travers le monde serait terni voir pas connu du tout dans ce pays »
« Ne soit pas stupide, maman, tu sais bien que depuis longtemps maintenant les robes haute couture ne sont plus autant demandé que les articles de la Chambre de Brooke »
« Je vous avez dit de ne jamais ouvrir cette ligne : qu’elle ternirai notre réputation mais bien sur ni toi ni ton père n’avait tenu compte de mon avis. Tout ce qui vous qui comptez pour vous est l’avis de cette nymphomane »
« Je vous interdit… »
« Bon allez ça suffit toutes les deux. Ce n’est pas ni le lieu ni le moment de vous crêper le chignon : laissez cela pour après ! En attendant passons au vote. Les votes pour levez la main »
Eric, Kristen, Ridge et Brooke levèrent la main.
« Très bien dis Eric, j’ai là une procuration de Felicia qui ma laissez carte blanche pour vote en son nom. Par conséquent je vote pour »
« Les contre »
Thorne leva la main
« Maman, tu n’as pas vote ni pour ni contre : peut-on connaître tes intentions »
« Mais bien sur Ridge. Je m’abstiens de voter. Je suis pour l’ouverture d’une filiale en Asie, mais je suis contre le fait que nous serons représenté uniquement par la ligne des nuits de Brooke »
« Comme tu voudra. De toute façon les oui ont la majorité »

Maison de la Plage

Le petit Eric s’était enfin réveillé sans l’intervention de son père.
« Qu’est je fait là se dit t’il, en se frottant les yeux
Il sortit de sa chambre, attiré par l’odeur des pancakes il se dirigea vers la cuisine
« Papa ? »
Deacon se retourna et lui sourit tout en s’avançant vers lui pour le prendre dans ses bras
« Eric, mon ange… » Dit Bridget
« Papa, mais qu’est je fais à la maison avec toi et mam, je veux dire Bridget »
« Tu ne t’en souvient pas ? Maman et moi sommes venu te récupérer hier de chez ta Tante Ambre et ton Oncle Rick »
« Pourquoi ? »
« Comment cela pourquoi ? »
« Vous allez me punir pour ce que je fais ? »
« De quoi tu parles, mon ange» dis Bridget
« Tu le sais »
« Je sais quoi ? »
Le petit Eric éclata en sanglot et jeta dans les bras de Bridget, ses deux petites mains autour de sa taille
« Je ne voulais pas, je te demande pardon, je suis désolé. Je ne voulais pas te faire du mal ni à toi, ni au bébé. Je regrette t’avoir dit que tu n’étais pas mère. Je ne le pensais pas »
« Je le sais mon ange »
« Tu me déteste n’est ce pas maman, pardon je veux dire Bridget. Je sais que je n’ai plus le droit de t’appeler ainsi »
« Pourquoi n’y aurais tu plus le droit de m’appeler ainsi ? »
« Parce que »
« Parce que quoi, Eric ? »
« Parce que…enfin tu sais »
« Je sais quoi ? »
« Parce que j’ai tué votre bébé »
« Tu as fait quoi ? Enfin, chéri, qu’es que tu raconte »
« Papa, je te demande à toi aussi »
« Eric, mon ange, mais enfin de quoi tu parles ? Je n’ai pas perdu le bébé. Qui ta raconté une chose pareille »
« Après l’accident, Grand mère m’avait dit que tu risquais de le perdre »
« Je risquais oui, mais je ne l’ai pas perdu. Je vais bien et le bébé va bien lui aussi »
« C’est vrai ? » dit le Petit Eric très surpris par la nouvelle
« Bien sur que c’est vrai » répondit Bridget en souriant
« Je suis content pour papa et toi : je sais à quel point vous aimez votre bébé, papa et toi »
« Bien sur que nous l’aimons. Tout comme nous t’aimons »
« Vous m’aimez encore ? » dit le Petit Eric surpris
« Bien sur que nous t’aimons encore, et nous t’aimerons toujours » dit Bridget
« Malgré le mal que je te fais, comment peut tu encore m’aimer ? »
« Chéri, tu étais malheureux. Tu pensais que j’allais agir comme les parents de ton copain. Mais jamais, tu m’entends mon ange, jamais je ne ferai une chose pareille. Je t’aime, tu es mon petit garçon et tu le restera toute la vie » Dit Bridget en pleurant tout en serrant son enfant contre elle
« Je t’aime aussi, maman. Tu veux bien que je t’appelle ainsi dit ? »
« Bien sur que je veux bien. Mon trésor, si tu savais comme je t’aime »
« Moi aussi je t’aime, maman, tu es la meilleure maman du monde. Je t’adore »
« Moi aussi je t’adore » dit t’elle en embrassant son petit garçon, les larmes coulant sur ses yeux
« Eh vous deux, si vous arrêtiez un peu de pleurer tout les deux, je pourrai me joindre à vous si cela ne vous ennuie pas trop » dit Deacon en plaisantant
Bridget et le Petit Eric éclatèrent de rire et Deacon serra sa femme et son fils dans ses bras »
« Je ne sais pas pour vous, mais moi toutes ces émotions m’ont donné faim » dit il en riant
« Les pancakes doivent être prêts à présent. A table tout le monde ! »
« Tu as entendu les ordres de la maîtresse de maison. Mieux vaut ne pas la faire attendre. Un conseil pour quand tu seras plus grand. Ne fait jamais attendre une femme qui est enceinte sinon elle mord »
Le Petit Eric éclata de rire
« Même pas vrai, maman ne mord pas c’est pas possible. Elle est trop gentille pour cela »
« Heureusement qu’il y a au moins un Sharpe dans cette maison pour prendre ma défense. Mais continue comme cela, toi, tu ne perd rien pour attendre : Ma vengeance sera terrible »
« Tu entend cela Eric, peut tu encore dire que maman ne mord pas »
« Oui, oui je le dit encore » dit t’il en riant
« Bon bien si vous êtes deux contre moi, je n’ai plus qu’a m’incliner » dit t’il tout en attirant sa femme contre lui pour l’embrasser.