Chapitre 9

Les semaines étaient passées depuis l’installation de Bridget et du Petit Eric à Sacramento. Bridget reprenait peu à peu goût à la vie, son travail lui plaisait, elle était polyvalente dans beaucoup de services et comme elle le souhaitait depuis le jour où elle avait prit la décision de devenir médecin, elle pouvait enfin venir en aide à tout les pauvres gens sans assurance maladie. Cependant Deacon continuait à lui manquait terriblement. Le Petit Eric se plaisait dans sa nouvelle école, il s’était fait plein de copains, comme tous les enfants de son age, il était très proche de sa mère, même un peu plus qu’à la normal vu qu’il n’avait plus qu’elle sur qui comptait. Quand à elle en dépit d’un emploi du temps chargé elle prenait toujours du temps pour le passer avec son fils.


Cesar Sinaï, chambre de Deacon

Deacon allait mieux cependant il avait totalement perdu l’usage de ses jambes et les médecins ne lui donnaient aucun espoir. Les images de l’accident lui revenaient par brides. Bridget lui manquait. Il était perdu dans ses pensées lorsque l’infirmière vint le trouver
- J’ai une très bonne nouvelle pour vous : j’ai discuté avec le Dr Cooper et vous allez très bientôt pouvoir sortir d’ici
Deacon ne réagit pas à la nouvelle
- On dirait que cette nouvelle ne vous fait pas plaisir
- Si, si bien sur, j’en suis ravi
- Vous avez de la famille en ville ? Votre femme y habite t’elle ?
- Non, elle n’est pas d’ici

Los Angeles appartement de Rick et Ambre

Ambre était sur la terrasse pensive. Rick la rejoint et passa ses mains autour de sa taille
- A quoi pense tu ?
- A Eric, je ne pensais pas qu’il me manquerait à ce point
- Il me manque à moi aussi
- Je me souviens du temps où nous formions une famille
- Je me souviens aussi mais c’est le fils de Deacon et il souhaitait que ce soit Bridget qui l’élève
- Je le sais et je ne le conteste pas. De plus c’est une merveilleuse mère et Eric l’adore
- Mais ? Parce que il y’a un « mais » n’est ce pas
Ambre sourit
- Tu me connais si bien, c’est effrayant quelque fois
Rick sourit
- Rick, j’aimerais que nous ayons un enfant
- Rick fut stupéfait par la requête d’Ambre
- Ambre, tu sais bien que j’adorais avoir un enfant mais souviens toi de ce que le médecin t’avais dit
- Je le sais oui, mais nous pourrions avoir recours à l’adoption qu’en dis tu ?
- Tu aimerais que nous adoptions un enfant ?
- Oui, Rick, tu sais à quel point j’aurais aimé que nous ayons notre propre enfant mais après mes deux fausses couches…
- Ambre, je comprends, je ne veux pas te voir courir de risques
- Tu veux bien donc ?
- Bien sur que j’accepte. Des demain je contacterai une agence d’adoption
- Oh, Rick, merci dit t’elle en l’embrassant
Rick se mit à rire
- Tu ne pensais tout de même pas que j’allais dire non ? Ambre, je serais plus que ravi de devenir père
- J’espère simplement que ton père l’acceptera comme un Forrester à part entière
- Ne t’inquiète pas pour ça : chaque chose en son temps
Il l’embrassa quand l’ordinateur annonça qu’ils avaient un email
- C’est Bridget, dit Rick
- Que dit t’elle ?
Ils s’approchèrent de l’écran et commencèrent à lire
Salut la compagnie, j’espère que tout ce passe bien à Los Angeles, ici tout va bien, mon nouvel emploi me satisfait pleinement, Eric s’est fait un tas de petits copains à l’école. Hier après midi nous sommes allés à la patinoire, c’était une grande première pour nous deux, nous avons passé plus de temps assis sur la glace que sur nos patins mais nous sommes bien amusés.
Bisous à vous deux. Bridget
- Le travail, Eric, quand va-t-elle se décidée à refaire sa vie
- Ne la bouscule pas, Rick, elle n’est pas prête : elle adorait Deacon, c’est dur pour elle
- J’en suis conscient, Ambre et crois moi je serai éternellement reconnaissant à Deacon pour avoir fait un tel sacrifice mais il est temps pour elle de tourner la page

Cesar Sinaï : Sacramento

Bureau du Dr Cooper

- Vous avez demandé à me voir, Dr Cooper ?
- Oui, Bridget, entrez et assez vous je vous prie
- J’ai vu les résultats de vos derniers examens : ils sont excellents vous êtes une étudiante vraiment très douée
- Merci, Dr Cooper, j’aime ce que je fais. J’aime aider les autres à aller mieux
- J’avais remarqué et les malades aussi. Ils sont unanimes : ils vous apprécient tous beaucoup
- Cela me touche beaucoup
- C’est pourquoi, j’ai décidé de vous offrir une promotion. Vous allez travailler à mes cotés et ceux de Molly dans mon service. Vous connaissez Molly ?
- J’ai eu l’occasion de travailler avec elle
- Très bien alors pour commencer, voici le dossier d’un de mes patients, son cas est un cas comme on n’en voit peu parfois même jamais même au cours d’une carrière aussi longue que la mienne. Il s’agit d’un homme d’une trentaine d’années voir un peu plus, il a été transporté chez nous par hélicoptère tant son état était désespéré. Jamais je n’aurais pensé qu’il allait revenir à la vie mais c’est le cas.
- C’est vraiment une histoire incroyable. Sa famille doit être folle de bonheur. Est t’il marié ?
- Oui
- J’envierai presque sa femme, j’espère qu’elle sait quelle chance elle a que l’homme qu’elle aime est revenu à la vie
- Pourquoi, dites vous cela, Bridget ?
- Pardon, je n’aurais pas du dire ça mais c’était plus fort que moi
- Cette histoire semble vous toucher au delà du simple intérêt médical est ce je me trompe ?
- Non, non vous ne trompez pas, effectivement cette histoire me touche personnellement. J’ai perdu l’homme que j’aimais plus que tout au monde il y’a quelques mois au cours d’un accident de voiture
- Je suis désolé
- Je n’ai rien pu faire pour le sauver
- Je comprends qu’en tant qu’étudiante en médecine cela doit être très dur à supporter de n’avoir pas pu sauver une personne qui nous est cher
- Que c’est t’il passé exactement ?
- C’était la veille du 4 juillet, je devais régler quelques petites choses et ensuite rentré chez moi et retrouver mon mari et notre enfant. Or je suis à peine sortit de la maison qu’une voiture arrivait au loin sans que je la voie. J’étais tellement heureuse ce jour, j’avais enfin retrouvé l’amour de ma vie, nous avions été séparé depuis si longtemps
- Vous voulez dire que vous aviez déjà été marié à cet homme ?
- Oui, mais cela n’a pas fonctionné la première fois, nous avions commis tout les deux des erreurs mais en dépit de tout nous n’avons jamais cessé de nous aimé. Ce jour là devait être le plus beau jour de notre vie avec le Petit Eric nous devions reformer notre famille mais un chauffard a tout bouleversé. Jamais je n’oublierai ce jour là, Deacon s’est retrouvé projeté à je ne sais combien de mettre, il baignait dans son sang. Il a donné sa vie pour me sauver.
- Comment avez dit qu’il s’appelait ?
- Deacon, Deacon Sharpe
- Mon Dieu, fit le Dr Cooper