Chapitre 44

Maison de la Plage

Bridget et Deacon rentrent avec leur fils à la maison. Pendant que Bridget était occupée à le border, Deacon téléphona aux Forrester pour les avertir.

« Il s’est endormi ? » Demanda Deacon à Bridget venu le rejoindre sur le sofa
« Oui » dit t’elle en posant sa tête sur l’épaule de Deacon
« Je me demande ce qui a bien pu lui passe par la tête pour agir ainsi »
« Je suppose que nous le serons demain »
« Oui, tu as sûrement raison »
Il la regarda dans les yeux et l’embrassa passionnément sur les lèvres
« Merci, mon amour, merci d’avoir été présente à mes cotés durant toute cette période, merci de t’être montrée entêtée et de m’avoir accompagné. Je n’aurais jamais tenu le coup sans toi »
« Je serai toujours là pour toi » dit t’elle en l’embrassant sur les lèvres
« Je t’aime tellement »
« Moi aussi je t’aime plus que tout »
Ils s’embrassèrent pendant un long moment
« Allez vient, allons nous coucher. Je suis éreinté et dans ton état tu dois te reposer »
« Dis donc, je croyais que c’était moi le futur médecin dans la famille » dit Bridget en riant
« Tu es peut être le futur médecin, mais en attendant, je suis ton mari et le père de ce bébé et je ne voudrai pas qu’il vous arrive quelque chose à l’un ou l’autre »
« Il ne nous arrivera rien, rassure toi, ton fils et moi on se porte à merveille »
« Mon fils ? dit Deacon surpris, comment sait tu que cela sera un garçon, je croyais qu’on s’étaient mis d’accord afin de ne pas connaître à l’avance le sexe de l’enfant »
« C’est vrai et j’ai tenu ma promesse, mais j’ai le pressentiment que cela un magnifique petit garçon »
« Fille ou garçon cela m’est égal, l’essentiel est que lui et sa maman soient en bonne santé » dit t’il en l’attirant vers lui pour l’embrasser
« Nous allons bien ne t’inquiète pas »
« C’est normal que je m’inquiète, je suis ton mari et le père de ce bébé je te rappelle »
« Rassure toi, dit elle en mettant ses deux mains autour de son cou pour l’enlacer, je n’ai pas l’intention de l’oublier. Je t’aime »
« Je t’aime, moi aussi »
« Allez vient, allons dormir nous aussi, dit t’il après l’avoir embrasser, Eric dort à point fermé et nous aussi avons besoin de repos »

Chez Rick et Ambre

« C’est vraiment super que Bridget et Deacon l’aient enfin retrouvé. J’imagine leur soulagement »
« Je suppose, répondit Ambre, évasivement »
« Tu suppose ? répliqua Rick étonné, mais enfin, Ambre qu’est qui t’arrive ? Depuis quelques jours cela n’a pas l’air d’aller. Je t’ai trouvé très distante depuis mon retour de Boston. J’ai tout d’abord pense que c’était du au fait que le Petit Eric avait disparu mais aujourd’hui, tout va bien, Il est enfin de retour chez lui » dit t’il en venant s’asseoir auprès d’elle sur le sofa
« Rick, n’as-tu jamais pensé que c’est nous qui aurions du avoir la garde du Petit Eric ? Te souvient tu de l’époque où il vivait avec nous »
« Bien sur que je m’en souvient. Comment aurais-je pu oublier. Je croyais qu’il était notre enfant. Mais il ne l’était pas et sa mère la récupérer », dit t’il tout en se levant
« Oui mais Becky est morte et à sa mort elle me la confié ainsi qu’à CJ, mais CJ n’est pas son père » répondit t’elle tout en allant le rejoindre prés de la baie vitrée
« Pas plus que je ne le suis, Ambre, c’est Deacon son père, pas moi. Nous pouvons nous estimer heureux qu’il nous accorde un droit de visite illimité. C’est sans doute du à l’influence que ma sœur a sur lui »
« Et ça te suffit, tu n’as pas envie de l’avoir au quotidien, de pouvoir le voir tous les jours, lui donner à manger, jouer avec lui, le conduire à la garderie et plus tard à l’école… En un mot de pouvoir l’élever à ta façon »
« Mais Ambre, je te rappelle que ce n’est pas notre enfant. Il a un père et contre toute attente, Deacon semble plutôt bien s’en tirer »
« Pas si bien que cela si on pense à la fugue qu’Eric vient de faire »
« Ambre, on ignore encore pourquoi il a fait cela. Il faut attendre pour le savoir »
« Ouais mais il n’empêche qu’il a tout de même fait une fugue alors qu’il est encore si jeune. Il y’a forcement quelque chose qui la troublait pour qu’il en soit arrivé là »
« Ambre, je sais à quel point tu l’aimes, mais je suis sur que ma sœur et Deacon seront géré la situation »

Maison de la Plage, tard dans la nuit

Le petit Eric se mit soudain à hurler tout en dormant. Bridget et Deacon se précipitèrent aussitôt dans sa chambre

« Non, non lâchez moi, laissez moi tranquille, Papa, Maman !»
« Eric, Eric, chéri, réveille toi mon trésor, c’est maman, c’est maman, mon bébé, papa est là aussi. On est là tous les deux »
« Maman, c’est toi ? » dit le Petit Eric en ouvrant légèrement les paupières
« Oui, mon amour, c’est moi. Papa est là aussi. C’est finit mon cœur. Tu es en sécurité à la maison »
« Papa ? »
« Oui, chéri, je suis ici » dit Deacon en s’approchant
« Papa, j’ai eu si peur. Je croyais que tu ne viendrais jamais me chercher » dit t’il en jetant ses bras autour du cou de son père
« Mais enfin qu’est qui t’es passé par la tête pour avoir fait une chose pareille. Ta mère et moi, nous nous sommes fait un sang d’ancre »
« Alors ça veut dire que tu m’aime toujours ? »
« Bien sur que nous t’aimons, pourquoi cette question ? »
« Parce que Bridget et toi allez avoir votre propre bébé maintenant, vous n’avez plus besoin de moi et vous allez m’envoyer en pension, comme mon copain Joshua
« Mais enfin qui est qui ta mis dans la tête une idée pareille »
« Je vous ai entendu l’autre jour chez grand père et grand mère Stephanie. Tout le monde était heureux pour Bridget et toi, et tout le monde vous félicitait en disant à quel point cela serait génial d’avoir un bébé. Ils disaient tous que Bridget allait enfin devenir maman et vous n’avez rien dit. Bridget, tu ne leur as pas dit que tu avais déjà un enfant, que tu étais déjà maman et toi papa tu ne disais rien non plus. Alors c’est là que j’ai compris que je devais m’en aller si je ne voulais pas aller en pension comme Joshua »
Les larmes coulaient sur les yeux de Bridget en l’écoutant
« Bridget n’est pas ma véritable maman et je sais à quel point tu l’aime. Ensemble vous allez avoir votre propre bébé. Moi je ne compte plus. Joshua me là dit mais je n’ai pas voulu le croire pourtant il avait raison et ses parents l’ont mis dans une école très, très loin d’ici »
« Eric, nous ne t’aurions jamais fait une chose pareille. Ta mère et moi nous t’aimons, tu peux me croire »
« Ce n’est pas ma mère ! Ma mère est morte ! »
« Eric, je t’interdit… »
« Laisse Deacon, je t’en prie » dit Bridget en mettant sa main sur son épaule.
« Bridget, je ne peux pas le laisser te traité de la sorte… »
« Chéri, il est complètement bouleversé, il ne sait plus vraiment ce qu’il dit »
« Eric, écoute moi mon trésor. Je sais mon ange que je ne suis pas ta véritable maman. Mais elle n’est plus là hélas et malheureusement nous ne pouvons rien y changer. Je me doute qu’elle doit te manquer… »
« Mais non, tu ne comprend rien ! Elle ne manque pas. Je ne me souviens pas du tout d’elle. Pour moi c’était toi ma maman. Mais tu ne m’aimes plus. Vous ne m’aimez plus tous les deux ! Je le sais maintenant »
« Eric, que puis je dire ou faire pour que tu me crois, mon ange. Je t’aime toujours autant le fait que je vais avoir mon propre bébé ne change rien. Ton père et moi nous t’aimons et nous t’aimerons toujours »
« Je ne vous crois pas, je ne vous crois plus

Bridget éclata en sanglot et se jeta dans les bras de Deacon.

Quelques semaines plus tard aux Créations Forrester

Stephanie frappa à la porte du bureau de Deacon

« Deacon, vous vouliez me parler ? »
« Stephanie, merci d’être venue »
« Que puis je faire pour vous, comment va le petit Eric ? »
« C’est justement de lui que je voulez m’entretenir avec vous. Je ne sais plus quoi faire et Bridget est totalement espérée elle aussi »
« Eric pense toujours que vous ne l’aimez plus »
« On a beau lui dire le contraire : il refuse de nous croire »
« Comment Bridget réagit t’elle ? »
« Elle le vit très mal, comme vous pouvez l’imaginer. Elle adore Eric, cela ne fait aucune différence pour elle qu’il ne soit pas son fils biologique. Bridget est un ange. Je n’ai jamais rencontre une femme comme elle, je ne pensais même pas que cela exister »
« Vous n’avez pas eu la vie facile : c’est pour cela que vous pensiez ainsi »
« Mais les choses ont changé, aujourd’hui j’ai une famille : j’ai une femme que j’aime plus que tout au monde, un fils merveilleux et je vais bientôt avoir un nouvel enfant et en plus de tout cela, vous m’avez fait une place au sein de votre famille. Que pourrais-je vouloir de plus si ce n’est que mon enfant revienne enfin à la raison et comprenne combien sa mère et moi nous l’aimons. Vous êtes la seule personne qui puissiez m’aider »
« Pourquoi moi ? »
« Eric vous a trompé avec Brooke : il a eu deux enfants et malgré tout vous aimez Rick et Bridget comme si ils étaient vos propres enfants. Vous êtes la seule personne à aimer Bridget sans avoir de lien du sang avec elle. Si je demandais à n’importe quel autre membre de la famille de parler à Eric, il se braquera et pensera aussitôt qu’il la défende parce que elle est leur fille ou sœur»
Stephanie sourit
« Je ne sais pas si le Petit Eric m’écoutera, mais je vous promet de faire de mon mieux »
« Merci Stephanie, je vous en serai toujours reconnaissant »
« De rien, je suis ravie de pouvoir vous aider Bridget et vous. Je dois admettre avoir eu des doutes au début sur la sincérité de vos sentiments envers Bridget, mais je n’en ai plus aucun aujourd’hui »
Deacon sourit
« Je l’aime, et je ferai n’importe quoi pour elle. Je ne supporte pas voir les deux personnes que j’aime le plus au monde malheureuse.

Maison de la plage

« Mon ange, que dirais tu d’aller faire un tour au parc »
« Pas envie »
« Très bien. Voyant voir ce que nous pourrions faire. Nous pourrions aller faire les magasins, tu as besoin de vêtement tu grandis tellement vite »
« Pas envie »
« Ok, alors nous pourrions aller voir quelque chose au cinéma voir le nouveau dessin animé. Tu t’en souviens, tu nous en avais parlé à papa et moi. Quel est le titre déjà»
« J’ai déjà était le voir avec Ambre»
« Ok. Oh ! je sais, si ton père peut se libérer demain, nous pourrions aller au zoo voir si il y’a des nouvelles naissances. Tu te souvient comme nous nous étions amusés la fois où nous y sommes allés »
« Ambre a dit qu’elle m’y emmènerai »
« Eric, chéri, dis moi alors ce qui te ferai plaisir. J’aimerais tant que tout redevienne comme avant entre nous. Qu’est je peux dire ou faire pour que tu nous croies ton père et moi lorsque nous te disons que nous n’avons aucunement l’intention de t’envoyer loin de nous. Nous t’aimons, Eric, tu es notre fils »
« Tu veux bien me conduire chez Ambre et Oncle Rick »
« Non, Eric, demande moi ce que tu veux mais pas ça. Tu as suffisamment vu Ambre cette semaine »
« Si tu ne veux pas m’y conduire alors je prendrai le bus »
« Et comment fera tu sans argent et sans ticket. De plus tu ne connais même pas le chemin »
« Si je le connais, Ambre me la montré et elle ma donné 50 $ comme cela je pourrai acheter tout ce que je veux»
« Comment ? 50 $ !»
« Oups, je ne devais pas t’en parler, ni à papa. Ambre ne voulait pas »
« Comment cela elle ne voulait pas que tu nous en parles !. Eric nous sommes tes parents. Tu ne dois pas avoir de secrets pour nous.
« Non, vous n’êtes pas mes parents ! Vous ne l’êtes plus, en tout cas pas toi, tu ma mentis, tu ma fait croire que tu m’aimais mais c’était pas vrai, tu te moquais de moi, tu n’es pas ma mère et je te DÉTESTE ! Je veux allé vivre avec Ambre, c’est elle ma vraie maman, elle est de ma FAMILLE ! »
« Eric, non, tu te trompe mon ange, tu as tout faux. Je t’aime, je te jure que je t’aime, je ne t’ai jamais menti. Eric, écoute moi s’il te plait » dit elle la gorge nouée par l’émotion qui la submergeait
« Lâche moi, je veux partir et tu ne pourra m’en empêcher TU N’ES PAS MA MÈRE. JE TE DÉTESTE, JE DÉTESTE, JE DÉTESTE ! »
Sur ces mots, le Petit Eric se dégagea de l’emprise de Bridget, qui le retenait par le bras en s’élançant vers la porte. Dans son élan il ne se rendit pas compte qu’il avait donné un coup de coude sur le ventre de Bridget. Celle-ci se courba sur le poids de la douleur mais en dépit de tout se redressa pour tenter de rattraper le Petit Eric qui avait franchi le bas des marches.
« Eric ! » cria Bridget tout en s’élançant derrière lui
Soudain un hurlement de douleur retentit en écho« AAAAAAAAAAAAAAAAÏÏÏÏÏÏEEEEEEEEEEEEE !» Bridget venait de louper les deux dernières marches. Clouée au sol les mains sur son ventre »