Chapitre 25

- Stephanie, je, vous croyez partie, dit Deacon surprit
- J’avais oublié quelque chose et la porte étant mal fermée je suis rentrée. Est-ce j’ai bien entendu, tu va avoir un bébé ?
- Oui, Stephanie, nous allons avoir un bébé
- Mon Dieu, Bridget, si je m’attendais à une chose pareille. Je n’ose imaginer la réaction de ton père lorsque il va savoir ça va être un sacré choc pour lui
- De toute façon il s’en moque vu qu’à ses yeux je ne suis plus sa fille mais une étrangère
- Essaie de le comprendre, Bridget, tu es partie il y’a longtemps et lorsque cette fille est arrivé ce faisant passé pour toi, nous l’avons cru. Bien sur le plan physique elle était différente mais pour le reste. Bridget, elle et ton père sont devenus très proche bien plus que vous ne l’avez jamais été depuis…Deacon pourriez vous nous laissez seules
- Stephanie, ma femme ne doit subir aucun stress d’aucune sorte. Et depuis hier cela n’a pas manqué. Je compte sur vous pour ne pas en rajouter
- Ne vous inquiétez pas
- Je saurai sur la terrasse si tu as besoin de moi, dit t’il en lui donnant un baiser. Je t’aime
- Moi aussi je t’aime
- Depuis que j’ai épousé Deacon. C’est cela que tu allais dire Stephanie
- N’en veut pas à ton père pour cela. Il t’aime et il avait peur pour toi, il ne voulait pas qu’on te fasse du mal et tu dois reconnaître que Deacon t’en a fait énormément
- Maman aussi, pourtant vous lui avez tous pardonné. Toi y compris
- Bridget, après tout le mal qu’il ta fait comment as-tu te remarié avec lui
- Je l’aime, Stephanie, je l’aime autant qu’il m’aime
Après un bref instant de silence, Bridget repris
-Nous n’aurions jamais du divorcé. J’aurais du écouté ce qu’il avait à me dire au lieu de mettre en colère
- Bridget, tu n’es pas sérieuse ? Tu ne penses pas réellement ce que tu dis ? Tu aurais été prête à vivre avec un homme amoureux de ta mère ?
- Deacon ne la jamais été. Il m’aimait Stephanie, il m’aimait mais ne savait pas comment me le montrer. De toute façon c’est du passé. Aujourd’hui nous sommes mariés et très heureux. Nous allons avoir un bébé et nous voulons offrir à notre enfant tout ce que nous n’avons pas eu : Un véritable foyer à l’abri du scandale et de la violence
- Bridget, je dois te poser une question : Es-tu certaine que l’enfant que tu portes est celui de Deacon ?

Créations Forrester : bureau d’Eric

Felicia et Dante pénètrent dans le bureau d’Eric. Nick, Massimo, Brooke et Ridge étaient déjà sur place

- Papa, as-tu du nouveau
- De nombreux éléments à charge ont été retenus contre ta sœur, Felicia, dis Nick
- Ce n’est pas possible
- Je suis sur que Deacon et cette fille ont tout organisé. Ils ont fabriqué des fausses preuves afin de nous faire croire à tous que ce n’est pas Bridget
- Quand a lieu l’audience préliminaire ?
- Jeudi
- Je saurai au tribunal pour la soutenir. Lorsque elle sera sortie, si tu es d’accord Dante et toi aussi Nick bien sur, j’aimerais lui confier Dino pour quelques jours après votre retour de lune de miel
- C’est une excellente idée, Felicia
- Rien ne pourrait faire plus plaisir à Bridget et à moi aussi bien sur
- Ta sœur t’en sera reconnaissante
- Attendez, j’ai une idée moi aussi. Felicia que dirait tu si après le mariage nous organisions le baptême de notre fils et prendre Nick et Bridget comme parrain et marraine
- Dante c’est une excellente idée ! Enfin si tu es d’accord Nick
- Bien sur je le suis, je ne sais comment vous remercier tous les deux
- Fait sortir ma sœur de prison et j’en serai remercier
- Je m’occuperai de toute la cérémonie du baptême et toi Eric, il ne te restera plus qu’à réaliser la plus belle robe de baptême que l’on ai jamais vu
- Tu t’occuperas, dit Jackie d’un ton moqueur. Occupe toi plutôt de payer les factures et laisse moi m’occuper de toute l’organisation. D’ailleurs je compte bien m’occuper d’une nouvelle organisation de mariage pour Nicky et Bridget. Il n’est pas question de reprendre celle qu’a organisé Stephanie
- J’espère que cette histoire sera vite réglée, dit Brooke
- Je suis sur que cela n’ira pas plus loin que l’audience préliminaire et lorsque elle sera sortie d’affaire nous nous marierons comme prévu et croyez moi, j’enverrai Deacon Sharpe en enfer pour avoir osé faire une chose pareille
- Non, Nick, c’est votre cousin Oscar qui ira en enfer après ce qu’il a osé faire à ma sœur
- Rick, ne me dis pas que tu crois aux sornettes de Deacon
- Non seulement je le crois et…
- Et quoi, dis Eric
- Je le crois, tu oublies que j’étais avec lui à Copenhague. Il a fallut du temps à Bridget pour apprendre à faire de nouveau confiance. Sans Deacon et son amour elle ne serait plus là à l’heure actuelle. Au mieux elle serait à l’asile au pire elle serait morte
- Rick, cette fille n’est pas ta sœur ! Ouvre un peu les yeux, Deacon veut nous faire croire que c’est Bridget mais tous ici nous savons que c’est faux
- Non, maman, c’est à toi d’ouvrir les yeux et d’admettre que cette fille que tu aimes tant n’est rien d’autre qu’une usurpatrice
- Non, c’est faux, je n’y crois pas, je refuse de le croire
- De toute façon, que cela soit l’une ou l’autre, elle ne sont pas plus intelligente coté homme. L’une qui est prête à épouser Popeye et l’autre ce minable de Deacon Sharpe

Appartement du Lair

- Comment peut-tu poser cette question, Stephanie ? Évidement j’en suis sure
- N’as-tu pas le moindre doute. Au moins si tu veux te réconcilier avec ton père, il sera légèrement soulage de savoir que son petit fils ou sa petite fille est l’enfant d’Ozi. Tu sais qu’il a toujours eu de l’estime pour Oz…
- Non ! Non ! Non ! Hurla Bridget tellement fort que Deacon l’entendit et se précipita à l’intérieur, Deacon est le père de mon bébé !
- Chérie que ce passe t’il ? dit t’il en la serrant dans ses bras, calme-toi mon amour calme-toi dit t’il en l’embrassant pendant qu’elle se débattait comme une forcenée
- Que c’est t’il passé Stephanie ? Pourquoi ma femme est t’elle dans un tel état d’anxiété ? Je vous avais pourtant prévenu, elle ne doit subir AUCUN stress ! Ça va aller mon amour, ça va aller. Je suis la maintenant
- Je suis sincèrement désolée, je ne pensais pas la mettre dans un tel état. Je lui ai posé une simple question, je ne pouvais pas prévoir sa réaction
- Sortez ! Allez vous en ! Je ne veux plus voir aucun de vous chez nous si c’est pour retrouver ma femme dans un tel état. Partez !
- C’est finit, mon amour, c’est finit, elle est partie et elle ne reviendra pas de si tôt
- Deacon, dit Bridget en larmes
- Oui ma chérie je suis là près de toi, tu n’es plus seule. Je n’aurais jamais du te laisser seule avec elle. Pardon mon amour, dit il tout en l’embrassant et la serrant dans ses bras

Créations Forrester

- Rick, j’ai eu ton message, que ce passe t’il ?
- Entre Kristen, et ferme la porte. C’est au sujet de papa que je t’ai appelé et de notre sœur Felicia : ils sont devenu fous
- Explique toi que veut tu dire ?
- Je sors à l’instant du bureau de papa où se tenait une réunion
- Réunion ? Mais personne ne ma avertit d’une réunion d’affaire aujourd’hui
- Ce n’était pas une réunion d’affaire
- Non ? De quoi s’agissait t’il dans ce cas ?
- C’est au sujet de Bridget, enfin plutôt de l’usurpatrice. Ils se sont mit dans la tête que Bridget est l’usurpatrice et que Bridget est en prison par la faute de Deacon
- Deacon, mais pourquoi ? Quel serait son intérêt enfin il est amoureux fou de Bridget
- Toi et moi nous le savons car nous savons qui est Bridget, mais si l’on suit leur raisonnement ça tient la route : Deacon frustré d’avoir été rejeté par Bridget a voulu se venger en inventant une histoire d’usurpatrice et en revenant à la maison avec une jeune femme ressemblant à Bridget telle qu’elle était avant
- C’est complètement ridicule
- Je le sais, mais c’est ce que pense Papa, Maman, Felicia et Dante sans compter bien sur tous les Marone
- Et les preuves, qu’en font t’ils ?
- C’est Deacon qui les aurait fabriqués
- Ah vous êtes là tous les deux ! Je suis consternée par ce que je viens d’apprendre
- Que ce passe t’il, Stephanie ?
- Je reviens de chez Deacon. Bridget était là bas
- Logique, ils sont mariés
- Non seulement mariés mais ta sœur est enceinte !
- Ah, ils t’en ont parlé
- Tu étais donc au courant
- Bridget est enceinte ? Mais c’est magnifique ! Deacon et elle doivent être fous de bonheur
- Bonheur dis tu ? Comment crois tu que votre père va réagir en apprenant la nouvelle
- Papa ? Encore faut t’il qu’il accepte le fait que Bridget est bien Bridget et que cette autre fille n’est rien d’autre qu’une imposture. Lui et Maman sont prêt à tout pour la faire sortir de prison !
- Rick, je ne voudrais pas prendre la défense de ton père, ce n’est pas mon but mais essaye un peu de le comprendre, il a vécu presque 3 ans en compagnie de cette jeune femme et il y’est attaché. Elle prétend être Bridget et il y’a des moments où l’on penserait que c’est elle. Même toi tu laissé prendre au jeux en revenant de Paris
- Malheureusement c’est vrai, dit Rick en baissant les yeux
- Oui mais aujourd’hui, tu sais que ce n’est pas notre sœur et tu as contribué à son retour parmi nous
- Non, Kristen, je n’y suis pour rien. Jamais je n’aurais eu l’idée que c’était une usurpatrice, jamais il ne me serait venu à l’idée d’aller au bout du monde pour la retrouver. Pas un instant je n’ai soupçonné quoique ce soit d’anormal, j’ai vraiment cru à son histoire. Si Bridget est parmi nous aujourd’hui c’est à Deacon et à lui seul. J’ignore comment il a su mais il a tout de suite comprit
- C’est son cœur qui a parlait. Il aime Bridget par-dessus tout, c’est son amour qui la sauvait. C’est pourquoi je trouve merveilleux le fait qu’elle soit enceinte
- C’est aussi ton avis, Rick ?
- Bien sur. J’adore ma sœur tout ce que je veux pour elle c’est son bonheur et si Deacon la rend heureuse alors tant mieux.
- Je doute fortement que votre père partage votre enthousiasme. Si seulement cet enfant pouvait être celui d’Oscar Marone, cela sera moins dur à supporter pour Eric
- Maman ! dit Kristen sur un ton de reproche
- Stephanie, tu n’es pas sérieuse ! J’espère que tu n’as pas dit cela à Deacon et encore à moins à Bridget
- Si justement j’en ai parlé à ta sœur mais elle s’est emportée à un point que Deacon la entendu. Il est rentré dans la pièce et ma demandé de partir
- J’en aurais fait autant à sa place. Stephanie, tu n’imagine pas à quel point l’évocation du nom de ce sale type peut faire souffrir Bridget. Il a violé, Stephanie, violé ! Ce gars a abusé d’elle autant qu’il a pu et tu aimerais qu’elle porte son enfant ? Tu es devenue folle ou quoi ?
- Rick, je refuse de croire à de telles histoires, c’est insensé ! Oscar est le neveu de Massimo et c’est un garçon très bien. Rappelle toi, nous étions tous heureux de l’accueillir dans notre famille lorsque Bridget et lui se sont fiancés
- Mais on ignorait qui était vraiment Ozi. Seul Deacon ne lui accordait pas sa confiance et il avait raison
- Deacon était jaloux de la relation d’Oz avec Bridget c’est tout
- Non, Stephanie, tu n’étais pas là pour voir dans quel état se trouvait Bridget lorsque Deacon la ramenait à l’hôtel où nous résidions à Copenhague

Appartement du Lair

- J’ai fait une erreur, nous n’aurions jamais du revenir. Tu avais raison, ma chérie et j’avais tord, je suis désolé. Nous aurions du partir rien que tous les deux loin de Los Angeles et vivre notre vie. Mais je voulais tellement qu’elle paye pour tout le mal qu’elle t’avait fait, sinon elle n’avait pas été là, ta famille aurait entreprit des recherches pour te retrouver en ayant plus de tes nouvelles. Pas un instant je n’ai imaginé ce qui allait se produire à ton retour
- Deacon, mon amour, tu n’y es pour rien. Je ne te fais aucun reproche. Tu ma ramené à la maison pensant que ma famille serait aussi heureuse de me retrouver que je pouvais l’être, malheureusement ce ne fut pas le cas. Rien ne ce c’est passé comme nous l’avions prévu
- Je t’aime tellement si tu savais
- Moi aussi, je t’aime c’est pourquoi j’ai cru devenir folle lorsque Stephanie a suggéré le fait que notre enfant puisse être celui d’Oscar. J’ai revu tout ce que ce monstre ma fait enduré et j’ai cru devenir folle. Deacon, c’est notre bébé que je porte. Il n’y a pas le moindre doute
- Tu n’as pas besoin de me dire ce que je sais déjà, dit t’il en l’embrassant. Je n’ai jamais eu le moindre doute moi non plus. C’est notre enfant et que cela plaise ou non aux Forrester. Je suis le père de ton bébé et je saurai le père de tous tes autres enfants. Nos enfants seront écartés du scandale comme tu l’as toujours voulu
Bridget le regarda en souriant et passa ses mains autour de son cou :
- Je t’aime, Deacon Sharpe
- Je t’aime moi aussi, Bridget Sharpe
Il posa ses lèvres sur les siennes puis la prit et la porta dans le lit où ils firent l’amour

Créations Forrester

Pendant toute la durée du récit, Stephanie ne dit mot. Lorsque il eu finit elle mit quelques secondes avant de réagir. Kristen avait, quand elle les larmes aux yeux. Pendant ce temps là, CJ les avait rejoint
- Rick, es tu bien sur que ce soit la vérité ?
- Il dit vrai, Stephanie. J’étais présent moi aussi
- Tu étais à Copenhague ?
- Oui.
- Mais enfin pourquoi, pourquoi êtes vous partis en cachette de tout le monde. Pourquoi ne nous avoir rien dit ?
- Stephanie, nous n’étions sur de rien. Le seul de nous trois a avoir été sur fut bien sur Deacon et il refusait que l’on dise quoique ce soit de peur de mettre la vie de Bridget en danger
- Et tu là cru ? Rick, à moins que ma mémoire ne me joue des tours, il me semblait pourtant que Deacon et toi ayez jamais été pas les meilleurs amis du monde. Toi non plus CJ.
- Exact, Stephanie, je lui en voulais pour tout le mal qu’il avait fait à Becky, mais il semblait sincère en ce qui concerne Bridget. Il était persuadé que la fille vivant à la maison de la plage n’était pas Bridget et étant donné son comportement étrange depuis son retour de Copenhague, je me suis dit qu’il avait peut être raison, que c’était là l’explication. Je l’ai donc accompagné jusqu'au Danemark et le soir où il est revenu à l’hôtel avec Bridget…lorsque ils sont rentrés, Bridget était dans un état second. Elle était terrifié et en voulait à la terre entière de n’être pas venu la chercher. En particulier à vous tous. Oscar la traitait plus bas que terre. Il l’avait enfermé dans une pièce qui ne s’ouvrait que de l’extérieur
Stephanie cacha son visage dans ses mains
- Mon Dieu qu’ais je fais. Je lui ai demandé si il y’avait une chance que son bébé soit d’Oscar
- Dieu soit loué cela ne semble pas être le cas, dit Kristen
- L’enfant est bien de Deacon : ils sont formels dans leurs calculs
- C’est heureux pour ta sœur, mais ton père ne sera pas du même avis
- Stephanie, tu es la seule personne à pouvoir faire entendre raison à Papa pour qu’il arrête de vouloir à tout prix faire sortir de cette fille de prison. Je me charge de Maman. A nous deux on finira par atteindre notre but et que ma sœur puisse enfin reprendre la place qui est lui due dans cette famille
- Je ferai de mon mieux, Rick, je te le promets

Quelques jours plus tard : Appartement du Lair

- Chéri, cela ne va pas ? Tu as l’air soucieux
Deacon sourit en voyant Bridget et l’attira vers lui afin de l’embrasser
- Deacon Sharpe, tu sais que j’adore être dans tes bras et lorsque tu m’embrasse mais là tu essaie de me cacher quelque chose. Tu peux tout me dire tu sais, je vois bien que quelque chose te préoccupe
- Tu as raison, c’est vrai qu’il y’a bien quelque chose qui me préoccupe et j’avais l’intention de t’en parler
- Que ce passe t’il c’est grave ?
- Non, non, mon amour ce n’est pas grave rassure toi, du moins pas dans le sens où tu l’entend
- Tu n’es pas malade au moins ?
Deacon lui sourit et lui donna un rapide baiser sur ses lèvres
- Non, ma chérie, je ne suis pas malade. Rassure toi
- Dans ce cas, si tu n’es pas malade pourquoi es tu aussi soucieux ? Est-ce à cause du travail ? Chéri, je suis certaine que cela va venir, ton expérience aux Créations Forrester et chez Jackie.M parle d’elle-même
- Tu es une femme exceptionnelle. Ta confiance en moi est inébranlable même lorsque je te déçois
- Tu ne me déçois jamais et tu le sais. A pressent dis moi de quoi voulais tu me parler ?
La main de Bridget dans la sienne ils allèrent s’asseoir sur le sofa
- J’ai beaucoup réfléchi au sujet de notre famille, celle que nous voulons construire tout les deux et j’en suis arrivé à la conclusion que nous ne pouvons pas continuer à vivre ici éternellement. Oh je sais très bien ce que tu va me dire, que tu aimes vivre ici que c’est là que nous avons vécu au début de notre mariage, je veux dire notre premier mariage, Bridget lui sourit, et tu aura raison. Mon amour j’aime autant que toi cet appartement du moins ce qu’il est devenu grâce à toi. D’un simple appartement au dessus d’un bar tu en as fait un foyer
- Mais, parce que il y’a un « mais » n’est ce pas
- Oui il y’en a un. Mon amour j’aime vivre ici avec toi mais ce n’est pas l’endroit pour élever des enfants
- Je sais
- C’est pourquoi j’ai décidé de faire quelque chose
- Tu veux que l’on aille habiter la maison que Macy t’avait offert, dit Bridget en se levant et fit quelques pas dans la pièce en tournant le dos à Deacon
Surpris par la réaction de Bridget, Deacon se leva à son tour, alla à sa rencontre et passa ses bras autour de sa taille. Il lui donna un baiser sur sa tête
- Bridget, non ! Où es-tu allée chercher une idée pareille ? Chérie, crois tu vraiment que je pourrai t’imposer une chose pareille ? Habiter dans la maison où j’ai vécu avec mon ex femme et mon ancienne maîtresse ? Mon amour, regarde moi, c’est vraiment ce que tu penses ?
- Je ne sais pas, Deacon. Je ne sais plus. Tu as vécu heureux avec Macy dans cette maison tu l’aimais et puis elle a tout ce qui convient pour élever une famille, c’est pour cela que Macy te l’avait acheté afin que vous puissez vivre tout les trois et recevoir Hope lorsque elle te rendrait visite
Deacon soupira
- C’est vrai que Macy l’avait acheté dans cette intention mais cela ne c’est pas passé comme elle l’avait prévu
- Deacon. Je suis désolée qu’elle soit morte. Sincèrement. J’aimais beaucoup Macy
- Je sais, chérie. Moi aussi je suis navré qu’elle soit morte. Je l’aimais bien moi aussi
- Tu l’aimais bien ? dit Bridget surprise. Tu veux dire que tu l’aimais
Deacon lui sourit
- Non, ma chérie, j’ai bien dit que je l’aimais bien, j’avais beaucoup d’affection pour elle mais pas de l’amour. Ce sentiment je ne l’ai ressentis que pour une seule femme dans ma vie et elle se trouve devant moi, lui dit t’il en lui souriant
L’espace d’un instant Bridget ne sut quoi dire puis sans dire mot elle l’embrassa passionnant
- Je t’aime, dit t’elle
- Moi aussi je t’aime, même si tu es impulsive et tu ne me laisses pas finir mes phrases, dit il en riant
Elle éclata de rire
- Je te demande pardon, c’est vrai qu’il y’a des moments où je le suis. C’est un de mes défauts. Je vais essayer de changer
Deacon l’attira dans ses bras et l’embrassa
- Non, je ne veux surtout pas que tu changes, mon amour, tu es parfaite telle que tu es.
Elle le regarda avec ses grands yeux bleus et posa ses lèvres sur les siennes
- Que voulait tu me dire avant que je ne te coupe la parole, dit elle en riant
Deacon se mit à rire également
- Tu me promets de me laisser finir ma phrase cette fois ?
- Mes lèvres sont scellées
Ils éclatèrent de rire
- Tu avais raison sur un point, je pensais bien à cette maison, mais non t’y emmenais y vivre. Je n’emmènerai jamais ma femme dans la maison où j’ai vécu avec ma maîtresse
Bridget lui sourit
- J’ai au contraire pris la décision de la vendre
Bridget resta stupéfaite
- J’ai bien entendu ? Tu as bien dit « la vendre »
- Oui, mon amour, tu as bien entendu. J’ai décidé de vendre cette maison et avec l’argent qu’aura rapportée la vente acheter une nouvelle maison que nous choisirons tout les deux. Une maison bien à nous rien qu’a nous où nous pourrons élever nos enfants. Qu’en dis tu ?
- Ce que j’en dis, dit elle les larmes aux yeux, ce que j’en dis, j’en dis que tu es l’homme le plus merveilleux du monde et que je t’aime
Deacon se mit à rire
- J’appelle l’agent immobilier des maintenant, je suppose qu’il n’aura aucun mal à la vendre
- Deacon, attend
- Oui ?
Elle s’approcha de lui et l’embrassa sur ses lèvres
- Je vous aime, Mr Deacon Sharpe
- Je vous aime moi aussi, Md Bridget Sharpe

Manoir Forrester

Les Marone se trouvaient là en compagnie des avocats de l’usurpatrice

- Avez-vous du nouveau ? Connaissez vous la date de l’audience préliminaire ?
- Non, Mr Forrester, je ne la connais pas encore
- Comment ce fait t’il que ma sœur soit encore en prison ? Cela n’as pas de sens
- Je suis désolé, Mlle Forrester, pardon, je veux dire Md Damiano, mais il semblerait bien que des lourdes charges pèse contre elle
- Je vous ai déjà dit que ce sont des fausses pièces à conviction. Elles ont été fabriquées de toute pièce par Deacon Sharpe
- Quel serait son but ?
- Deacon Sharpe a été marié à ma fiancée. Il la beaucoup fait souffrir. Aujourd’hui il prétend en être amoureux et veut tout faire pour la récupérer, or elle ne l’aime plus. Cet homme ne cherche qu’à me nuire.
- Mon fils vous dit la vérité, Maître. Il fut un temps où Deacon et moi avons eu une liaison, il n’a fait cela que dans le seul but de se venger de mon mari alors qu’il était paralysé
- Étiez- vous consentante ?
- Il ma manipulez, en ce temps là mon mari et moi traversions une crise conjugale comme jamais auparavant, j’étais vulnérable, je buvais beaucoup. Il s’est servit de moi afin de faire du mal à mon mari
- A vous entendre, Jackie, vous étiez une pauvre jeune fille effarouchée
- Stephanie, cette réunion ne te concerne pas. Nous sommes là pour tenter de faire sortir ma fille de prison
- Ce n’est pas ta fille, Eric.
- Ça suffit, Stephanie, qui voulez vous que ce soit si ce n’est pas Bridget ?
- Ça vous arrangerait bien qu’elle soit votre fille, n’est ce pas Brooke, elle est votre portrait craché, l’antipode de Bridget
- Je sais que cela ne vous plaît pas que ma fille me ressemble à présent mais il va falloir vous y faire. Deacon lui a tendu un piège mais nous réussiront à la faire sortir de prison et Deacon et sa complice prendront sa place
- Bridget n’est pas en prison, Brooke ! Elle vit dans l’appartement du Lair avec Deacon, son mari
- Cette fille n’est pas Bridget ! Certes elle à son visage d’autrefois, sa voix mais c’est une imposture !
- Non, Maman l’imposteur ce n’est pas elle mais cette fille que Papa et toi essayez de faire sortir de prison malgré le mal qu’elle a fait à Bridget
Pendant ce temps là, le portable d’un des avocats avait sonné. Lorsque il raccrocha il avait une mine défaite
- Md Forrester, Mr Forrester, Mr Marone, je suis désolé mais je crains de n’avoir pas de bonnes nouvelles.