chapitre 30

Appartement du Lair

- Bridget, comment va tu ? Tu n’as pas dit un mot tout au long du trajet de retour à la maison
- Je vais allée préparer le dîner
- Chérie, tu n’as pas répondu à ma question
- Je vais bien, je vais même très bien. C’est vrai après tout pourquoi ça n’irait pas. Je vais allée préparer le dîner, le Petit Eric doit avoir faim
- Laisse tombé le dîner, le Petit Eric n’est pas là de toute manière. Kristen a laissé un mot elle a emmené à la plage
- Qu’est qui ne va pas chez moi, Deacon ? Lorsque j’étais prisonnière au Danemark, mon seul rêve, mon seul souhait était d’être avec toi. Je rêvais de me retrouver dans tes bras, de te sentir, de t’embrasser, de faire l’amour avec toi ou tout simplement être à tes cotés sans rien faire de plus et aujourd’hui, aujourd’hui j’ai tout ça et même plus encore : nous sommes mariés et nous allons avoir un enfant, nous élevons ensemble le Petit Eric alors pourquoi, pourquoi suis-je dans cet état. Tout ceci devrait suffire à mon bonheur et je devrais me moquer du reste. Qu’est qui cloche chez moi mon amour ?
En larmes elle se jeta dans ses bras
- Il n’y a qui cloche chez toi, ma chérie, bien au contraire. Tu ne serais pas la femme que j’aime si tout ceci te laissait indifférente. Mais on se battra, ma chérie, nous avons perdu à l’audience préliminaire et elle a été libérée sous caution, mais nous ne perdrons pas le procès et tôt où tard tes parents seront forcés d’admettre qu’ils ont fait une belle erreur
Bridget lui sourit et il l’embrassa

Manoir des Forrester

- Bon retour chez toi, ma chérie, dit Eric en embrassant l’usurpatrice, te voila de retour chez toi
- Merci, Papa, et merci à toi aussi, Maman de m’avoir soutenu
- C’est normal ma chérie, dis Brooke. Ton père et moi nous t’aimons et nous si fiers de toi
- Ta mère a raison, nous n’avons jamais été aussi fier et heureux que tu sois notre fille
- Et moi vous m’oubliez, dit Nick en souriant
Brooke et l’Usurpatrice se mirent à rire
- Bridget, comme je suis heureux de vous revoir parmi nous, dit Massimo en l’embrassant
- Merci, Massimo, moi aussi je suis ravie d’être de retour
- Pour vous prouver à quel point nous sommes tous heureux de vous revoir, je propose d’organiser moi-même la cérémonie pour votre mariage
- Merci, Jackie, c’est une excellente idée. Plus vite je redeviendrai Madame Nick Marone, mieux cela sera
- Je m’en occuperai des demain matin
- Bridget, petite sœur, c’est bon de te revoir
- Felicia, je suis heureuse de te revoir moi aussi
- C’est bon que tu sois là
- Merci Dante
- Quand voulez vous marié est ce mercredi c’est trop tôt pour vous
- Que diriez vous de marié dans le jardin ?
- Merci, Papa, cela serait parfait

Quelques minutes plus tard

- Que fais tu ici ? dit Stephanie en colère
- Stephanie, ravie de te revoir moi aussi, dit l’usurpatrice avec un air ironique
- Je te le répète que fais tu là ?
- Stephanie, je vous interdis de parler sur ce ton à ma fille !
- Ce n’est pas votre fille, Brooke !
- J’aurais du m’en douter, vous prenez le partie de cette fille venue de nulle part contre ma fille, uniquement pour m’atteindre. Votre pseudo amitié, vos mots comme quoi j’étais comme votre fille, tout cela n’était que mensonge !
- Cela n’as rien à voir avec vous. Il s’agit uniquement de Bridget
- Je suis Bridget, Stephanie, il va falloir t’habituer au fait que j’ai changé parce que j’ai bien l’intention de rester comme je suis
Brooke sourit et l’embrassa
- Oh bien sur vous êtes fier d’elle, elle vous ressemble tellement.
- En effet et je suis très fière de ma fille
- Seulement elle n’est pas votre fille. Dieu soit loué, Bridget n’a pas changé. Elle est restée la même qu’autrefois
- Je suis la seule et unique Bridget, Stephanie, que cela te plaise ou non. Oh et avant que j’oublie : Nick et moi allons nous marier mercredi prochain ici même. Papa est d’accord. Le mariage aura lieu dans le jardin. Jackie se charge de tout préparer
- Oh une traînée se chargeant d’organiser le mariage d’une future traînée. J’ai vraiment hâte de voir cela
- Stephanie…
- Laisse, Maman, tout ce que peut dire cette vielle mégère ne me touche absolument pas. Tu viens je voudrai avoir ton avis pour le mariage
Brooke et l’Usurpatrice s’éloignèrent, Stephanie les regarda d’un regard qui ne laissait rien transparaître
- Alors, elle a été libérée sous caution
- Kristen
- Je reviens de chez Bridget et Deacon. Ils m’ont raconté ce qui c’est passé au tribunal
- Comment va Bridget ?
- Aussi bien que l’on peut espérer étant donné les circonstances. Heureusement que Deacon est là. Je ne sais pas ce qu’elle ferait sans lui
- C’est peut être lui le fond du problème. Peut être que s’il n’avait pas été là cela aurait été plus facile pour ton père d’admettre qu’elle est bien sa fille
- Maman tu plaisantes, j’espère, Bridget n’a jamais été aussi heureuse. Elle rayonne de bonheur
- Kristen a raison, Stephanie, si Bridget est heureuse aujourd’hui, c’est bien grâce à Deacon et Papa et toi devrez tôt au tard l’accepter comme je l’ai fait
- Croyez moi, Rick, Kristen j’aime beaucoup ce garçon. Je sais à quel point il aime votre sœur et votre sœur l’aime mais votre père c’est une autre histoire. Jamais il ne l’acceptera comme un membre de notre famille

Appartement du Lair, quelques jours plus tard

Bridget était occupée à préparer le repas du petit déjeuner, lorsque Deacon arrivant par derrière passa ses mains autour de sa taille et lui donna un baiser sur son cou. Elle se mit à rire et se retourna en donnant un baiser sur les lèvres de son mari
- Ça sent rudement bon qu’est que tu cuisines ?
- Rien de très extraordinaire, juste quelques crêpes et quelques toasts. Tu sais qu’en matière culinaire je suis loin d’être une experte
- Détrompe toi, ma chérie, tu deviens une excellente cuisinière, d’ailleurs tu excelles dans tous les domaines
- Ah oui, dit t’elle avec un petit sourire coquin
- Je sais très bien à quoi tu pense, dit t’il en souriant, tu as été fantastique la nuit dernière
- Tu n’étais pas trop mal non plus, dit t’elle avec un sourire malicieux
- Pas mal ? dit t’il en la regardant
Il avait du mal à ne pas s’empêcher de rire. Bridget ne résista pas et pouffa de rire. Deacon l’embrassa sur ses lèvres
- Tu es tellement belle
Bridget lui sourit et l’embrassa
Le Petit Eric, enfin réveiller les regarda s’embrasser et sourit. Bridget s’en aperçu en premier et sourit à l’enfant
- Alors c’est vrai
- Quoi mon ange qu’est qui est vrai ?
- Papa et toi vous allez rester ensemble pour toujours cette fois ? Tu ne vas plus repartir ? Plus jamais
- Jamais plus non. J’aime ton papa plus que tout au monde
- Je suis content
- Moi aussi, mon ange, moi je suis contente, dit t’elle en se mettant à la hauteur du petit garçon. Celui-ci passa ses bras autour de son cou. Bridget l’embrassa
- Tu as faim, j’ignore ce que ta mer…Bridget nous a préparé mais cela sent rudement bon
- Je meurs de faim
- Dans ce cas à table tout le monde, après le petit déjeuner nous irons faire des courses, il va falloir t’inscrire à l’école et t’acheter des vêtements neufs

- CJ, je suis désolé, j’ai complètement oublié de te donner une réponse
- Ce n’est rien. J’étais parti quelques semaines. J’ai su par Rick ce qui c’était passé à l’audience préliminaire. Je n’arrive pas à y croire. En dépit de toutes les charges qui pèses contre elle, malgré tout un juge la libéré. Comment va Bridget ? Elle accuse le coup ?
- Elle va aussi bien que possible dans ces conditions. Le plus dur fut lorsque le juge lui a donné l’autorisation de porter le nom de son choix
- Ce n’était que l’audience préliminaire, je suis sur que vous gagnerez au procès
- Je n’en doute pas, mais cependant ce n’est pas cela qui arrangera les choses entre Bridget et sa famille. Notamment son père. Voit tu, CJ, entre Eric Forrester et moi cela n’a jamais été la grande amitié bien au contraire : il ne ma jamais accepté comme un membre de sa famille et je doute qu’il le fasse un jour, mais je croyais qu’il aimait Bridget mais en réalité, il n’aime que le clone de Brooke
La fin de la phrase est dite sur un ton de dégoût
- Elle n’est pas là ?
- Non, elle est sortie avec notre fils
- Votre fils ?
- Le Petit Eric : nous l’avons récupéré

Dans les rues de Beverly Hills

- Whaoo, tu va être beau comme tout en allant à l’école avec ces vêtements. Tu vas faire tomber le cœur de toutes les filles. Exactement comme ton père
- Tu dis des bêtises, dit le Petit Eric en riant
- Mais pas du tout, je suis très sérieuse au contraire
- Ta maman a raison, dit la vendeuse, crois moi que si j’avais ton age, je ferais tout pour m’assoire à coté de toi en classe.
- Tu vois, qu’es je te disais
- Nous le prenons. Tu viens on va voir si il y’a encore d’autres choses qui te plaise…nt
Bridget tomba nez à nez avec Felicia et l’Usurpatrice. Le Petit Eric perçut le malaise de Bridget
- Felicia
- Comment osez vous m’interpeller ainsi et comment pouvez faire cela à ma sœur, de quel droit, qu’est que Deacon vous a promis ?
- Deacon ne ma rien promis du tout et que tu le veuille ou non, Felicia, je suis ta sœur ! Cette fille n’est qu’une USURPATRICE ! Et tôt ou tard tu finiras par t’en rendre compte
- A cause de vous mon mariage a été reporté, j’ai passé plusieurs semaines en prison. Je vous jure que vous le paierez. Mon père, mon fiancé et mon futur beau père, vous, le feront payer. Tu viens Felicia, je n’ai plus envie d’acheter quoique ce soit finalement. On reçoit n’importe qui dans cette boutique. Allons plutôt chez Jackie M de plus il faut que je te montre la nuisette que Maman ma offert pour ma nuit de noce avec Nick
Bridget regarda sa sœur s’en allée en compagnie de cette fille qui se faisait passé pour elle. C’était la première fois qu’elle la voyait

Appartement du Lair

- Papa, Papa, cria le Petit Eric en rentrant, Papa
- Déjà de retour ? Je croyais que vous alliez dévaliser toutes les boutiques de Los Angeles
- On a rencontré deux dames dans un magasin, elles ont été méchantes avec Maman, je veux dire avec Bridget
Deacon regarda Bridget
- Eric, va jouer dans ta chambre, je dois parler à Bridget en tête à tête
Bridget se jeta dans les bras de Deacon en pleurant
- Tu la rencontré ?
- Elle est avec Felicia. Seigneur, Deacon, elles sont tellement proches, jamais je n’ai été aussi proche de ma sœur. Mais ce n’est pas le tout, chéri, j’ai peur, j’ai très peur de ce qu’elle pourrait faire, elle a proférer des menaces à peine voilée
- Comment ça des menaces ?
- Elle ma juré que j’allais regretter ce que j’ai fait. Deacon, j’ai peur, mon amour, et pas seulement pour moi mais aussi pour toi, notre bébé et le Petit Eric. Qui sait ce dont elle est capable
- Ne t’inquiète pas pour moi, mon amour, ce genre d’individu ne m’effraye pas. J’ai passé une bonne partie de ma vie avec eux
- Oui, mais tu n’es plus le même qu’en ce temps là
- Mais c’est le genre de chose qui reste ancré en toi à jamais et si on touche une mèche de tes cheveux, où l’un de nos enfants, je serais capable de commettre un meurtre. Il s’en ait fallu de peu avec Oscar. Je t’aime tellement
- Moi aussi, je t’aime, dit t’elle en posant ses lèvres sur celles de son mari
- As-tu remarqué comment Eric t’a appelé tout à l’heure
Bridget sourit
- « Maman » Chéri, nous devons lui parler, lui expliquer ce qui ce passe. Il a du avoir très peur
- Tu as raison, en effet nous lui expliquerons tout mais avant je voulais te parler de quelque chose. Chérie, CJ est repassé aujourd’hui : il espérait une réponse
- Ah oui, les Créations Spectra, j’avais complètement oublié
- Mon amour, cette décision te revient
- Si je dis oui, cette décision aura des retombées sur toute notre famille et sur toi. Cela risque de t’éloigner un peu plus encore de ton père, si à mon tour je dirigeais ma propre maison de couture
- Deacon, mon amour, pour une fois dans ta vie, j’aimerais que tu fasse tes propres désirs avant de penser aux autres
- Et c’est toi qui dit cela, dit t’il en riant, toi qui fais toujours passer les autres avant toi
Bridget se mit à rire
- Mon amour, diriger une maison de couture, ça a toujours été ton rêve et il y’a là, une occasion unique qui se présente et ne se reproduira peut être plus jamais
- Faux ! C’était l’un de mes rêves et il ne venait qu’en seconde position. Mon premier rêve était de t’épouser et je l’ai réalisé. Un sur deux ce n’est déjà pas si mal, dit t’il en l’embrassant sur ses lèvres
- Et pourquoi pas deux sur deux, répondit t’elle en répondant à ses baisers
Deacon soupira
- Mon amour, est ce tu réalise les conséquences si j’acceptais. Ton père sera furieux contre moi et par conséquent contre toi. Au lieu de vous rapprocher, tu ne feras que t’en éloigner
- Chéri, je crois que jamais plus je ne retrouverai des relations normales avec mon père. Pas après ce qui c’est passé à l’audience préliminaire et de toute façon cela n’entre pas en ligne de compte. Chéri, je veux que tu fasses ce que tu as envie de faire, si tu veux acheter Spectra alors achète là, si tu ne veux pas, dis le et nous n’en parlerons plus. Je suis sur que CJ trouvera un autre acheteur
Deacon sourit. Il prit son portable et composa un numéro de téléphone
- CJ, pourrais tu passer demain avec le contrat de vente
Bridget le regarda avec un grand sourire