chapitre 28

Deacon avait raccompagne CJ à la porte. Il resta un moment la main sur le poignet sans parler. Bridget souriait. Son sourire illuminait la pièce.
- Chéri est ce ça va ?
Deacon se retourna et la fit tourner dans ses bras et lui donna un baiser sur ses lèvres. Bridget se mit à rire et l’embrassa à son tour
- Tu va accepter n’est ce pas ?
- Je n’en sais rien, ma chérie, l’offre est tentante
- Mais ? Parce que il y’a un « mais » n’est ce pas
Deacon se mit à rire
- Tu me connais si bien. Tu lis en moi comme dans un livre ouvert
Bridget lui sourit
- Oui il y a un « mais » Chérie, j’aimerais beaucoup diriger ma propre maison de couture
- Qu’est qui t’arrête en ce cas ?
Deacon la regarda
- Toi, c’est toi ma chérie qui m’arrête.
- Moi ?
- Bridget, mon cœur, nous venons tout juste de nous retrouver après des longues années de séparation, nous allons avoir un bébé et cela compte plus que tout au monde pour moi. Toi et notre bébé vous êtes ce qui comptait le plus pour moi aujourd’hui. Crois moi, chérie, je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. Jamais ! Je t’aime.
- Je t’aime moi aussi, dit Bridget en posant ses lèvres sur celle de Deacon. Deacon, mon amour quel est le problème ?
Deacon poussa un soupir
- J’ai peur qu’en créant ma société notre couple devienne comme celui de ton père et de Stephanie et que je finisse par te perdre
- Tu ne perdras jamais. Je suis ta femme et je t’aime plus que tout au monde et notre couple ne sera jamais comme celui de mon père et Stephanie. Ce ne sont pas les Créations Forrester qui les ont séparé, mais l’infidélité de mon père
- Je ne le blâmerai jamais la dessus car si il n’était pas tombé amoureux de ta mère tu ne serais jamais venu au monde et toi et moi nous ne serions pas là aujourd’hui, dit Deacon en riant
- C’est vrai je n’avais pas pensé à cela, dit Bridget en riant
Deacon l’embrassa, la bascula sur le sofa et commença à la déshabiller
- Deacon, chéri dit t’elle le souffle à moitié coupé par le plaisir qu’elle prenait, tu sais que j’adorais rester ici et faire l’amour avec toi mais il nous faut aller chercher notre fils, dit t’elle pendant que Deacon continuait de l’embrasser tout au long de son cou, avait retiré son pull et commençait à dégrafait son soutien gorge.
Mais Deacon n’écoutait pas. Il avait envie de Bridget et elle avait envie de lui, c’était la seule chose qui comptait pour lui. Il avait atteint les seins de Bridget qui avait durci au contact de sa langue. Peu à peu il sentit l’orgasme de Bridget en éveil, il sut alors qu’elle était prête
- Oh Deacon, oui, oh oui mon amour ne t’arrête pas
- Tu es tellement belle
- Je t’aime, mon amour
- Je t’aime moi aussi

Quelques heures plus tard ; Furneskreek

Bridget et Deacon se trouvait devant la maison des Moore, Deacon était pensif

- Chéri, ça ne va pas ?
Deacon ne répondit pas.
- Deacon
- Oui
- Qu’est qui ne va pas, mon amour ? Tu as l’air à des années lumières d’ici
- Pas si loin que cela malheureusement
- Qu’est qui ne va pas ? Tu veux m’en parler ?
- J’ai peur, chérie, j’ai très peur de ce que mon fils va penser en me revoyant. Va-t-il seulement ce souvenir de moi ? Voila bientôt trois ans que je ne l’ai pas vu et trois ans c’est long, très long pour un gamin de cet age. Que doit t’il penser de son père. Je l’avais confié à ses grands parents pour quelques semaines, le temps qu’il apprenne à connaître ses grands parents maternels, je n’ai jamais l’intention de le laisser aussi longtemps
- Je le sais bien
- Oui mais lui le sait t’il ? Qui sait peut être pense t’il que son père la abandonné
- Deacon, non ! Ne dit pas ça, je suis certaine qu’il n’en a rien, tu te fais du souci pour rien.
- Comment peut tu le savoir ? Imagine toi un gosse de 7 ans sans nouvelle de son père depuis trois ans, met toi à sa place comment réagirai tu si tu avais été à sa place, dit Deacon en colère
- Pardon, dit t’il en la serrant dans ses bras, quelques minutes après avoir crié après elle, je suis désolé, je n’aurais pas du crier après toi, Mon amour pardonne moi.
- Ce n’est rien, chéri, je comprends que tu sois stressé.
- Ce n’est pas une raison pour crier après toi : tu n’y es pour rien
- N’en parlons plus
Joignant le geste à la parole, Bridget posa ses lèvres sur celles de son mari
- Je t’aime, dit il
- Moi aussi je t’aime
- Allons y, dit t’il en prenant la main de Bridget dans la sienne, le bus scolaire n’est pas encore arrivé et je dois des explications aux Moore

Maison des Moore

Au moment où ils s’apprêtèrent à frapper, Joe Moore ouvrait la porte pour sortir. Il fut décontenancé en voyant Deacon sur le seuil de sa porte

- Deacon ?
- Bonjour, Joe
- Que viens tu faire ici ? Tu n’es pas le bienvenu !
- Je m’en doute mais je dois vous parler ainsi qu’à Tilly
- Joe, c’est le facteur ? dit Tilly en s’approchant de l’entrée. Deacon mais qu’est tu fiche ici ? Va t’en ! Tu n’es pas le bienvenu
- Je suis conscient que je vous dois des explications
- Tu ne nous dois rien du tout va t’en ! Le Petit Eric ne va tarder à rentrer de l’école il ne faut pas qu’il te vois ici
- Je suis revenu pour lui
- De quel droit ! Tu la abandonné !
- Je sais que les apparences jouent contre moi mais je ne l’ai jamais abandonné
- Tu appelle cela comment toi ne pas donner de nouvelles à ton fils durant 3 ans
- Pouvons nous entrer s’il vous plait. Nous pouvons tout vous expliquer
- Il n’y a rien à expliqué, Deacon a abandonné son fils point barre !
- Je ne l’ai pas abandonné ! J’aime mon fils
- Dans ce cas pourquoi n’avoir pas donné de tes nouvelles durant tout ce temps ?
Deacon soupira
- Si vous nous laissiez entrer je pourrai tout vous expliquer
- Très bien, entre, dit Tilly
- Qu’a tu a dire pour te justifier du mal que tu as fait à ton fils
A cet instant la porte s’ouvrit et le Petit Eric fit son entrée dans la maison
- Papa, t’es revenu ! Cria l’enfant en se jetant dans les bras de son père
Les larmes aux yeux Deacon pris son fils dans les bras en l’embrassant. Bridget les regardait émue de leurs retrouvailles
- Je croyais que tu n’allais plus jamais revenir
- Au mon ange, je suis désolé de n’avoir pas pu revenir avant
-Justement dit nous pourquoi vous n’avez pas fait signe de vie durant tout ce temps, dit Tilly sur ton sec et impératif
- Tu es revenu me chercher en va habiter ensemble comme avant ?
- Ça te plairait ? dit Deacon tout en donnant un baiser sur la joue à sa fils
- Oh oui alors !
- Mon Dieu, tu as tellement grandit, c’est à peine si je te reconnais. Je vais bientôt plus pouvoir te prendre dans mes bras
- Tu n’aurais pas ce problème si tu n’étais pas partit je ne sais trop où en abandonnant ton fils
- Joe, je vous répète que je n’ai jamais abandonné mon fils !
- Comment explique tu une si longue absence sans donner signe de vie dans ce cas. Et puis qu’elle fout là celle la
- Celle la comme vous dites s’appelle Bridget et il se trouve que c’est ma femme
- Tu es donc si con pour épouser une deuxième fois une fille qui ta laisse tomber pour se marier avec un gars de son milieu
- Bridget n’est pas comme ça et elle ne pas laisse tomber pour les raisons que vous croyez
- Si tu le dis, de toute façon ce que tu fais de ta vie ne nous regarde pas tant que cela ne touche pas à mon petit fils
- A présent va tu nous dire ce que tu viens faire ici, après toutes ces années dit Tilly
- Je suis revenu afin de reprendre mon fils
- Pas question ! En l’abandonnant comme tu la fais, tu as perdu le droit d’être son père. Jamais je ne te laisserai emmener mon petit fils
- Je ne l’ai jamais abandonné, j’aime mon fils. Bridget et lui sont les êtres que j’aime le plus au monde
- Dans ce cas pourquoi n’as pas donne de tes nouvelles durant tout ce temps
- Je ne pouvais pas
- Comment ça tu ne pouvais pas
- J’étais malade
- Malade, répliqua Tilly sur un ton ironique. Dis plutôt que tu étais ivre mort entrain de cuver ta bière dans un bar
- J’avais resombré dans l’alcool c’est vrai mais je n’étais pas dans un bar mais en cure de désintoxication
- Et tu ne pouvais pas téléphoner ni envoyer une lettre à ton fils ? Non bien sur c’était tellement plus facile de nous le déposer afin d’être libre
- C’est faux ! C’est faux et vous le savez ! Je n’ai jamais l’intention de laisser mon fils aussi longtemps. Tout ce que je voulais en l’envoyant chez vous c’était qu’il apprenne à vous connaître et à travers vous faire la connaissance de Becky.
- Mais, tu m’avais dit que je ne resterai qu’une semaine chez grand-père et grand-mère alors pourquoi tu n’es pas revenu ?
- Je ne pouvais pas, Eric, comme je l’ai dit à tes grands parents j’étais malade et je devais me faire soigner
- Et durant tout ce temps tu veux nous faire croire que pas trouve un téléphone sur ton chemin, ironisa Tilly
- C’est très compliqué
- Quoi qu’est qui est compliqué ? Tu étais soule voila tout, trop soule pour prendre des nouvelles de ton fils parce que tu n’en a rien à foutre !
- C’est faux ! C’est totalement faux ! je vous interdit de rentrer des idées pareilles dans la tête de mon fils. J’aime mon fils
- C’est vrai, grand-mère, Papa m’aime mais il était triste. C’est pour cela qu’il est tombé malade. Mais maintenant c’est finit et on va habiter ensemble. Hein Papa que c’est vrai. On va habiter ensemble tous les deux comme avant
- Ça sera mieux qu’avant parce que maintenant Bridget vivra avec nous
- Bridget ? Mais je croyais que tu ne nous aimais plus Papa et moi
- Mon ange, bien sur que si que je vous aime ton Papa et toi, pourquoi dis tu une chose pareille ?
- Parce que
- Parce que quoi, chéri ?
- Tu étais partie avec l’autre monsieur, tu ne voulais plus vivre avec Papa et moi et Papa était malheureux
- Je sais mon ange et je suis désolée. J’ai fait une erreur
- Papa t’aimait mais toi tu la quitté. Grand- père et grand- mère m’ont expliqué que tu es partie parce que Papa n’était pas riche et l’autre monsieur, oui
Bridget eu les larmes aux yeux
- Non, mon cœur, je n’ai pas quitté ton Papa pour ces raisons
- Pourquoi alors ?
- J’ai fait une erreur
- Tu es adulte pourtant, je croyais que les grandes personnes ne font jamais d’erreur.
- Si chéri, elles en ont font
- Papa était très malheureux quand tu es partie
- Je sais chéri
- Mais c’est finit maintenant. Bridget et moi sommes de nouveau ensemble et tu sais quoi ? Tu auras bientôt un petit frère ou une petite sœur
- Vous allez avoir un bébé ? dit Tilly
- Oui, dit Bridget en posant ses mains sur son ventre
- Je comprends pas, je croyais que tu n’aimais plus Papa
- Non, mon cœur, tu te trompes. J’aime ton père plus que tout au monde
- Alors pourquoi ma tu dis le contraire au téléphone ?
- Au téléphone ? Mon cœur mais quoi tu parles ?
- Arrête de m’appeler comme ça, je sais que tu ne m’aimes pas et que tu n’aimes pas Papa non plus
- Enfin Eric pourquoi dis tu cela ? dit Deacon
- Eric, mon ange, je ne comprends rien à ce que tu me racontes
- Papa et toi vous me manquiez alors un jour je t’ai téléphoné mais tu m’as dit de ne plus jamais t’appeler, que tu ne voulais plus entendre parler de moi ni de Papa, que tu ne nous aimais pas. Quelques temps après à la télé ils ont dit que toi et ton mari alliez avoir un bébé
- Oh mon Dieu, dit Bridget
- Eric, mon trésor je peux tout expliquer mais je ne suis pas sure que tu vas comprendre
- Allez y Bridget, en vous écoute, qu’avez-vous à dire pour justifier le mal que vous avez fait à cet enfant
- Eric, tout d’abord sache que je t’aime, mon ange, ton Papa et toi êtes les deux êtres que j’aime le plus au monde. Cette femme que tu as eue téléphone, ce n’était pas moi
- Je ne comprends pas
- Comment ça pas vous ?
- C’est une longue histoire
- Allez y, nous avons tout notre temps dit Tilly
- Chérie, veut tu que je leur raconte ?
- Ça va aller, mon amour, ne t’inquiète pas, je vais bien ainsi que le bébé
- Entendu
- Ces trois dernières années je n’étais pas aux États-unis mais en Europe
- C’est impossible mon petit fils vous a eu au téléphone et vous l’avez éjecter
- Jamais je n’aurais fait une chose pareille. Croyez le ou non, Tilly, mais j’aime votre petit fils comme si il avait était mon fils. C’est le fils de Deacon, de l’homme que j’aime plus que tout au monde
- Pourtant au téléphone tu disais ne plus aimer Papa, tu as même dit que tu ne l’avais jamais aimé, qu’il était un monstre
- Chéri, te souviens tu de ce que je t’ai dit tout à l’heure lorsque tu ma demandé pourquoi j’avais quitté Papa ?
- Oui, tu as dit que tu avais fait une erreur
- Oui, chéri, c’est exactement ce que j’ai dit. Tu sais mon ange, parfois dans la vie on fait les mauvais choix et lorsque on le fait on le paye toujours d’une façon ou d’une autre on est punit. Tu comprends ce que je dis ?
- Je crois oui, c’est comme lorsque on fait une bêtise et qu’ensuite on est punit
- Oui, mon ange. Et moi ma bêtise fut d’avoir quitté ton Papa et crois moi j’ai été punis pour cela. J’étais très malheureuse loin de lui
- Alors pourquoi tu n’as pas été le rejoindre ?
- Je ne pouvais pas
- Pourquoi ? Tu étais malade toi aussi comme Papa ?
- On peut dire ça comme cela oui
- Pourtant au téléphone tu disais ne plus aimer Papa
- Non, mon cœur, j’aime ton père et je l’aimerai toujours. La femme que tu as eu au téléphone ce n’était pas moi mais une autre femme qui se faisait passé pour moi
- Comment c’est possible ? fit l’enfant surpris
- Tu sais les grandes personnes font des choses incroyable. Parfois c’est bien et parfois c’est mal et en l’occurrence là c’était mal. Est-ce tu comprend mon trésor ?
- Je ne suis pas sur
Bridget sourit et lui caressa le visage
- Si ce n’est pas toi que j’ai eu au téléphone alors qui est ce ?
- Une autre femme qui c’est fait passer pour moi
- Pourquoi elle a fait cela ?
- Je ne sais pas, chéri
- Mais toi alors ? Aimes tu toujours Papa ? C’est vrai qu’on vivre ensemble tous les trois euh je veux dire tous les quatre
Deacon et Bridget se mirent à rire
- Oui, chéri c’est vrai
- Alors je vais un petit frère ?
- Ou une petite sœur, dit Deacon en riant
- Je suis content, dit le Petit Eric en jetant ses petits bras autour des jambes de Bridget
Bridget se mit à la hauteur du petit garçon et le prit dans ses bras en lui donnant un baiser sur la joue
- Chérie, fit Deacon
- Ça va aller mon amour
Deacon prit le Petit Eric des bras. L’enfant fou de joie avait une main entre le cou de chacun de ses parents.

Appartement du Lair quelques heures plus tard

Deacon et Bridget sortirent main dans la main de la chambre du Petit Eric

- On aurait dit un ange il s’est endormit presque aussitôt, dit Bridget
- Il était surexcité dans la voiture. Merci mon amour grâce à toi mon fils a trouvé une mère. Il t’adore presque autant que moi, dit t’il en l’embrassant sur ses lèvres
- Je t’aime
- Moi aussi je t’aime
- A quoi pense tu ?
- A cette fille. Elle me paiera le mal qu’elle a fait à notre fils
Le portable de Deacon sonna
- Allo
Le sourire de Deacon s’effaça
- Très bien merci
- Chéri que ce passe t’il ? Qui étais ce ?
- L’audience préliminaire aura lieu demain