chapitre 31

Appartement du Lair, le lendemain matin

- Bien dormi ? dit Deacon en lui donnant un baiser
Bridget sourit et l’embrassa en retour
- La nuit d’hier a été fantastique
Deacon sourit
- Il faut dire que j’ai une partenaire exceptionnelle
- C’est à toi que je le dois, c’est toi qui ma tout appris. Deacon je t’aime
- Moi aussi je t’aime, ma chérie
Ils échangèrent un long baiser passionné puis Bridget posa sa tête contre la poitrine de Deacon. D’un geste tendre, Deacon lui caressa les cheveux
- J’aimerais que ce moment ne prenne jamais fin et nous pourrions rester ainsi tout le temps : rien que tous les deux
- Bridget, qu’est qui ne va pas ma chérie ? C’est cette fille n’est ce pas, tu as beau dire non mais elle t’a effrayée
Bridget soupira
- Ce n’est pas pour moi que j’ai peur mais pour toi, le Petit Eric et notre bébé
- Bridget, écoute moi. Je ne veux pas que tu fasses du souci pour moi. Tu dois faire attention à toi et à notre bébé. Je peux veiller sur moi et sur le Petit Eric. Si tu le souhaites je téléphonerai au bureau du procureur afin d’obtenir une injonction afin qu’elle ne s’approche plus de toi ni de notre famille
- Tu ferais ça ?
- Je ferai n’importe quoi pour toi, tu le sais bien
- Non, c’est ridicule à la fin, je ne dois pas me laisser impressionner par cette fille. Qu’est qui m’arrive, je n’étais pas comme cela auparavant
- N’oublie pas que tu es enceinte, il est normal que tu changes. Tout redeviendra normal après l’accouchement
Bridget le regarda en souriant. Un sourire de complicité se lisait dans les yeux de Deacon. Il l’attira vers lui et l’embrassa amoureusement et ils refirent l’amour

Quelques heures plus tard

- A quelle heure CJ doit il arriver
- Dans une heure environ. Chérie. Je voulais justement te parler à ce sujet
- Je t’écoute de quoi s’agit t’il ?
- Bridget, Chérie, je ne sais pas trop comment te dire ça alors je vais aller droit au but : Mon amour, j’aimerais que tu travaille avec moi dans notre future société
- Tu voudrai que je travail avec toi ?
- Oui, ma chérie, j’aimerais diriger cette compagnie avec toi à mes cotés
- Alors tu n’as pas oublié. Depuis le temps tu n’as pas renoncé au projet de me voir un jour travaillé à tes cotés
Deacon lui sourit
- Te souviens tu du jour où tu avais défilé pour la ligne Ambroisia
- Tu étais furieux, tu disais que je n’étais pas un mannequin et tu avais raison
- Non, j’avais tord. Je mentais et je me mentais à moi-même, en réalité tu étais bien plus belle que tous les mannequins réunis sur le podium, mais je ne voulais pas que ma femme défile sur les podiums uniquement par pur machisme
- Oh Deacon, mon amour
- Tu n’es donc pas fâchée après moi, dit t’il surprit
- Si tu as réagis de la sorte c’est parce que déjà en ce temps là tu tenais à moi
- Non, ma chérie, je ne tenais pas à toi, j’étais très épris de toi. Je t’aimais tellement et je voulais tant te rendre heureuse que je n’ai fait que des conneries qui ont tout gâché
- L’important est que nous soyons de nouveau ensemble, dit t’elle en allant s’asseoir sur les genoux de son mari, passant ses bras autour de son cou
- Tu es une femme exceptionnelle
- C’est parce que j’ai un mari hors du commun, dit t’elle en souriant et finissant sa phrase par un baiser
- Alors, acceptes tu de travailler avec moi ?
- Tu veux dire pour toi, pour Sharpe’s Design
- Non je veux dire avec moi. Nous serons associés
- Associé ? Deacon, chéri, tu es sérieux ?
- C’est mon souhait le plus cher et depuis longtemps
- Je ne sais quoi dire, dit t’elle en se levant et se dirigeant vers la fenêtre
- Dis oui, dit Deacon en la saisissant par la taille et lui donnant un baiser sur sa tête.
Bridget se retourna et le regarda
- Alors tu étais sérieux lorsque, avant…avant mon départ pour le Danemark
La voix de Bridget commença à trembler en prononçant ces derniers mots. Deacon s’en aperçu
- Oui, oui, ma chérie, j’étais sérieux, j’étais on ne peut plus sérieux. A l’époque tu avais refusé à cause de la médecine, est ce toujours ton rêve ? Veut tu toujours être médecin ?
Bridget soupira
- Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne suis plus sure de rien. La seule chose dont je sois sure c’est de mon amour pour toi et de ton amour pour moi et mon souhait de passer un maximum de temps avec toi et notre fils et bientôt celle de notre bébé.
Sur ces derniers mots elle posa ses mains sur son ventre. Deacon sourit en la regardant.
- S’il n’y avait pas eu la médecine, je ne serais jamais partie pour Copenhague et rien de tout ceci ne serait arrivé et nous nous serions remarié depuis très longtemps
- C’est vrai, mon cœur, mais dit toi qu’au final ce qui compte et que nous soyons de nouveau ensemble et cette fois c’est pour la vie
- Tu me le promets ?
- Je te le promets
- Je t’aime, Deacon
- Je t’aime moi aussi
- Si j’acceptais de travailler pour toi
- Travailler avec moi
- Ok. Travailler avec toi. Si j’acceptais quel serait mon rôle ? Je n’y connais rien tu sais
- Chérie, détrompe toi, tu t’y connais bien plus que tu ne le crois. Toute ta vie, tu as vu ta famille travailler là dedans, en parler au dîner ect
Bridget le regarda de ses grands yeux bleus
- Tu as une telle confiance en moi, mon amour, j’ai peur de te décevoir
- Bridget, tu ne me décevra jamais : Tu es ma femme et je t’aime plus que tout au monde
- Je t’aime moi aussi
Deacon donna un baiser passionné à Bridget
- Marché conclu ? dit t’il en lui souriant
- Marché conclu, répondit t’elle le sourire jusqu’aux oreilles
- C’est vrai, j’ai bien entendu, tu es d’accord
- Oui, mon amour, oui je suis d’accord
Deacon la souleva dans ses bras et la fit tourner. Bridget éclata de rire
- Repose moi veut tu, je dois peser une tonne
- Tu es aussi légère que le premier jour où je t’ai pris dans mes bras
- Que dit tu de Forrester-Sharpe’s Designs
- Non, mon amour, pas Forrester. Juste Sharpe Designs.
- Tu es sure ?
- Oui, chéri, j’en suis sure. C’est ton nom, le nom de notre fils, celui que portera, notre bébé et c’est aussi le mien. D’ailleurs, il n’a jamais cessé d’être le mien depuis notre premier mariage. Tu t’en souviens ?
Deacon la regarda amoureusement
- Comment pourrais je oublier ce qui fut la plus belle journée de ma vie
Il posa ses lèvres sur les siennes et lui donna un baiser passionné et commença à la déshabiller
- Deacon, dit t’elle entre deux baisers, Eric est dans sa chambre il pourrait sortir d’un moment à l’autre
- Il regarde ses dessins animés : il en a pour des heures
Tout en parlant il avait dégrafer le soutien gorge de Bridget et dévora ses lèvres de ses baisers
- Mon Dieu, tu es si belle, tu es tellement, tellement belle. Je t’aime, Bridget
- Je t’aime moi aussi. Je t’aime Deacon. Fait moi l’amour mon chéri

Créations Forrester

- Mr Forrester, je regrette mais nous ne pouvons pas assurer une défense convenable pour votre fille. Nous n’avons aucun système de défense car toutes les preuves tendent contre elle
- Je vous paye pour assurer la défense de ma fille ! Débrouillez vous comme vous voulez mais faites là sortir de ce pétrin ! Si vous avez besoin d’avantage de moyen dites le moi, je paierai le prix qu’il faudra
- Ce n’est pas la question, Mr Forrester, nous avons tout essayer afin de lui assurer une défense convenable mais c’est malheureusement impossible parce que elle n’est pas qui elle prétend être, lâcha enfin le second avocat
- C’est impossible ! Eric comment peut tu laisser ces types dire de telles monstruosités contre notre fille !
- Brooke, calme toi, dit Eric en la serrant dans ses bras, nous allons bien trouver un moyen de la défendre

Pendant ce temps là sur le Shady Marin

- Que penserais tu de la semaine prochaine, vendredi pour être plus exact, c’est un jour parfait pour nous marié
- Vendredi ? Ma mère ne sera jamais prête a temps
- Nick, j’ai eu ta mère au téléphone, ce matin, tout sera prêt pour vendredi et Papa est d’accord, Felicia aussi, elle sera ma dame d’honneur. La robe de Hope est prête et elle est impatiente d’y être
- Et ta mère ?
- Elle est encore plus impatiente que moi, j’ignore laquelle de nous deux se marie
- Et bien dans ce cas va pour vendredi

Appartement du Lair

- A quoi je ressemble ?
- A une femme qui vient de faire l’amour, répondit Deacon en riant
- Tu es impossible, répliqua t’elle sur le même ton
- Salut vous deux, je ne vous dérange pas, dit CJ en entrant
- Contente de te voir, je t’en prie entre
- Hey mais c’est que cela commence vraiment à se voir. Tu es enceinte de combien maintenant ? 4 mois ? 5 mois ?
- 6 mois et 1 semaine, répondit Bridget
- 6 mois et 1 semaine, déjà. Mon Dieu ce que le temps passe vite
- Papa, tu peux venir ?
- Si vous voulez bien m’excuser, le devoir m’appelle
- Comment va tu, Bridget, tu es heureuse ?
- Très heureuse. Je suis une femme comblée
- Tu me le dirais n’est ce pas si quelque chose n’allait pas ?
- CJ, je suis réellement très heureuse. Deacon est l’homme dont j’ai rêvé toute ma vie
- Je s’en suis heureux pour toi
- Désolé pour ce contretemps
- Que voulez Eric ?
- Rien de très grave. Juste un problème avec là télévision. C’est arrangé
- Le Petit Eric vit avec vous ?
- Oui, nous l’avons récupéré
- Si nous passions aux choses sérieuses. Tu as le contrat de vente ?
- Bien sur
Deacon prit le contrat, le signa et le tendit à Bridget qui le signa à son tour
- Vous ne lisez pas ?
- CJ, tu es notre ami, non mon père. Je sais que tu ne trahiras pas Deacon et moi encore moins
CJ leur sourit

Deux jours plus tard : Manoir des Forrester

La vente des Créations Spectra à Sharpe design faisait la une de pratiquement tous les journaux de Los Angeles. Stephanie tomba dessus au petit déjeuner : son visage changea radicalement d’expression.