Chapitre 11

- Dante ? Où est Bridget ? Pourquoi n’est t’elle pas avec vous ? Il lui est arrivé quelque chose à elle ou au bébé ?
- Calmez vous, Deacon, Bridget va bien seulement elle est sur le point d’accoucher
- Accoucher ? Oh mon Dieu mais l’accouchement n’était prévu que dans quelques semaines pas maintenant !
- Il y’a eu quelques complications et Bridget a commencer à ressentir des contractions. Ne craignez rien, nous étions auprès d’elle et nous avons immédiatement appelé une ambulance. Lyndsy est avec elle
- Mon Dieu, je dois absolument la voir, je dois être auprès de ma femme elle a besoin de moi. Je lui ai promis d’être là le jour de la naissance de notre fils
- C’est pour cela que je suis là pour vous accompagner à l’hôpital auprès de votre épouse et votre enfant. Dépêchez vous !
- C’est hors de question ! Depuis quand un prisonnier condamné à la peine de mort aurait t’il le privilège de sortir de prison ?
- Depuis qu’un directeur d’un établissement pénitencier de haute renommer détient prisonnier au mitard de façon arbitraire et qui, j’en suis sur, aimerait bien, que ceci reste entre nous, que le Gouverneur n’en soit pas tenu informée
Le Directeur resta bouche bée : il ne s’attendait pas à un tel « chantage »
- Vous n’oseriez tout de même pas ?
- Si vous refusez à mon client le droit d’assister à la naissance de son bébé, non seulement j’oserais mais je le ferais
- Je n’ai fais qu’obéir aux ordres, je n’ais rien contre Mr Sharpe
- Dans ce cas laissez moi assister à la naissance de mon enfant. C’est peut être mon unique chance si je suis exécuté
- Vous n’avez l’air de comprendre si je fais une exception pour vous tous les prisonniers voudront la même faveur
- Personne n’est obligé de le savoir. Aux yeux de tous je suis enfermé au mitard, aussitôt mon enfant né je reviendrai reprendre ma place dans ma cellule. Je ne vous causerai pas d’ennui. Tout le monde pensera que mon temps de détention au mitard est terminé, ils n’y verront que du feu
- C’est contre tout règlement
- La détention arbitraire au cachot l’est tout autant et pourtant vous n’avez pas hésité à le faire
- Je n’avais pas le choix. Je devais un service à un ami
- S’il vous plait, implora Deacon
- Je vais sûrement le regretter mais vous pouvez y aller
- Allons y, dit Dante- Il n’y a pas de temps à perdre. Espérant seulement que Bridget n’a pas encore accouché


- Kristen ! Dieu merci vous avez pu venir
- Lyndsy ! Comment va-t-elle ?
- Elle a été conduite en salle de travail. En l’absence de Deacon je me suis dit que vous étiez la personne la plus proche d’elle pour la soutenir c’est pourquoi je me suis permise de vous appelez
- Vous avez bien fait. Qu’en est t’il de Deacon ?
- Je ne sais pas. J’ai laissé Dante avec le directeur de la prison afin de tout tenter pour faire sortir Deacon du mitard et l’autoriser à venir assister à la naissance du bébé
- Croyez vous que ce soit possible ?
- Faire sortir Deacon du mitard, oui bien sur : il n’y a aucune raison légale de le maintenir là bas en revanche accorder le droit à un prisonnier condamné à la peine de mort à venir assister à la naissance de son enfant…
Lyndsy marqua une pause
- Dante va devoir se battre
- Vous croyez qu’il a une chance ?
- Deacon est condamné à tord, vous et moi nous le savons et Dante le sait aussi. Cependant les faits sont là, il a été accusé, reconnu coupable de meurtre au second degré avec circonstances aggravantes et condamné à la Peine Capitale. Dante devra faire preuve de beaucoup d’ingéniosité afin de convaincre le directeur de le laisser assister à la naissance du bébé.
Lyndsy marqua une nouvelle pause
- Cela va semblez paradoxale mais il se pourrait que la détention arbitraire de Deacon au mitard serve nos intérêts et grâce à cela il se pourrait qu’il assiste à la naissance du bébé
- Cela serait vraiment merveilleux s’il y parvient
- Oui, mais en attendant je vous demanderai de ne rien dire à Bridget. Je ne voudrai pas lui donner de faux espoir


Quelques minutes plus tard Kristen se trouvait auprès de Bridget
- Bridget ?
- Kristen ? Deacon, ou est Deacon ? J’ai besoin de lui je veux voir mon mari
- Il n’est pas là mais je suis là pour toi
- Non ! Je veux voir Deacon, il doit être présent pour la naissance du bébé ! Il le faut ! Je ne peux pas mettre mon bébé au monde sans la présence de son père c’est impossible !
Bridget commença à s’agiter. Kristen tenta de la calmer. En vain.

A ce moment, Dante arriva à l’hôpital suivit de Deacon. Lyndsy se jeta dans ses bras
- Oh tu as réussi !
- Tu en doutais ? demanda Dante d’un petit sourire malicieux
- Lyndsy, comment va Bridget avez-vous eu de ses nouvelles ? Est ce mon bébé est né ?
- Je ne sais pas. Kristen est auprès d’elle
- Infirmière, s’il vous plait, où ce trouve la salle de travail ? Ma femme est sur le point d’accoucher je me dois d’être avec elle
- Suivez moi je vais vous y conduire

Quelques secondes plus tard Deacon entrait en salle d’accouchement. Kristen l’aperçu en premier. Elle l’enlaça
- Merci, Seigneur, vous avez pu venir !
- Kristen, comment va-t-elle ? Est-ce le bébé est né ?
- Non, pas encore. Les contractions sont à 3 mn d’intervalle mais c’est à croire que Bridget vous attendait afin de mettre au monde votre enfant.
Je vous laisse tout les deux. Je n’ai plus rien à faire ici, je vais attendre dans la salle d’attente en compagnie de Lyndsy et Dante
- Merci, Kristen
Deacon s’approcha de sa femme et lui prit la main
- Chérie
- Deacon ! Mon amour tu es là !
Elle voulut se soulever pour l’embrasser mais Deacon se pencha pour la devancer
- Je n’allais pas te laisser mettre au monde notre bébé sans moi non ? dit t’il sur un ton taquin
Bridget lui sourit
- Mon amour, tu ma tellement manqué
- Tu ma manqué toi aussi
- Je t’aime
- Je t’aime aussi
Bridget eu une nouvelle contraction. Deacon, prenant sa main dans la sienne, lui sourit
- J’avais peur de ne pas arriver à temps
Bridget secoua la tête
- Notre fils et moi t’attendions…
Elle n’avait pas finit sa phrase qu’une seconde contraction se fit sentir, cette fois ci très violente
- Le col est à présent bien ouvert, c’est le moment : poussez !
Bridget poussa autant que ses forces le lui permettaient. Deacon, la main de Bridget toujours dans la sienne lui embrassa son front en sueur
- Pousse mon amour, pousse
- On y est presque je vois la tête, poussez !
Au bout de quelques minutes le bébé poussa son premier cri
- Toutes mes félicitation, vous avez un beau petit gars
- Tu as réussi ! mon amour, tu as réussi ! Nous avons un merveilleux petit garçon
Il se pencha sur elle pour l’embrasser
- Je t’aime
- Moi aussi je t’aime
- Est-ce le papa veut couper le cordon ?
Deacon regarda Bridget qui lui souriait, il l’embrassa encore et alla couper le cordon. Quelques minutes après là sage femme remit l’enfant à Deacon qui le déposa sur le ventre de Bridget
- Regarde, Deacon, regarde comme il est beau notre fils
- Ça va de soi puisque il te ressemble
- Tu veux dire qu’il nous ressemble
- Oui, mon amour, il nous ressemble

Une demi heure plus tard Bridget était monté dans sa chambre accompagnée de Deacon pendant que là sage femme donnait les premiers soins au bébé.
Deacon s’assit près de Bridget et l’embrassa
- Tu as été merveilleuse, mon amour
- Deacon, dit t’elle en blottissant sa tête contre la poitrine de son mari- ils t’ont laissé sortir
- En grande partie grâce à Dante. Il a combattu avec le Directeur. Il a même effectuer du chantage
- Du chantage ?
- Oui, dit t’il en lui donnant un baiser. S’il ne me laissait pas sortir pour assister à la naissance de notre enfant Dante irait parler au Gouverneur et lui avouerait tout sur ma détention sans motif au mitard
- Alors tu es libre ? Nous allons pouvoir reprendre notre vie là où nous l’avions laissé avec en plus notre magnifique petit garçon. Oh Deacon, mon amour j’ai tellement hâte si tu savais mon amour à quel point tu ma manqué
- Moi aussi j’ai hâte mon amour mais nous allons devoir patienter encore un peu
- Quoi ? Pourquoi ? Tu es libre non ?
- Non, mon amour, je ne suis pas libre, pas encore. J’ai juste obtenu une permission de sortie pour l’accouchement mais j’ai promis au Directeur de regagner ma cellule des ce soir afin qu’il n’ai pas de problème avec la direction pénitentiaire pour avoir laissé un prisonnier reconnu coupable de meurtre sortir et ainsi prendre la fuite
- Non ! Deacon ! Non ! Dis moi que c’est un cauchemar, mon amour je t’en prie dis le moi ! Dis moi que je vais me réveiller et que nous serons tout les trois à la maison ! Je t’en prie mon amour dis le moi ! Dis moi que tu ne vas retourner en prison !
Bridget éclata en sanglot et se jeta dans les bras de Deacon. Deacon pleurait également cependant il se pencha sur Bridget et l’embrassa amoureusement.