chapitre 26

Appartement du Lair

- Chérie
- Oui
- Est-ce ça va ? Tu sembles préoccupée. Tu n’es pas malade où moins ?
- Non, non, ne t’inquiète pas je vais très bien
- Alors c’est le bébé ? Chérie est ce la grossesse se passe mal
- Deacon, non, non, mon amour, dit t’elle en souriant tout en passant ses bras autour de son cou pour l’embrasser, le bébé et moi allons très bien. Il ne cesse de se retourner dans tous les sens mais j’adore cette sensation, dit t’elle en l’embrassant
- Dans ce cas qu’est qui ne va pas ?
Bridget soupira et fit quelques pas dans la pièce
- J’ai pris une décision mais je ne crois pas que tu sauras d’accord avec moi

Créations Spectra

CJ errait dans les couloirs des créations Spectra, il revoyait les fantômes de Macy, Saul, Darla, sa mère avec son micro en train de rameuter les troupes. L’époque où cette société fonctionnait plein feux. Mais désormais tout ceci appartenait au passé. Macy, Saul et Darla n’étaient plus de ce monde et Sally avait décidé de quitter Los Angeles définitivement. Les créations Spectra appartenait désormais à un passé révolu
« Le temps est venu de tourner définitivement la page »
- Tu parles tout seul maintenant, dit Tony en riant
- Tony, je te remercie d’être venu
- De quoi voulais tu me parler ?
- J’ai une proposition à te faire

Appartement du Lair

- De quoi s’agit t’il ?
Bridget poussa une énorme inspiration
- Chéri, j’ai pris la décision d’aller confronter ma famille. Je ne veux plus laisser cette fille tirée les ficelles même du fond de sa cellule. Deacon, je ne veux plus être une victime. Je vais allé voir mes parents et les confronter à la réalité : Je suis Bridget, que cela leur plaise ou non, je suis leur fille et je veux retrouver la place qui est la mienne. Il est hors de question de me laisser faire par cette usurpatrice
Deacon lui sourit
- Tu souris ? Tu n’es donc pas fâché ?
- Fâché ? Pourquoi serais je fâché ? Bridget, ma chérie, je suis très fier de toi, au contraire, je retrouve la femme que j’aime : une battante
Il la regarda avec ses grands yeux bleus tout en lui souriant et finit par éclater de rire. Bridget le regarda elle aussi tout en riant et se jeta dans ses bras
- Je t’aime, tu sais
- Moi aussi, je t’aime, répondit t’il tout en l’embrassant sur ses lèvres
- J’avais peur que tu ne sois pas d’accord. Excuse moi d’avoir douté de toi. Je suis stupide
- Tu n’es pas stupide. Tu es ma femme et je t’adore
- Pas plus que moi, dit t’elle en l’embrassant amoureusement
- On ouvre les paris si tu veux, répondit t’il tout en l’embrassant de plus en plus passionnément

Créations Spectra

- Quel genre de proposition ?
- Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Tony, serais tu ok pour acheter les Créations Spectra ?
- Acheter les Créations Spectra ? dit Tony surpris, j’ai bien entendu ?
- Oui, tu as bien entendu. J’ai décidé de vendre. Il y’a longtemps que j’aurais du le faire.
- CJ, les créations Spectra appartienne à ta mère
- Ma mère ne reviendra plus à Los Angeles. Macy et Darla sont mortes, mon père travaille à New York. L’air de Spectra est révolu, il est temps de tourner la page et j’aimerais vendre cette maison à un ami et non pas à un parfait inconnu.
- Je comprends mais et toi ?
- J’ai suffisamment de travail avec l’Insomnia.

Appartement du Lair

- Quand compte tu y aller ?
- Aujourd’hui même
- Très bien, chérie mais je viens avec toi
- Tu quoi ? dit Bridget surprise
- Tu as très bien entendu. Je viens avec toi
Elle s’avança vers Deacon
- Tu es sérieux ? Tu as l’intention de m’accompagner chez mes parents.
- Tu ne croyais tout de même pas que j’allais te laisser y aller toute seule après ce qui c’est passé le jour du mariage de cette fille et ensuite avec Stephanie
- Tu n’es pas obligé. Après tout ce que ma famille ta fait endurer, mon père en particulier
- Je veux venir, je dois venir. Je m’inquiète plus pour toi que pour moi. Je me moque que ta famille ne me supporte pas. Je suis ton mari, le jour de notre mariage j’ai promis de t’aimer, t’honorer et te chérir mais aussi de te protéger. Pour certains hommes ce ne sont peut-être que des paroles en l’air mais moi je les pensais, je pensais chaque mot, de ce que j’ai prononcé ce jour là, et je compte bien tenir mes promesses
Les larmes coulaient sur les yeux de Bridget. Elle jeta ses bras autour du cou de son mari et l’embrassa passionnément
- Je t’aime, dit Bridget
- Je t’aime aussi

Créations Spectra

- Honnêtement, je ne sais pas quoi te répondre
- Si c’est une question d’argent, je suis prêt à t’accorder tout le crédit dont tu auras besoin…
- Je te remercie mais ce n’est pas une simple question d’argent. Je suis flatté que tu ai pensé à moi mais
- Mais, tu n’es pas intéressé
- Non, en effet, je ne suis pas intéressé
- Très bien, je respecte ta décision. J’aurais au moins essayé. En fait les Industries Marone m’ont fait une offre très intéressante mais j’aurais vraiment préféré vendre à un ami. Je vais donc appeler Massimo et lui dire que j’accepte son offre
CJ sortit son portable de sa poche et s’apprêtait à téléphoner quand soudain
- CJ, attend, il me viens une idée
- Quelle genre d’idée, dit CJ en reposant son portable
- Deacon
- Quoi Deacon ?
- Deacon et toi êtes amis à présent non ?
- En effet
- Pourquoi ne pas lui proposer de racheter l’entreprise en ce cas ? Il a déjà dirigé sa propre société, même si celle-ci n’a que peu duré
- Deacon, oui bien sur, pourquoi n’y ais je pas pensé moi-même. Ce n’est certainement pas Eric Forrester qui lui offrira un emploi.
CJ décrocha son téléphone et appela Deacon sur son portable
- Deacon, c’est CJ, j’aimerais m’entretenir avec toi au sujet d’un truc important. Peut-on se voir maintenant. Je peux être chez toi dans un quart d’heure
- Actuellement, je ne suis pas chez moi. Bridget et moi, nous nous rendons chez Stephanie et Eric.
- Chez Eric et Stephanie mais qu’allez vous faire la bas ?
- Bridget veut parler à ses parents. Écoute, CJ, je dois te laisser. Nous sommes arrivés. On peut se voir demain chez moi si tu veux
- Ok, demain à 10 h chez toi

Manoir des Forrester

- Que voulez CJ ? demanda Bridget pendant que Deacon garait la voiture dans l’allée
- Je ne sais pas, il voulait me parler d’un truc important selon ses propres mots, mais j’ignore de quoi il s’agit, nous le saurons demain. Est-ce ça va ma chérie ? Es tu bien certaine de vouloir le faire
Bridget lui sourit et lui donna un baiser sur ses lèvres
- Oui, mon amour, j’en suis sur
Deacon et Bridget entrèrent dans la maison et surprirent la conversation des Forrester avec les avocats de l’usurpatrice

- Que ce passe t’il ? demanda Brooke
- Je viens d’avoir la date de l’audience préliminaire, c’est dans 3 jours
- C’est plutôt une bonne nouvelle, non ? Je suis certaine que cela n’ira plus loin et ma fille sera de retour parmi nous
- Tu n’as rien écouté de ce que je t’ai dit. Cette fille n’est pas Bridget !
- Rick arête ! Je ne veux plus t’entendre parler comme ça de ta sœur
- Ce n’est pas ma sœur ! Ma sœur vit à l’autre bout de Los Angeles
- Non, Rick, ta sœur est en prison par la faute de ce minable de Deacon Sharpe et de sa complice
- Deacon n’as rien d’un minable et ce n’est pas moi l’usurpatrice !
- Bridget, dit Stephanie surprise, mais que fais tu ici ?
- Je suis venu parler avec Papa, je ne m’attendais à me retrouver en pleine réunion de famille
- Qui êtes vous ?
- C’est moi, Maman, je suis Bridget.
- Non, vous n’êtes pas ma fille ! Ma fille est en prison par votre faute et celle de ce minable de Deacon
- Cesse de traiter mon mari de minable !
- Qu’est que Deacon vous a promis pour vous incitez à faire ça ?
- Deacon ne m’a rien promis du tout, Papa, je suis Bridget ! Que dois je faire pour vous le prouver ?
- Vous n’avez rien à prouver. Vous n’êtes pas Bridget et vous n’avez rien à faire ici !
- C’est vous, Massimo, qui n’avez rien à faire ici après tout le mal que vous avez fait à Deacon et tout ce que votre neveu ma fait subir
- Vous n’êtes qu’une sale petite garce dit Nick en s’approchant de Bridget la main levée comme pour la frapper
- Si vous touchez à ma femme je n’hésiterai pas à vous tuer et ce n’est pas une promesse en l’air et je ne vous autorise pas non plus à la traiter comme vous venez de le faire !
- Avant même que vous n’ayez le temps de toucher à un seul cheveu de mon fils c’est moi qui vous tuerez
- Comment cette fois ci ? En m’incitant de nouveau à boire de l’alcool à mon insu ? Trafiquer les trains de ma voiture en faisant passé ça pour un banal accident de la circulation
- Deacon les accusations que vous lancez sont très graves, avez-vous des preuves de vos affirmations ?
- Oui, Stephanie, j’ai les preuves. Tout ce que Deacon te dit est vrai
- Nous nous égarons, dit Brooke, moi ce que je veux savoir comment je dois procéder afin de faire sortir ma fille de prison
- Pour la centième fois, Maman, elle n’est pas ta fille ! Je suis Bridget
- Non ! Ma fille et moi sommes très proches, nous n’avons jamais été aussi proche que depuis son retour du Danemark
- Ouvre les yeux, Brooke, vous êtes devenues proches car elle joue un jeu et elle y réussi très bien apparemment, dit Deacon en soupirant
- Ma fille ne serait pas assez stupide pour vous épouser de nouveau épouser le mal que vous lui avez fait
- Vous avez raison sur un point, Eric, Bridget n’est pas stupide, elle est même tout le contraire. C’est la femme la plus merveilleuse au monde. De nous deux c’est moi qui fus stupide pour ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur la première fois. J’ai eu la chance qu’elle me pardonne
- Bridget ne vous a rien pardonné du tout, c’est moi qu’elle aime à présent
- Mais enfin que puis je dire ou faire pour que vous me croyez ? JE SUIS BRIDGET
- Vous affirmez être Bridget, la Bridget que nous connaissons depuis trois ans affirme aussi la même chose. Cette situation semble inextricable
- Dans ce cas, Ridge, tu n’as qu’à me poser toutes les questions que tu voudras et j’y répondrai
- C’est trop facile, Deacon et Rick vous auront préparé et comme vous êtes bonne actrice vous aurez appris votre texte par cœur, dit Felicia
- Entendu, dit Bridget, dans ce cas que pensez vous de passer de tests ADN ?