Chapitre 33

Réveillon de Noël chez Bridget & Deacon

Bridget était entrain de finir de s’habiller lorsque Deacon entra dans leur chambre

« Whaoo ! Whaoo »
Bridget se mit à rire
« Ma chérie, tu es absolument magnifique » dit t’il tout en lui donnant un baiser
« Tu es super toi aussi, mon amour »
Il la saisit par la main et la fit tourbillonner et tombèrent au pied du lit. Ils éclatèrent de rire puis, Deacon, sortit de sa poche un petit écrin.
« Tient, c’est pour toi, c’est un petit cadeau sans raison particulière, uniquement parce que j’en avais envie, j’espère que tu l’aimera »
« Oh, Deacon, j’adore »
« C’est vrai, tu ne dis pas seulement cela pour me faire plaisir, ce n’est pas le genre de chose que les femmes Forrester mette en général »
« Deacon, je l’adore, j’aimerais que tu me le mette »
Un anneau en or blanc se trouvait dans l’écrin, Deacon le sortit alors et l’enfila à l’orteil de Bridget. Bridget l’embrassa, dans leur étreinte ils tombèrent tous deux assis sur le sol, ils éclatèrent de rire.

Sur la route de Los Angeles
« Tu es bien silencieuse »

« Je réfléchissais, Rick qu’en pense tu de cette histoire, tu connais ta sœur mieux que personne au monde, croit tu vraiment qu’elle aurait pu manigancer tout cela, faire croire que Deacon est mort alors qu’il n’en est rien »
« Non, c’est impossible, elle était totalement dévastée, elle est bien incapable de jouer une telle comédie. De plus rappelle toi que nous avons vu Deacon allongé le corps sans vie »
« Oui, c’est vrai, mais alors qui était cet homme avec Bridget à moins que ce n’était pas Bridget mais quelqu'un qui lui ressemblait »
« C’est que nous verrons bientôt »

A paris

Ridge et Brooke avait réserver leur repas de réveillon chez Maxim’s profitant de la soirée cabaret. La nuit était déjà bien avancée en Europe
« Voila exactement le genre de réveillon de noël dont je rêvais, loin de Los Angeles, loin des créations Forrester et surtout loin de ta mère et de ses perfidies habituelles»
Ridge se mit à rire
« Je suis sur qu’un jour elle finira par t’accepter, de toute façon elle n’as pas le choix. J’ai beaucoup aimé Taylor, mais elle n’était pas celle qui me convenait »
« Taylor est psychiatre, elle analyse tout, elle ne ta jamais comprise et ne te comprendra jamais »
« J’ai hâte que mon divorce soit enfin prononcé afin que nous puissions nous remarié. J’ai déjà quelques idées de model pour ta robe de mariée
« Oh vraiment, peut tu me donné quelques indices »
« Cela dépendra de toi ce soir, j’ai réservé une suite au Ritz et j’ai hâte d’essaye le lit »
« Eh bien qu’attendons nous, allons y »

Los Angeles chez Bridget & Deacon

Pour le repas de Noël, Bridget avait préparé une dinde aux marrons, préparé à la manière dont Deacon lui avait appris. Ceci dit elle était un peu inquiète que son mari et son fils n’apprécient pas car elle était loin d’être au point comme cuisinière.
Deacon regardait son air inquiet l’air amusé, il fit un clin d’oeil à son fils
« Tu déteste n’est ce pas, j’ai pourtant appliqué à la lettre tout ce que tu ma dit »
« Tu es sure, pourtant il me semblait qu’il manquait…je n’arrive pas à savoir ce que c’est…, il regarda son fils qui avait bien du mal à conserver son sérieux, puis regarda sa femme et son air désappointé, et éclata de rire. Ma chérie c’est tout simplement délicieux »
« Tu es sérieux ? »
« C’est très bon, maman »
« Tu vois, ne dit t’on pas que la vérité sort de la bouche des enfants, j’avais juste envie de taquiner en prétendant que cela ne l’était pas, si tu avais vu ta tête, dit t’il en riant, j’avais même fait un clin d’œil au Petit Eric, tu ne t’en étais même pas rendue compte. »
Le petit Eric, se mit à rire
« Oh vous deux, je devrais vous étrangler pour m’avoir fait marcher de cette façon », dit elle en explosant de rire et se jetant dans les bras de Deacon. Celui-ci l’embrassa sur ses lèvres
« Je t’aime, j’aurais vraiment du te prendre en photo, dit t’il en explosant de rire à nouveau, tu étais tellement drôle »
« Deacon Sharpe, continue de te moquer et je demande le divorce », elle s’efforça de prendre un air faussement sérieux
« Tu as pas intérêt et de toute façon je ne te l’accorderai jamais et combien même je te l’accorderais, je ne te donne pas 24 h pour revenir vers moi »
« Tu crois ça ? »
« Je ne le crois pas, j’en suis sur »
« Tu entend ça, Eric, ton père pense que je ne pourrai pas rester, une journée sans lui »
« Papa a raison puisque tu l’aime, tu ne peux pas vivre sans lui, et il ne peut pas vivre sans toi »
« Tu le crois vraiment ? »
« Je ne le crois pas, j’en suis sur, répondit t’il en riant du jeux de ses parents, si non pourquoi êtes vous dans les bras l’un de l’autre »
Ils se regardèrent et regardèrent leur fils
« Au lieu d’analyser tes parents, si tu venais plutôt nous rejoindre » dis Deacon
Sans se faire prié le petit Eric, se leva et alla se blottir dans les bras de ses parents
« J’ai une chance infinie de vous avoir, dit Deacon »
« C’est nous qui en avons, mon amour »
Ils restèrent blottit, tous les trois, ainsi réunis pendant quelques minutes, puis le petit Eric pris la parole
« Dites, maman & papa est ce on peut ouvrir les cadeaux maintenant ? »
« Je ne sais pas Eric, dans la famille de ta mère ils ont pour habitude d’ouvrir leur cadeaux le matin de noël pas avant »
« Et dans la tienne »
Bridget regarda Deacon dont le visage s’était assombri. Ses yeux passèrent de l’un à l’autre.
« Dans ma famille, nous ne fêtions pas noël »
« Pourquoi ? Tout le monde fête noël »
« Pas chez moi »
« Vous étiez trop pauvre pour avoir des cadeaux alors »
« Non, cela n’as rien à voir avec l’argent »
« Alors pourquoi ? »
« Eric, arrête d’embêter ton père avec tes questions »
« Non, ça ira Bridget, il est en droit d’avoir des réponses aux questions qu’il pose »
« Tu es sur ? »
« Oui, de plus, il est assez grand pour comprendre »
Le petit Eric regardait ses parents sans comprendre ce qui ce passait
« Ce que tu dois savoir, c’est que je n’ai pas une enfance comme devrait y avoir droit n’importe quel enfant. Je n’étais pas heureux, ma mère et mon père… »
Il s’arrêta de parler. Des flashes back de son enfance lui revenait en mémoire. Il se souvint des coups de fouet, de ceinture, qu’il recevait lorsque son père rentrait ivre mort à la maison, ce qui arrivait pratiquement chaque soir, de sa mère qui prenait le relais en l’enfermant dans un placard.
Bridget le regarda et le serra dans ses bras
« Dis lui toi, moi je ne le peux pas, c’est trop dur je n’y arrive pas »
Il quitta la pièce
« Qu’est il a, papa, est ce j’ai dit quelque chose de mal ? »
Bridget avait les larmes aux yeux en regardant Deacon s’éloignait
« Tu n’as rien dit de mal, mon ange, seulement c’est dur pour papa de se rappeler de son passé »
« Pourquoi »
« Chéri, papa, n’as pas eu la chance que tu as de grandir avec des parents qui t’aime, les parents de papa, ne l’aimait pas, ils étaient très méchant avec lui. Bridget marqua un instant d’arrêt, submergé qu’elle était par l’émotion que cela suscitait. Ses parents étaient méchants, le frappaient très souvent, ils n’étaient jamais contents de ce qu’il faisait ou disait, tout était preste à le frapper et parfois l’enfermer dans un placard dans le noir le plus total »
Du revers de sa main, Bridget, essuya ses larmes, le petit Eric avait lui aussi les larmes aux yeux
« Tu comprend pourquoi, papa ne fêtait pas noël maintenant, ni aucune autre fête d’ailleurs. Il n’as jamais eu de véritable famille »
« Oh maman, je suis tellement triste pour papa, je ne savais pas, est ce je peux aller le voir, je promet de ne plus l’embêter avec mes questions »
« Vient, il est sur la terrasse »

Chez Rick & Ambre

Rick et Ambre venaient d’arriver chez eux
« Rick ? »
« Oui »
« Je me disais que nous pourrions reporter notre visite à Bridget pour demain »
« Je croyais que tu étais curieuse de tirer cette affaire au clair »
« C’est vrai oui, mais en même temps ce soir c’est le réveillon de noël, nous venons de nous remarié et j’ai plutôt envie de rester chez nous, quand à Bridget, j’imagine que si elle avait voulu de notre compagnie elle aurait fait signe de vie depuis longtemps, mais elle ne là pas fait, elle doit avoir ses raisons. Elle a peut être refait sa vie après tout, et n’as pas envie que l’on fasse la connaissance du nouvel élu de son cœur »
« Refaire sa vie ? Aussi vite après la mort de Deacon, non je ne le crois pas, elle est incapable. Deacon était l’amour de sa vie et je crois surtout qu’elle ne doit pas se remettre de sa disparition »
« Très bien mais alors qui était l’homme qui était avec elle chez les Moor et surtout pourquoi y’ est t’elle allée ? Elle n’a aucun lien avec cette famille »
« Tu oublie qu’ils sont les grands-parents du petit Eric »
« Certes mais ce sont les parents de Becky non de Deacon »
« Peut être veut t’elle qui connaisse ses grands parents maternels qui sait avec ma sœur elle est bien capable de ce genre de chose »
« Possible, tu la connais bien mieux que moi »
Ambre eu un léger fou rire
« Pourquoi ris tu ? »
« Je me suis rappelée d’une de mes conversation avec Deacon à son sujet lorsque elle était hospitalisée. Deacon parlait d’elle comme d’une Sainte, à ses yeux elle était parfaite sans aucun défaut »
« Ma sœur pas de défaut ? C’est la meilleure celle-là, répliqua Rick en riant, Il devait en être fou amoureux pour n’avoir rien constaté, pour commencé elle est têtue comme un mulet, que dis je même une veille mule serait moins têtue que ma petite sœur »
« Apparemment il n’avait rien remarqué, ou alors c’est peut être une qualité pour lui, mais je crois surtout qu’il était tombé fou amoureux de Bridget et il ne voyait et ne jurait que par elle. Ne dit t’on pas que l’amour est non seulement aveugle mais nous rend stupide »
« Alors si c’est le cas, je suis prêt à devenir stupide », dit Rick en attirant Ambre dans ses bras
« C’est le Réveillon de noël et je n’ai rien préparé, je ne sais même pas ce qu’il nous reste au congélateur » dit t’elle tout en répondant aux baisers de Rick
« Aucune importance, j’ai faim mais de toute autre chose »
« Oh vraiment » fit t’elle en plaisantant
« Oui vraiment » répliqua t’il sur le même ton tout en entraînant Ambre dans la chambre à coucher

Sur la Terrasse du Lair

« Papa, je te demande pardon, maman ma tout expliqué, je ne voulais pas te faire de la peine. Je sais maintenant que tu n’as jamais eu de véritable famille »
Deacon pris son fils dans les bras
« Oh mon grand, je ne t’en veux absolument pas, tu ne pouvais pas savoir. Tout ce que j’espère c’est de ne pas ressembler à mon père, jamais »
« Oh papa, non, tu es le meilleur papa du monde, je t’aime »
« Je t’aime moi aussi, mon fils »
Bridget sourit en les voyant ainsi. Deacon la tira alors vers lui
« Tu te trompe mon chéri en disant que je n’ai jamais eu de famille, j’en ai une maintenant grâce à toi et à ta mère »
Il embrassa Bridget sur ses lèvres
« J’ai une idée, dis Bridget, puisque nous sommes une famille, pourquoi ne pas introduire nos propres Traditions, hein qu’en pensez vous tous les deux ? Cela vous direz les Traditions de la famille Sharpe ? »
« A quoi pense tu ? demanda Deacon »
« Eh bien par exemple pour commencer, pourquoi ne pas ouvrir une partie de nos cadeaux des ce soir et le reste demain »
« Oh oui, oh papa dis oui s’il te plait »
Deacon se mit à rire
« Eh bien que faisons nous là ? Alors que nos cadeaux nous attendent à l’intérieur. Md Sharpe après vous »
Toute la famille éclata de rire