chapitre 32

Appartement du Lair

- Zende a promit de m’apprendre le surf aujourd’hui. Il dit que tout le monde surfe en Floride. Tu sais surfé toi, Papa ?
- Non, mon ange, je n’ai jamais appris à surfer
- Et toi, Maman ?
Bridget fut surprise par la façon dont le Petit Eric venait de l’appeler. Elle en eu les larmes aux yeux. Deacon s’en aperçut et sourit tout en lui prenant la main
- Non, chéri, je ne sais pas surfer non plus, dit t’elle en faisant de son mieux pour ne pas laisser paraître ses émotions
- Ça serait bien qu’on apprenne ensemble ; tout les trois réuni comme une vraie famille
- Mon ange, même si je le voulais dans l’état où je suis actuellement je ne le pourrai pas
Le Petit Eric se mit à rire
- Quand est ce mon petit frère sera là ?
- Ton petit frère ou TA PETITE SŒUR viendra au monde dans un peu moins de 3 mois maintenant, répondit Deacon
- Je ne veux pas d’une petite sœur, je veux un petit frère avec lequel je pourrai jouer et lui apprendre des trucs
- Tu pourras apprendre des trucs, comme tu dis, également à ta sœur, dit Bridget
- Les filles c’est nul, sauf toi, Maman. Mais tu n’es pas une fille, tu es une femme
Bridget et Deacon éclatèrent de rire
- Je te remercie, mais tu sais j’étais une fille avant d’être une femme
- Mais toi tu es différente des autres
- J’aimerais bien savoir en quoi, dit t’elle en riant
- Tu es belle et intelligente, sinon Papa ne t’aurait pas épousé
- Il marque un point, dit Deacon en riant
Bridget lui donna un coup de coude. Tous trois éclatèrent de rire
- Bien, je crois que le moment est enfin arrivé, dit Deacon
- De quoi tu parles ? demanda Bridget
Il se leva et revint quelques minutes après avec des documents à la main
- J’ai un petit cadeau pour vous deux, mais en réalité cela concerne notre famille tout entière
Il tendit le document à Bridget qui s’empressa de le décacheter. Elle se jeta soudain dans les bras de son mari et l’embrassa amoureusement. Les larmes coulaient sur ses magnifiques yeux bleu océan
- Oh Deacon, mon amour, merci, mille fois merci. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse
- De quoi s’agit t’il, Maman ?
- Chéri, Papa vient de faire en sorte que je sois officiellement ta maman
- Je comprend pas je croyais que étais déjà ma Maman
Deacon et Bridget regardèrent leur fils en souriant
- Mon cœur, pour moi tu as toujours été Mon fils. Dans mon cœur, dans mon esprit je ne t’ai jamais vu autrement. Mais la loi ne voyait pas les choses ainsi. Aujourd’hui grâce à Papa, c’est désormais chose faite. Est-ce tu comprends ce que je dis ?
- Ça veut dire que je peux t’appeler « Maman »
- Oui, chéri, c’est exactement ça. Répondit t’elle en souriant sous les yeux enamourés de Deacon

Créations Forrester, bureau d’Eric

- Comment a-t-il pu faire cela, comment as t’il oser faire cela. Il me le paiera
- Papa, as-tu le journal ce matin ?
- Papa étais tu au courant de ce qui ce tramait… Ah, Thorne, tu es la aussi
- Les bras m’en tombe comment ce minable de Deacon Sharpe as t’il pu racheter Spectra
- Eric as-tu lu les nouvelles ? Ridge, Thorne, vous êtes là vous aussi
- Oui, Brooke, nous sommes là
- Ce minable cherche à se venger parce que Bridget ne veut plus de lui
- C’est aussi ce que je me suis dit. Notre fille le rejette alors il s’en prend à la société de sa famille
- Vous êtes bien certain que la fille qui vit avec lui n’est pas Bridget ?
- Ridge ! dit Brooke d’un air outré, Comment peut dire une chose pareille. Bridget ne ferait jamais une chose pareille
- Brooke, je connais ton opinion mais je te rappelle que Bridget et Deacon ont été mariés et qu’elle l’aimait profondément
- Mais c’est du passé. Bridget a changé depuis son retour et elle est sur le point de se remarier avec Nick
- Et si elle n’était pas Bridget ? Je te rappelle tout de même que la fille qui vit avec Deacon ressemble étrangement à Bridget telle qu’elle était autrefois
- Ce n’est pas elle, Ridge, je t’assure que ce n’est pas elle. Cette fille n’est pas ma fille !
- Et si tu te trompais ?
- Je ne me trompe pas
- C’est finit oui ! Savoir si cette fille est Bridget ou non est hors de propos pour le moment !
- Papa à raison, dit Thorne, pour le moment il faut concentrer tous nos efforts afin de contrer Deacon
Manoir des Forrester

- Étais tu au courant de ça ?
- Je savais par Tony, que CJ avait proposé à Deacon de racheter Spectra

Appartement du Lair

- Des félicitations sont de rigueur. C’est vraiment super que tu te sois décidé
- Merci, Tony. Je n’aurais jamais franchis ce pas si ma merveilleuse épouse ne m’y avait pas encouragé. Sur ces mots il embrassa Bridget sur le temple. Celle-ci adressa un merveilleux sourire à son mari. Tony, si j’étais demandé de passer c’est pour une raison précise. Aimerais tu devenir mon chef styliste ?
Tony sourit
- J’espérais bien que tu me le demanderais
- C’est vrai ? Tu veux bien ? Cela n’ennuiera pas Kristen si tu travailles pour nous ?

Manoir des Forrester

- Donc tu étais au courant de ce que ces deux la manigançaient et tu ne nous as rien dit, ni à moi ni à ton père
- Je ne pouvais pas trahir ma sœur
- Mais trahir le reste de la famille ce n’est pas grave
- Je ne vous ai jamais trahi. Je ne vous ai rien dit c’est tout. Ce n’est pas la même chose

Insomnia

- Comment avez pu faire ça ! Je vous ai proposé de racheter Spectra au dessus de sa valeur par amitié envers Sally mais vous avez préférer le vendre à cette crapule de Deacon Sharpe
- Massimo, je ne voudrais pas vous paraître impoli mais tout ceci ne vous regarde pas. Deacon et moi avons passé un marché. Je lui fais une offre, il a accepté.
- Vous ne vous rendez pas compte qu’il n’a fait uniquement dans le but de se venger des Forrester parce que son ex femme ne veut plus de lui et qu’elle va épouser mon fils dans quelques jours
- Bridget n’épousera jamais Nick pour la bonne raison qu’elle est déjà mariée à Deacon

Appartement du Lair

- Enfin seuls, dit Deacon en attrapant Bridget par sa taille et l’attirant vers le sofa
- Oui, enfin seuls, répondit t’elle en souriant
Deacon avait retiré le pull de Bridget et commençait à se déshabiller lorsque on frappa à la porte
- N’ouvre pas, dit Bridget tout en l’embrassant
- Tu es sure ?
- Oui
Deacon et elle continuaient de s’embrasser lorsque on frappa encore plus fort
- Deacon, Bridget, ouvrez cette porte ! Je sais que vous êtes là. J’ai vu votre voiture garait en bas de la rue
Deacon et Bridget se regardèrent et mirent à rire. Deacon lui donna un baiser sur ses lèvres et se leva pour ouvrir
- Stephanie, quel mauvais vent vous amène
- Ne faites pas semblant d’ignorer la raison de ma venue. Bridget étais tu au courant de ce que ton mari projetait de faire ?
- Comme tu viens si bien de le dire, Stephanie, Deacon est mon mari. Non seulement j’étais au courant et je l’ai encouragé à acquérir cette maison de couture
- Tu n’es pas sérieuse ? Comment as-tu pu faire une chose pareille à ta famille
- Faire quoi ? Encourager mon mari a réalisé son rêve ?
- Tu as pensé à ta famille ?
- Ma famille ? Quelle famille ? Est-ce tu parles de cet homme et cette femme prenant délibérément le partit d’une usurpatrice plutôt que sa propre fille, est ce tu parles de cet homme qui ma regardé avec des yeux remplis de haine et de colère, est ce tu parles de cet homme qui non content de payer une pléiade d’as du barreau pour défendre une usurpatrice, a aussi payé sa caution. Est-ce tu parles de cette mère qui aurait préféré ne jamais me revoir parce que cela lui rappelle trop tout le mal qu’elle ma fait ! Quand à mes soit disant frères et sœurs à l’exception de Kristen et de Rick, tous ne jure que par elle. Est-ce de cette famille dont tu parles, Stephanie
- C’est donc une vengeance contre ta famille
- Une vengeance ? Tu crois que c’est pour ça que j’ai encouragé mon mari à réaliser le rêve de toute sa vie ?
- N’est ce pas la raison ?
- Non, Stephanie. J’aime bien trop mon mari pour agir de la sorte : l’encourager à fonder sa propre maison de couture dans le simple but d’organiser une vendetta contre Eric Forrester
- Stephanie, ne confondriez vous pas Bridget avec cette usurpatrice. Jamais Bridget ne songerait à se venger : ce mot ne fait même pas partit de son vocabulaire. Tout ce que nous voulons c’est créer quelque chose pour le léguer plus tard à nos enfants
- Un jour Bridget héritera d’une part des Créations Forrester et cela vaudra une fortune
- Avant d’en hériter encore faudrait t’il que j’ai l’accès ne serais qu’au hall de l’immeuble
- De quoi parles tu ?
- Je parle du fait que mes chers parents m’ont catégoriquement interdit l’accès à l’immeuble des Créations Forrester. Si j’ai le malheur d’essayer d’y pénétrer à nouveau, la sécurité a ordre de me faire jeter dehors. Je suis devenue personne non gratta au sein de ma propre famille
- Je n’étais pas au courant. Eric ne m’en a rien dit. Mais pense tu sincèrement qu’en agissant comme tu le fais cela va plaider en ta faveur ?
- Je n’en sais rien et je m’en moque
- Bridget, je comprends que tu en veuille à ton père, à ta mère ainsi qu’a tes frères, mais en agissant comme tu le fais, tu ne réussi qu’à t’éloigner encore plus de ta famille. Tout le monde pensera et, à juste titre, que tu ne cherche qu’a ta venger de tiens en aidant Deacon à créer une société concurrente aux Créations Forrester
- Je me moque de ce que les gens peuvent penser. Encore une fois je ne cherche pas à me venger. Je ne fais qu’aider mon mari a réalisé son rêve
- En te rangeant contre ta propre famille ?
- Deacon et les enfants, sont ma seule et unique famille désormais
- Bridget, comme je te l’ai dit je comprends que tu sois aigrit et malheureuse. Mais le procès n’a pas encore commencé
- Et qu’est cela changera ?
- Comment cela qu’est ça changera ?
- Tu ma compris. En quoi ce procès changera t’il la situation
- Après le procès, ton père réalisera son erreur et tu reprendras ta place au sein de notre famille
- Cela sera trop tard : le mal est fait
- Que veut tu dire ?
En larmes Bridget se blottit contre Deacon. Deacon l’embrassa sur la tête
- Ce que Bridget essaie de vous dire c’est que quelque soit l’issue du procès cela ne changera au mal qu’Eric, Brooke, et les autres lui ont fait : ils ont prit le partit d’une étrangère plutôt que Bridget. Je regrette le fait que nous soyons revenus. Si j’avais imaginé ne serais qu’une seconde ce qui allait ce passer, Bridget et moi serions allés vivre ailleurs.
Deacon poussa une profonde inspiration
- Seulement voila, j’étais loin de me douter que les choses tourneraient aussi mal. Je croyais naïvement qu’Eric aimait Bridget et lorsque il aurait su la vérité, il jetterait lui-même cette usurpatrice en prison. Au lieu de cela, il a prit son partit contre Bridget
Soudain la porte d’entrée s’ouvrit brutalement. Bridget prit peur et se blottit encore plus contre son mari
- Eric ! Mais que fais tu ici ?
- Je pourrais te poser la même question, à moins que tu aides ces individus à me voler !
- Ne sois pas ridicule
- Je ne vous ai rien volé ! Je n’ai fait qu’ouvrir ma propre maison de couture. J’ignorais que les Créations Forrester avait tellement peur de la concurrence
- Que cherchez vous, Deacon, si vous pensez atteindre ainsi le cœur de ma fille, vous vous trompez lourdement. Bridget ne vous aime plus. Vous appartenez à son passé. Nick est son avenir
- Pour votre information je me moque complètement de qui cette usurpatrice, que vous hébergez, est amoureuse
- Arrêtez d’appeler ma fille de cette façon !
- Bon sang quand allez vous enfoncer dans le crâne qu’elle n’est pas votre fille ! Bridget est là, devant vous, quel genre de père êtes vous donc pour ne pas reconnaître votre propre fille !
- Cette fille n’est pas ma fille ! L’Usurpatrice, comme vous dites, c’est elle !
Bridget qui n’avait pas prononce un seul mot depuis le début commença a ressentir des contractions très violentes.
- Deacon ! Le bébé, non Seigneur, c’est trop tôt, je ne veux pas perdre mon bébé
- Chérie, oh mon Dieu mais qu’es que tu as ?
- Mon Dieu, Bridget mais qu’est que tu as ?
- Stephanie, n’appelle pas cette fille ainsi !
- Eric, je t’en prie sort d’ici, ce n’est vraiment pas le moment d’avoir une discussion à ce sujet
- C’est encore un de leur coup montés, j’en suis sur
- Sortez ! Allez vous en de chez moi ou j’appelle la police !
- La police, vous semblez oublier qui je suis
- Eric sort d’ici bon sang ! Tu ne vois donc pas qu’elle a mal
Bridget était courbée. Ses deux mains sur son ventre